De la bataille contre le système épisode VI
Contre l’abolition de l’homme

Pour Lewis, ce condensé de croyances fondamentales, cette loi naturelle reconnue par toutes les civilisations et religions – et qui permet d’organiser les émotions en «sentiments stables» – est logiquement «la seule source de tous les jugements de valeur».

Il estime ainsi que l’homme de peut pas davantage «créer» de nouvelles valeurs qu’il ne peut «créer de nouvelles couleurs». «Il n’y a jamais eu et il n’y aura jamais de jugement de valeur radicalement nouveau dans l’histoire de l’humanité.»

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C'est exactement de cela qu’il s’agit lorsque notre Système hypertrophie par exemple le principe d’égalité entre homme et femme jusqu’à vouloir les confondre au point, comme le prophétisait Nietzsche, «qu’il leur deviendra impossible de s’aimer».

Le 14 novembre 2014 – Source entrefilets

Jérôme Bosch
Jérôme Bosch

Certains livres vous tombent dessus comme un météore dont l’impact n’est que lumière. C’est ainsi qu’au détour d’un échange avec un éditeur suisse installé à Paris, j’ai entendu parler pour la première fois de L’abolition de l’homme, un bouquin fulgurant, d’une actualité sidérante, pourtant écrit durant la Seconde Guerre mondiale par l’auteur irlandais C.S. Lewis 1

L’écrivain y démontre que le rejet de toute morale universelle, le subjectivisme absolu de notre modernité, en somme, a conduit notre civilisation à remplacer l’éducation des individus par leur «conditionnement» à des valeurs détachées du réel et qui, à terme, conduisent à la «capitulation de la Nature humaine» au profit d’une élite de surmorts 2. L’occasion idéale d’un épisode VI donc, à notre série «De la bataille contre le Système»…

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  1. C.S Lewis
  2. Nous avons emprunté le terme de «surmorts» à l’écrivain et poète suisse Maurice Chappaz qui, dans une lettre de 1968 écrivait : «J’ai localisé le pouvoir réel, brutal dans l’économie et vu les velléités, les complicités, les mensonges, le blanc qui devient noir dans les partis politiques, tous les partis. Et le social a comporté pour moi un élément de dégoût que tu ne peux imaginer : le nazisme. Le commercial totalitaire le resuce en lui : cette tuerie d’arbres, de phoques, cet empoisonnement de l’air, des eaux, ces massacres divers et cette propagande, cette réclame pour l’englobant industriel, le progrès carrément détachés de l’humain. Les vrais parasites modernes ne sont pas les clochards, les beatniks, mais justement les activistes de la construction inutile, du gaspillage des sources et des ressources, spéculateurs, menteurs en tous produits et appétits. Nous connaissons aussi ces volontés de puissance à l’œil parfois très intelligent de surmorts, qui délèguent aux fonctions publiques les bureaucrates, des types, des espèces de chauves graisseux moins costaux qu’eux-mêmes. Les surmorts ont besoin d’otages, de médiocres qui limitent toujours un pays aux affaires

De la bataille contre le système épisode V
Vers l’internationale totalitaire des US en chantant


Le 26 août 2014 – Source entrefilets

Jérôme Bosch

Jérôme Bosch

Comme disait l’autre, les Étasuniens sont des gens vraiment formidables, pour peu que l’on puisse faire abstraction des morceaux de cervelles d’enfants qui pendouillent à leur parka. Et si eux-mêmes y arrivent parfaitement, c’est que leur ascension en tant qu’hyper-puissance mondiale s’est accompagnée d’une descente dans une pathologie à mesure. Pathologie de la domination mêlant messianisme, exceptionnalisme (version américanisée de l’élitisme israélien), ivresse de puissance et, surtout, inculpabilité. Une pathologie protéiforme terrifiante lorsqu’elle ronge l’âme d’un Empire disposant d’une capacité technologique et d’une puissance de feu inégalées dans l’Histoire de l’humanité, le tout dissimulé sous les paillettes hollywoodiennes et le vernis d’une machine de propagande qui le font passer pour vertueux. Décryptage.

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Comment lutter contre la propagande occidentale

«...Lorsqu'une maison est attaquée par des brigands, qu'un village est envahi par des gangsters, que de la fumée, des flammes et des cris sortent de partout, pouvons-nous nous permettre le luxe de prendre le temps de calculer, d'analyser et de rechercher des solutions logiques, éthiques, globales et objectives complètes?» Andre Vltchek

Par Andre Vltchek – Le 15 mai 2015 – Source informationclearinghouse

D’abord, ils commencent par fabriquer des mensonges monstrueux puis nous disent d’être objectifs!

L’amour est-il objectif? La passion est-elle objective?

Les rêves sont-ils défendables, logiquement et philosophiquement?

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De la bataille contre le système épisode IV
L’infestation

«...En d’autres termes, l’expérience israélienne confirme qu’avec les moyens modernes de répression, une minorité de nantis peut survivre et même prospérer au milieu d’un océan de pauvreté et d’hostilité. De quoi rassurer la capitainerie du Système-Titanic donc, banksters et prédateurs en tête.»

«...L’infestation des sociétés par la violence intrinsèque du Système représente ainsi la marque du développement de notre contre-civilisation, mais aussi celle de sa ruine.»

«...En ce sens, jamais le Système n’aura incarné si profondément, si passionnément, si dangereusement, le mal absolu.»

Le 12 novembre 2013 – Source entrefilets

Jérôme Bosch

Jérôme Bosch

Dans le chef d’œuvre d’anticipation qu’est le film de Terry Gilliam, Brazil, les barbouzes qui viennent arrêter par erreur Archibald Buttle font irruption chez lui à travers un trou percé dans son plafond. L’effet est glaçant. C’est l’idée de la violence étatique qui peut surgir de partout ; que même la matière ne peut contenir, qui se dissémine à travers vos murs pour envahir votre intimité. La sécurité du foyer n’est plus qu’une illusion. Il n’y a plus de refuge. Tout est perméable à la force intrusive de l’État.

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Quand les élites déclareront la guerre à l’Amérique : voilà leur plan de bataille


Par Brandon SMITH – Le 6 mai 2015 – Source alt-market

Les conséquences et les motifs de la guerre, que ce soit par une nation contre une autre ou par un gouvernement contre ses citoyens, changent rarement. Cependant, les méthodes de la guerre ont largement évolué avec les temps modernes. Les guerres par les élites contre les populations sont souvent si subtiles que beaucoup de gens pourraient même ne pas reconnaître qu’ils sont l’objet d’attaques jusqu’à ce qu’il soit trop tard.

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Être ou ne pas être Russe

«Les chauvins et les xénophobes occidentaux se battent maintenant pour le contrôle de la planète, uniquement pour leur propre survie. Sauf à diviser la Russie, la Chine et l'Amérique latine, ils sont finis. Ils le savent! À moins qu'il n'arrivent à corrompre tout ce qui est pur et optimiste dans les nations qui résistent à leur régime monstrueux, leurs jours sont comptés.»

Par André Vltchek – Le 8-10 mai 2015 – Source counterpunch

La confiance entre l’Occident et la Russie est morte. Elle a duré un certain temps, mais maintenant elle est cassée de manière irréversible. C’est une bonne chose, car quel genre de confiance pourrait-elle exister entre l’impérialisme fasciste et les forces qui luttent pour la liberté de l’humanité?

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De la bataille contre le système épisode III
Pourquoi notre hyper-Titanic va couler


Le 27 septembre 2013 – Source entrefilets

Jérôme Bosch

Jérôme Bosch

Rien ni personne ne pourra infléchir la trajectoire implacable de notre hyper-Titanic. Le paquebot est trop lourd, trop grand, impossible à manœuvrer sur une courte distance et glisse trop vite sur l’arête d’un iceberg écologique qui déchire déjà son flanc. De surcroît, aveuglée par les prouesses du monstre qu’elle croit encore contrôler, sa capitainerie n’en finit plus de pousser les moteurs à fond en hurlant si fort «Progrès ! Progrès !», qu’elle parvient à couvrir le vacarme de l’eau s’engouffrant dans les brèches béantes. Seule une panne totale des moteurs pourrait encore éviter le naufrage.

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De la bataille contre le système épisode II


Le 3 novembre 2011 – Source entrefilets

Jérôme Bosch

Jérôme Bosch

Une étude suisse permet de mieux comprendre la mécanique du Système et d’identifier les prédateurs qui prétendent le contrôler. Cette étude a été mise en perspective par l’écrivain Jean-Paul Baquiast dans un texte très éclairant qui démontre notamment que l’attitude très critiquée des Indignés se refusant à proposer des solutions toutes faites en remplacement du Système dont ils réclament l’abolition, est pourtant parfaitement cohérente. Étrangement, il apporte une forme de caution scientifique à un mouvement largement gouverné par l’intuition. L’ensemble de ce texte, dont nous avons surligné les passages les plus importants, offre une suite particulièrement utile à notre essai «De la bataille contre le Système».

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Dmitry Orlov : Les limites de la propagande


Par Dmitry Orlov – Le 28 Avril 2015 – Source Club Orlov

Comme Paul Craig Roberts l’a récemment signalé, le gouvernement américain est en train de lancer une guerre totale contre la vérité. Ceux qui expriment des opinions contraires à la ligne du parti de Washington sont étiquetés comme une menace. Finalement, ils pourraient se trouver charriés vers l’un des camps de concentration que Halliburton (ancienne société de Dick Cheney) a construit pour 385 millions de dollars. Mais cela peut prendre un certain temps. En attendant, nous pouvons nous attendre à beaucoup d’autres développements, moins dramatiques. En effet, certains d’entre eux sont déjà en cours. Ici, ils sont, classés par ordre de gravité.

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De la bataille contre le Système épisode I

Jérôme Bosch

Jérôme Bosch

Le 23 juillet 2013 – Source entrefilets

19/04/2010 – Récemment, un ami ulcéré par une situation dont j’ignore encore aujourd’hui le détail, s’était plongé dans La Guerre de guérilla du Che avec une énergie combattante. Je lui avais alors humblement fait remarquer que l’hyper-puissance technologique et communicationnelle du Système rendait désormais impossible toute révolution par des moyens classiques, fussent-ils aussi honorablement inspirés que ceux du Che, et qu’il fallait plutôt réfléchir à la rédaction d’un nouveau manuel de guérilla qui viserait non plus à l’affrontement armé, mais à un travail de termites en quelque sorte, avec pour objectif l’effondrement du Système sur lui-même, sa dissolution. Pragmatique, il me demanda de lui donner l’ABC de ce nouveau manuel, ce dont je fus bien incapable. Mais cela devait amorcer le texte ci-dessous, où figurent quelques pistes.  

Le narratif 

 

1.Les démocraties libérales représentent le degré le plus élevé et indépassable des formes possibles d’organisation sociale. Il n’y a pas d’alternative.

2. Les valeurs occidentales sont le fruit d’un héritage historique obtenu de haute lutte après des siècles de barbarie. Ces valeurs sont les plus élevées qui soient, les plus respectueuses et bénéfiques pour les collectivités et les individus.

3. L’Occident est soucieux de permettre à tous les peuples de la terre de sortir de la pauvreté et d’accéder à la liberté grâce à la promotion de son modèle démocratique.

4. L’Occident œuvre pour la paix dans le monde.

5. L’évolution de notre civilisation tend toujours vers le mieux.

6. Le capitalisme et son économie de marché ne sont pas parfait, mais ils sont perfectibles et sont de toute façon le seul modèle viable, il n’y a pas d’alternative.  

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