Les États du Conseil de coopération du Golfe, dirigé par l’Arabie saoudite, vont disparaitre dans l’oubli


Par Moon of Alabama – Le 5 juin 2017

Encouragée par le soutien des États-Unis, l’Arabie saoudite a lancé une campagne pour subordonner finalement le Qatar au statut d’État client. Le plan a maintenant atteint un point culminant. Il y a quelques heures, Bahreïn, l’Égypte, les Émirats arabes unis et l’Arabie saoudite ont rompu tous leurs liens avec le Qatar.

Tous les espaces terrestres et aériens ont été fermés au trafic qatari et les routes terrestres coupées. Tous les Qataris devront quitter ces pays dans les 14 jours. Les diplomates qataris n’ont que 48 heures.

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La Russie devient le premier fournisseur d’or noir à la Chine


La fin de la domination du dollar n’est pas une abstraction pour la Russie et la Chine. Elle a commencé. La Russie récolte les bénéfices de pouvoir se passer du dollar pour vendre son pétrole


RIPar RI Staff – Le 18 mai 2017 – Source Russia Insider

Dollar slayers

Les tueurs du dollar

En janvier, il a été révélé que, pour la première fois, la Russie avait dépassé l’Arabie saoudite en 2016, pour devenir le plus grand fournisseur de pétrole brut à la Chine.

Selon OilPrice.com, « La Russie est maintenant le premier fournisseur de pétrole brut pour la Chine, un statut qu’elle est très susceptible de conserver pour les années à venir, après avoir bénéficié d’une augmentation spectaculaire de 24 pour cent en 2016. Presque toutes les routes d’approvisionnement vers la Chine ont connu une croissance en 2016. »

Résultat d’images pour "teapot" refineries

« Teapot » raffineries en Chine – breakingenergy©

Certains rapports médiatiques attribuent l’ascendance de la Russie sur le marché de pétrole brut de la Chine à une demande accrue des raffineries chinoises indépendantes, les « teapot », mais cette explication ignore commodément l’éléphant dans la salle : Pékin tourne le dos au dollar et, contrairement aux Saoudiens, la Russie est plus que satisfaite de faire des affaires en yuans.

Comme l’a souligné Paul Goncharoff la semaine dernière :

« Un rapport de l’Agence internationale de l’énergie a montré qu’à la fin de 2015, la Russie a dépassé l’Arabie saoudite, en tant que plus gros exportateur brut en Chine. Le commerce est réglé en rouble / yuan, et non en dollar américain. Les exportations russes vers la Chine ont plus que doublé au cours des sept dernières années, atteignant plus de 550 000 barils par jour et devraient continuer à être solides, notamment via le pipeline de l’Est de la Sibérie et de l’océan Pacifique (ESPO). »

Au début de la décennie, l’Arabie saoudite fournissait 20% des importations de brut chinois, alors que la Russie était en retard, à 7%. Maintenant, les Saoudiens ont été détrônés.

Cela n’a pas eu lieu du jour au lendemain. Même la presse commerciale traditionnelle a compris ce qui se passait.

Comme Bloomberg l’a remarqué en juin 2015 :

« Après l’acceptation récente par la Russie du renminbi en tant que moyen de règlement pour le pétrole, nous espérons que les importations de pétrole par la Chine seront plus importantes », a déclaré dans un courriel Gordon Kwan, chef de la recherche régionale sur le pétrole et le gaz à Nomura Holdings Inc., basé à Hong Kong, se référant à la monnaie chinoise. « Si l’Arabie saoudite veut reprendre sa place de numéro un, elle doit accepter le renminbi pour les règlements pétroliers, plutôt que seulement le dollar. »

La fin de la domination du dollar n’est pas un rêve opiacé d’Edgar Allen Poe. Elle a lieu.

RI Staff

Traduit et édité par jj, relu par nadine pour le Saker Francophone

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Hassan Nasrallah sur la visite de Donald Trump en Arabie saoudite


Par Sayed – Le 27 mai 2017 – Source almanar

Discours du Secrétaire Général du Hezbollah, Sayed Hassan Nasrallah, le 25 mai 2017, à l’occasion du dix-septième anniversaire de la Libération du Sud-Liban

Traduit et sous titré par Sayed

https://www.youtube.com/watch?v=T61X3f1eHMU

https://www.youtube.com/watch?v=YIC_aEwvwyQ

Transcription 

Venons-en au sommet (de Riyad). Premièrement, il a été dit qu’il s’agissait d’un triple sommet [américano-arabo-musulman], alors qu’en vérité, il n’y avait qu’un seul sommet, à savoir le sommet bipartite entre l’Arabie saoudite et les États-Unis, c’est-à-dire entre le Président Trump et le Roi Salmane, et les délégations qui les accompagnaient.

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Donald Trump essaie de s’en tenir au script…


… mais il est sur le point de causer de gros dégâts au Moyen-Orient


Robert FiskPar Robert Fisk – Le 22 mai 2017 – Source independent

À Riyad, Trump ne pouvait pas mentionner l’origine de la plupart des pirates de l’air du 11 septembre ou quelle culte ou croyance sunnite était l’inspiration de Daech, ni quel pays coupait les têtes avec le même engouement que Daech. (Réponse : l’Arabie saoudite). Et quand il est arrivé en Israël lundi, Trump a été confronté à un nouveau protocole de censure : ne mentionnez pas qui occupait les propriétés de qui en Cisjordanie ou quel pays volait scandaleusement et incessamment des terres – légalement détenues par des Arabes – pour les Juifs et les Juifs seulement. (Réponse : Israël).

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Trump : danser avec les loups sur le Titanic


Trump dansant avec les loups


Saker US

Saker US

Par le Saker – Le 26 mai 2017 – Source The Saker

C’est Robert Fisk qui l’a exprimé le mieux : Trump Is About To Really Mess Up In The Middle East [Trump est sur le point de causer de gros dégâts au Moyen Orient]. Après sa décision fantastiquement stupide d’attaquer l’armée syrienne avec des missiles de croisière, Trump ou, devrais-je dire, les gens qui prennent des décisions pour lui, a probablement compris que c’était « fin de partie » pour toute politique américaine au Moyen-Orient. Donc ils ont fait la seule chose qu’ils pouvaient faire : ils ont couru vers les rares qui étaient effectivement heureux de cette agression contre la Syrie, les Saoudiens et les Israéliens. Inutile de dire qu’avec ces deux « alliés », ce qui passe actuellement pour une sorte de « politique étrangère des États-Unis » au Moyen-Orient ne fera qu’aller de mal en pis. Continuer la lecture

Grève de la faim des prisonniers palestiniens


Le discours de Donald Trump était rempli d’hypocrisie et de condescendanceRobert Fisk


Reportage de Russia Today sur la grève de la faim des prisonniers palestiniens qui dure depuis plus d’un mois, et sur le soutien populaire qu’elle reçoit en Palestine occupée et dans le monde.
Traduction et sous-titrage par sayed7asan


Robert FiskPar Robert Fisk – Le 22 mai 2017 – Source independent

Bien qu’il ait prétendu qu’il ne donnerait pas de leçons, le Président a fait exactement cela, affichant un parti pris anti-iranien flagrant, visant à apaiser la nation avec qui il venait de signer un accord d’armes de plusieurs milliards de dollars, aux dépens de la vérité.

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Abou Trump al-Amriki


Par Pepe Escobar – Le 22 mai 2017 – Source Sputnik News via entelekheia.fr

Trump, Arabie Saoudite, armes, ventes, vente d'armes, complexe militaro-industriel, USA, Daech, al-Nosra
Harcelé chez lui dans une guerre sur plusieurs fronts (une « chasse aux sorcières ») menée par de puissantes factions de l’État profond, le président Trump, dans la première étape de son premier voyage à l’étranger, a atterri en grande pompe dans la pire des théocraties totalitaire.

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Les relations américano-saoudiennes tournent-elles au vinaigre ?

Par Gregory Copley – Le 17 Mars 2017 – Source oilprice.com

Trump and Mohammad
Le temps le dira, mais les cris de « victoire à Washington » par le vice-prince héritier et ministre de la Défense, Mohammed bin Salman, semblaient creux et peut-être même apocryphes. Il avait besoin d’un signe de succès quand il est sorti de sa réunion à la Maison Blanche avec le président américain Donald Trump, le 14 mars 2017 : l’Arabie saoudite est à court d’options et pousse ses alliés traditionnels ─ dont certains n’en sont pas satisfaits ─ à manifester de la solidarité, en particulier au sujet des guerres au Yémen, en Irak, en Syrie et en Libye. À une époque où les fortunes économiques du Royaume sont délicates et s’aggravent, cela présage de pressions politiques internes.

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La responsabilité des États -Unis dans la famine au Yémen


Par Catherine Kelly – Le 22 mars 2017 – Source CounterPunch

Photo Gerry & Bonny / CC BY 2.0

 

Cette semaine, au bureau de Voices for Creative Nonviolence de Chicago, ma collègue Sabia Rigby doit préparer son intervention dans un lycée local. Elle doit aller, avec un jeune ami réfugié d’Irak, y parler de la crise des réfugiés provoquée par la guerre. Sabia revient de Kaboul, où elle a participé à la collecte d’informations sur les efforts des Jeunes volontaires de la paix afghans pour apporter de la chaleur, de la nourriture et de l’éducation aux familles qui ont fui la guerre afghane et vivent maintenant dans des camps de fortune.

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Une nouvelle architecture globale, prélude d’un monde multipolaire


Par Wayne Madsen – Le 3 mars 2017 – Source Strategic culture

Jokowi, le président indonésien reçoit le roi Salman, d’Arabie saoudite.

Comme dans une scène de film hollywoodien, le roi saoudien Salman s’est rendu en Indonésie, la nation musulmane la plus peuplée du monde, avec un entourage de 1000 aides et serviteurs, dont dix ministres et 25 princes saoudiens, voyageant à bord de quatre Boeing 747 et de deux Boeing 777. Le président indonésien Joko Widodo a dit que la visite faisait partie du «partenariat stratégique» entre l’Arabie saoudite et l’Indonésie. Salman s’est également rendu en Malaisie, qui a été impliquée dans un scandale politique majeur découlant de l’acceptation par son Premier ministre, Najib Razak, d’un « don » d’un milliard de dollars de la part d’une société publique saoudienne. Les opposants politiques de Razak ont qualifié le cadeau de « pot-de-vin ».

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