L’action anti iranienne de Pompeo à l’ONU va échouer. Pourquoi donc insiste-t-il ?


Par Moon of Alabama – Le 24 juin 2020

Le secrétaire d’Etat américain, Mike Pompeo, fait pression sur les Nations Unies pour prolonger l’embargo sur les armes mis en place contre l’Iran. Dans le cadre du Plan d’action global conjoint, qui a résolu la question du programme nucléaire civil de l’Iran, l’embargo actuel sur les armes doit être levé en octobre.

Les États-Unis, qui ont quitté l’accord sur le nucléaire iranien, utilisent des arguments absurdes pour que l’embargo se poursuive. Les autres membres du Conseil de sécurité de l’ONU, qui ont un droit de veto, rejetteront évidemment cette initiative. Les actions de Pompeo n’ont pas pour but de parvenir à quelque chose. Il s’agit d’une action de campagne électorale destinée à un public national.

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Pour achever l’accord sur le nucléaire iranien, les États-Unis veulent y adhérer de nouveau


2015-05-21_11h17_05Par Moon of Alabama − Le 27 avril 2020

Le 8 mai 2018, les États-Unis ont cessé de participer au Plan d’action global conjoint (JCPOA), dit Accord sur le nucléaire iranien. Le New York Times rapporte que les États-Unis veulent maintenant y revenir pour une raison maligne :

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L’Inde et l’Iran ne sont pas très heureux de l’accord de paix afghan


Par Andrew Korybko − Le 4 mars 2020 − Source One World

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Les gouvernements de l’Inde et l’Iran sont les deux seuls au monde qui ne se sont pas réjouis de l’accord de paix États-Unis-Talibans parce qu’ils réalisent l’énormité de ce qu’ils risquent de perdre à cause du pragmatique rapprochement  américain avec l’organisation à qui ils reprochent d’avoir facilité les attaques terroristes du 11 septembre, mais aucun des deux gouvernements ne peut faire grand-chose pour gâcher le processus de paix même s’ils mettaient leurs efforts en commun à cette fin, et ils seraient tous deux sévèrement condamnés par la communauté internationale comme étant des « États voyous » s’ils avaient pris toute mesure significative dans cette direction.

India And Iran Aren

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La demande qu’a faite l’Iran au FMI illustre le niveau de désespoir atteint par ce pays


Par Andrew Korybko − Le 20 mars 2020 − Source oneworld.press

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L’Iran subit une combinaison entre les lourdes sanctions étasuniennes, le respect de celles-ci par l’Inde, « partenaire stratégique mondial tous azimuts » des États-Unis (anciennement l’un des partenaires énergétiques de premier plan pour l’Iran) par crainte desdites « sanctions secondaires », l’épidémie incontrôlée de COVID-19 dans la République islamique, et les mauvaises réponses apportées par les autorités iraniennes à l’ensemble de ces points. Tout ceci a amené l’Iran au bord de l’effondrement, et l’a rendu assez désespéré pour demander au FMI un prêt d’urgence de 5 milliards de dollars, une demande sans précédent en soixante ans.

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En Iran, bien au-delà du COVID-19, le parlement fraîchement élu a du pain sur la planche


Par Andrew Korybko − Le 25 février 2020 − Source news.cgtn.com

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Les élections parlementaires iraniennes de vendredi dernier ont constitué une victoire éclatante des « principalistes » sur l’ancien gouvernement « réformiste ». La faction « principaliste » est souvent décrite comme « tenante de la ligne dure », ou « conservatrice » par les médias occidentaux, et la seconde est souvent qualifiée de « modérée » par les mêmes.

L’Ayatollah Ali Khamenei, dirigeant suprême de l’Iran, en train de voter lors de l’élection parlementaire du 21 février 2020, à Téhéran. Photo Reuters

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Lire Sun Tzu à Téhéran


Par Alastair Crooke − 15 janvier 2020 − Source Strategic Culture

crooke alastairL’Iran n’en a pas fini. Le général Hajizadeh, commandant de l’IRGC Aerospace Force, a déclaré hier dans un briefing que la récente frappe « était le point de départ d’une grande opération ». Il a également souligné que « les frappes n’étaient pas censées faire des morts : nous avions l’intention [plutôt] de porter un coup à la machine militaire ennemie ». Et le Pentagone dit également que l’Iran a intentionnellement évité les troupes américaines dans ses bases.

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La vision qu’ont les Etats Unis de l’Iran ressemble à une poupée russe


Par Alastair Crooke – Le 20 janvier 2020 – Strategic Culture

crooke alastairLe 17 septembre 1656, Oliver Cromwell, un puritain protestant qui venait de gagner la guerre civile et fait décapiter le roi d’Angleterre en place publique, se déchaîna contre les ennemis de l’Angleterre. Il y a, disait-il au Parlement ce jour-là, un axe du mal étranger dans le monde. Et cet axe – dirigé par l’Espagne catholique – était, au départ, dû au problème qu’un peuple s’était mis au service du « mal ». Ce « mal », et la servitude qu’il engendrait, était dû à une religion – le catholicisme – qui refusait au peuple anglais son goût pour les libertés simples : « … [un mal] qui met les hommes sous contrainte … sous lequel il n’y a pas de liberté … et sous lequel, il ne peut y avoir « aucune liberté venant de la conscience individuelle ».

C’est ainsi que le dirigeant protestant anglais voyait l’Espagne catholique en 1656. Et c’est très proche de la façon dont les grands décideurs américains voient l’Iran aujourd’hui : le mal de la religion – du chiisme – soumettant (pensent-ils) les Iraniens à la répression et au servage. A cette époque, cette lutte idéologique contre le « mal » provenant d’une communauté religieuse imposée (L’axe du saint empire « romain ») a conduit l’Europe à un « quasi-Armageddon », les régions les plus touchées d’Europe ayant vu leur population décimée de 60% pendant le conflit.

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L’Iran, le pétrole et la guerre : la fin de la doctrine Carter ?


Par Ugo Bardi – Le 11 janvier 2020 – Source CassandraLegacy

Le « corridor pétrolier », où se trouvent les plus grandes ressources pétrolières du monde.

Il a été généré par des événements qui ont eu lieu pendant la période jurassique. Ces événements ne peuvent pas être affectés par la politique, mais ils peuvent affecter la politique.

Pendant un certain temps, la situation de l’impasse entre les États-Unis et l’Iran a ressemblé à une scène d’un vieux western : deux hommes armés et ivres se faisant face dans un saloon. Heureusement, les choses se sont calmées et, pour cette fois, il semble qu’aucune guerre contre l’Iran ne soit en vue, du moins à court terme. Peut-être avons-nous eu de la chance, peut-être qu’une divinité bienveillante s’est occupée de la situation, ou peut-être y a-t-il une logique dans ces événements.

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Les grandes entreprises technologiques étatsuniennes rejoignent Trump dans sa guerre contre l’Iran


Par Alan Macleod – Le 13 janvier 2020 – Source Mint Press

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Le géant de la Silicon Valley, Facebook, a annoncé vendredi qu’il supprimerait tous les messages positifs concernant le général iranien récemment assassiné Qassem Soleimani sur sa plateforme et sa filiale Instagram. La raison de cette décision, a-t-il expliqué à CNN, est que les nouvelles sanctions américaines rendent illégale la promotion de tout message soutenant une personne ou un groupe que le gouvernement décrit comme une organisation terroriste. « Nous opérons en vertu des lois américaines sur les sanctions, y compris celles relatives à la dénonciation par le gouvernement américain du Corps des gardiens de la révolution iranienne (IRGC) et de ses dirigeants », a déclaré un porte-parole de Facebook. Instagram avait déjà fermé le compte de Soleimani en avril de l’année dernière, à la suite de la désignation par Trump du Corps des gardiens de la révolution iranienne en tant que groupe terroriste. Vendredi, suite à cette nouvelle, Twitter a suspendu le compte du Guide suprême iranien, l’Ayatollah Khamenei, pour « activité inhabituelle ». Il a été ré-ouvert par la suite.

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L’Iran contrecarre la menace du retour des sanctions de l’ONU


2015-05-21_11h17_05Par Moon of Alabama − Le 20 janvier 2020

Le président américain Donald Trump veut détruire l’accord nucléaire avec l’Iran. Il a menacé les caniches de l’UE-3, l’Allemagne, la Grande-Bretagne et la France d’imposer des droits de douanes de 25% sur leurs exportations de voitures vers les États-Unis, à moins qu’ils ne mettent fin à leur rôle dans l’accord JCPOA.

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