Toujours plus d’ingérence brouillonne en Libye


Moon of Alabama

Moon of Alabama

Par Richard Galustian – Le 28 mai 2016 – Source Moon of Alabama

Penchons-nous sur le dernier festival d’erreurs, en Libye, que nous devons au trio États-Unis/ONU/Royaume-Uni, ainsi qu’au Conseil de la présidence (CP) et au Gouvernement d’entente nationale (GEN) qu’ils ont nommé.

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ATTAC et ses relations avec les puissances globalistes


Par Andréi Kononov – Le 17 mai 2016 – Source katehon.com

A propos d’ATTAC, vous devez savoir plusieurs choses:

1. L’une des principales exigences d’ATTAC est l’imposition de la taxe Tobin, qui ne vise pas à éradiquer la spéculation (ce qui serait la seule solution logique et raisonnable), mais va permettre aux spéculateurs de continuer à pratiquer leurs outrages en échange du paiement d’une taxe… Inutile de dire que cette initiative a le soutien des spéculateurs comme George Soros.
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Comment faire aimer la guerre aux progressistes [1/3]

Préambule

Qui ne connaît pas Avaaz, au moins pour avoir signé une fois une pétition ? Mais qui connaît vraiment Avaaz ? Nous vous présentons, en trois parties, une enquête fouillée sur l'organisation de défense en ligne américaine qui revendique plus de 41 millions de membres dans le monde entier. Or Avaaz a poussé des progressistes à soutenir les guerres humanitaires étasuniennes en Libye et en Syrie par la propagation d’idées lénifiantes, par exemple sur les zones d’exclusion aériennes.

John Hanrahan

Par John Hanrahan – Le 14 avril 2016 – Source consortiumnews.com

Une récente série en deux parties parue dans The New York Times a exposé en détail le rôle crucial que Hillary Clinton, alors secrétaire d’État, a joué dans la décision du président Obama de se joindre à la campagne militaire menée en 2011 par la France et la Grande-Bretagne contre le dirigeant libyen de longue date Mouammar Kadhafi. Les articles du Times expliquent que Clinton porte une grande part de responsabilité pour les conséquences tragiques et toujours plus chaotiques de cette campagne, dans laquelle Kadhafi a été renversé et tué.

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Guerre civile à Tripoli ?


L’Union européenne et les États-Unis veulent, par des moyens coercitifs, forcer la Libye à reconnaître le gouvernement d’union nationale, aiguisant ainsi les contradictions internes.


Par Knut Mellenthin – Le 24 mars 2016 – Source junge Welt

Le diplomate de l’ONU Martin Kobler, dernièrement à Tunis. – Photo: Mohammed Messara/dpa – Bildfunk

Le diplomate allemand Martin Kobler a de nouveau exhorté le gouvernement d’union nationale en exil à Tunis, à installer son siège dans la capitale de la Libye, Tripoli. Cela devrait se passer «très vite», a recommandé l’envoyé spécial du Secrétaire général des Nations Unies, mardi [22 mars] dernier, lors d’une conférence de presse à Tunis. Selon le quotidien en langue anglaise Libya Herald, Kobler a dit que si «les Libyens» ne s’occupent pas bientôt eux-mêmes des problèmes de terrorisme dans leur pays, «d’autres prendront la situation en main». En même temps, il a préconisé que le chef militaire Khalifa Haftar, qui a son quartier général dans la ville de Benghazi, «fasse partie de la solution», en particulier pour reconstituer les forces libyennes.

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Dé-dollarisation : l’histoire d’une monnaie basée sur l’or de Kadhafi n’est pas finie


Le 17 mars 2016 – SputnikNews

Libya descended into chaos following the fall of Colonel Gaddafi, killed by French and British-led NATO forces.
Un échange de courriels déclassifiés entre l’ancienne secrétaire d’État américaine Hillary Clinton et son conseiller Sid Blumenthal montre que Clinton était totalement impliquée dans la conspiration occidentale contre le dirigeant libyen Mouammar Kadhafi et sa  monnaie p
anafricaine le dinar-or, comme le raconte F. William Engdahl.

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État islamique sert de prétexte à une nouvelle agression de la Libye


Moon of Alabama

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Le 18 mars 2016 – Source Moon of Alabama

Il existe actuellement deux gouvernements en Libye. Un gouvernement islamiste modéré à l’ouest de Tripoli et un autre à Tobrouk, dans l’est. Celui de l’est est laïc et reconnu internationalement, mais il est aussi soutenu par des groupes salafistes. Les deux gouvernements ont leur propre parlement et chacun est soutenu par quelques milices. État islamique, encadré par des Irakiens et des Syriens, a pris pied à Syrte, au milieu de la longue côte est-ouest. Il recrute des adeptes en Afrique du Nord et se prépare à saisir les champs pétrolifères les plus proches pour financer son expansion. Continuer la lecture

Le seul succès de l’intervention occidentale en Libye est d’offrir l’occasion d’une nouvelle guerre.


Un des rares bénéfices du bombardement de la Libye va tomber dans la poche des habituels gagnants de cette alliance public-privé que constitue la machine du militarisme sans fin, en lui fournissant un nouveau prétexte pour un nouveau bombardement.


Par Glenn Greenwald – Le 27 janvier 2016 – Source The Intercept

Sarkozy, Cameron et Abdul Jalil célébrant la victoire en Libye, le 15 septembre 2011.

Les jours suivant le bombardement de la Libye par l’Otan ont été une période de grandes congratulations. Tout comme les avocats de la guerre contre l’Irak ont utilisé la capture et l’assassinat de Saddam Hussein comme preuve que leur guerre avait été un succès, les avocats de la guerre contre la Libye ont utilisé la capture et le meurtre brutal de Kadhafi comme une justification de leur décision.

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Libye : La violence impériale n’a pas de fin


Moon of Alabama

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Le 26 janvier 2016 – Source Moon of Alabama

La générosité de l’Empire en matière de violence est sans limites. Après que les États-Unis ont menti au Conseil de sécurité des Nations Unies sur la prétendue menace que Kadhafi représentait pour les manifestants de Benghazi, le Conseil de sécurité de l’ONU a autorisé l’usage de la force pour les protéger. La Russie et la Chine se sont abstenues au lieu d’opposer leur veto. Continuer la lecture

La Syrie va-t-elle connaitre le destin de la Libye, pays qui n’existe plus ?

Préambule

Lorsque l’équipe de France de football gagne un match le pays entier se sent fier, mais lorsqu’une décision politique du gouvernement français a des effets catastrophiques personne ne se sent responsable. De plus les deux principaux instigateurs de la catastrophe libyenne, BHL et Sarkozy, continuent impunément à se promener sur les plateaux télévisés, où les journalistes ne les confrontent jamais à leurs erreurs criminelles ; l’un deux a même le toupet de briguer de nouveau l’investiture suprême sans rencontrer beaucoup de résistance. La France et les Français ne connaissent-ils donc pas la honte ? Le peuple français est-il donc si complice ? Ou alors est-il, tel un junkie, complètement déconnecté de la réalité et totalement apathique ?

Le Saker Francophone

Le 8 décembre 2015 – Source sputniknews

Students march in Green Square in Tripoli, Libya in 1986

© AP Photo/ John Redman

La Libye, largement décrite par des médias complices comme étant la dictature militaire de Kadhafi, a été détruite avec succès en 2011 pour préparer le chemin vers une vraie démocratie. Alors que maintenant les mêmes médias demandent à ce que le président Assad de Syrie soit renversé lui aussi, jetons un coup d’œil à ce que la Libye a perdu et qu’elle n’aura plus.

Contrairement à la croyance populaire, la Libye, que les médias décrivaient comme la dictature militaire de Kadhafi, était en réalité le pays le plus prospère d’Afrique.

Selon le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), avant la campagne de bombardement occidentale en 2011, elle avait l’index de développement humain le plus élevé, le PIB par habitant le plus élevé, le taux de mortalité infantile le plus bas et celui d’espérance de vie le plus haut de toute l’Afrique.

Selon un rapport du PNUD de 2010, l’espérance de vie à la naissance était de 74,5 ans, le taux d’alphabétisation adulte de 88,4%, le taux brut de scolarisation de 94,1%, faisant de la Libye un pays à haut niveau de développement humain dans la région du Moyen Orient et de l’Afrique.

A woman mourns for the Egyptian Coptic Christians captured in Libya and killed by militants affiliated with the Islamic State group, outside of the Virgin Mary church in the village of el-Aour, near Minya, 220 kilometers (135 miles) south of Cairo, Egypt, Monday, Feb. 16, 2015

Une femme pleure la mort des chrétiens coptes tués par EI en Libye de el -Aour le 16 février 2015

«Pendant le bombardement de la Libye par l’OTAN, les journaux occidentaux ont oublié, de manière bien commode, de mentionner que les Nations Unies venaient  de terminer un long dossier louant les réalisations de M. Kadhafi dans le domaine des droits humains», écrit le professeur Garikai Chengu, un professeur spécialiste du Moyen-Orient a l’université de Harvard, dans un article de Foreign Policy Magazine datant de 2013.

«Le rapport des Nations Unies louait la Libye pour son amélioration de la protection juridique de ses citoyens, faisant des droits de l’homme une priorité, améliorant les droits des femmes, l’accès à l’éducation et à la propriété foncière. Durant l’ère Kadhafi l’accès à la propriété foncière était considéré comme un droit humain. En conséquence il n’y avait quasiment pas de personne sans toit ou dormant sous les ponts», ajoute-t-il.

Libyan military soldiers check on an area asLibyan military soldiers check on an area as they battle with Islamic extremist militias in Benghazi, Libya, Thursday, Oct. 30, 2014.  they battle with Islamic extremist militias in Benghazi, Libya, Thursday, Oct. 30, 2014.

Des militaires libyens en lutte contre les extrémistes islamistes à Benghazi © AP PHOTO/ MOHAMMED EL-SHEIKHY

Et le nombre de gens vivant dans la pauvreté y était plus faible qu’aux Pays-Bas.

«Combien de maisons et de ponts libyens ont été détruits par les bombardements de l’Otan ?», se demande alors l’auteur.

 

Libyan women raise red cards during a protest against the national unity government proposed by United Nations envoy Bernardino Leon on October 9, 2015 in Tripoli's central Martyrs Square.

Des femmes libyennes protestent à Tripoli en octobre 2015 contre le gouvernement proposé par les Nations Unies

Un domaine où le conseil des Nations Unies pour les droits humains a particulièrement loué Kadhafi a été celui des droits des  femmes, précise-t-il. «A la différence de nombreuses autres nations du monde arabe, les femmes en Libye avait le droit à l’éducation, le droit de travailler, de divorcer, d’être propriétaire et d’avoir un revenu.»

«Une des premières lois mises en place par Kadhafi dès 1970 a été celle qui garantissait un salaire égal pour un travail égal, seulement quelques années après qu’une même loi soit passée aux États-Unis.»

«De plus, les mères libyennes au travail bénéficiaient d’avantages spéciaux tels que des primes pour chaque enfant, des garderies gratuites, des centres de soins gratuits et la retraite à 55 ans.»

L’éducation dans la Libye de Kadhafi

«Dans la Libye de Kadhafi, l’éducation était un droit humain et était gratuite pour tout les Libyens. Si un Libyen ne trouvait pas de travail après avoir obtenu son diplôme, l’État lui versait l’équivalent d’un salaire moyen de sa profession», nous explique Chengu.

«N’est ce pas ironique que les États-Unis aient bombardé la Libye pour soi-disant répandre la démocratie alors que précisément l’éducation devient de plus en plus un privilège en Amérique, n’est plus un droit, et se termine le plus souvent par un fort endettement ?» se questionne-t-il.

Si un enfant talentueux du pays le plus riche du monde ne peut se permettre d’aller dans les meilleures écoles, nous explique-t-il, alors la société a manqué à son devoir vis-à-vis de cet enfant. En fait, pour la jeunesse du monde entier, l’éducation est un passeport pour la liberté. Donc un pays qui fait payer cher un tel passeport n’est libre que pour les riches, pas pour les pauvres.

Les Libyens ne profitaient pas seulement d‘une éducation et d’un système de santé gratuits, ajoute l’auteur, ils bénéficiaient aussi de l’électricité gratuite et de prêts à taux zéro. Le prix de l’essence tournait autour de 0,14$ le litre et 40 miches de pain coûtaient 0,15$ seulement.

Avec ces chiffres en tête, voici quelques extraits du rapport sur la Libye de Human Right Watch en 2015, qui montre clairement comment ce pays autrefois prospère a sombré dans le chaos.

«Les combats ont causé d’immenses destructions de propriétés, de civils blessés ou morts. Environ 400 000 personnes ont été déplacées dont 100 000 résidents de Tripoli. Plus de 150 000 personnes, dont les étrangers, ont fui le pays. La plupart des ambassades étrangères, les Nations Unies, la Croix-Rouge internationale et les autres agences internationales ont retiré leurs employés et fermé leurs missions en juillet», selon ce rapport.

«Les milices attaquent, menacent, assaillent ou détiennent arbitrairement les journalistes, les juges, les activistes, les politiciens et les citoyens ordinaires en toute impunité. Le manque de protection pour le système judiciaire a entrainé la disparition quasi-totale de la justice dans des villes comme Tripoli, Benghazi, Sebha et Derna.»

«Le manque de contrôle aux frontières et les combats entre tribus ont aggravé la situation sécuritaire, permettant trafic d’humains, de drogues et d’armes en continu à travers les frontières avec le Tchad, le Soudan, l’Égypte et l’Algérie.»

«Le système judiciaire libyen a subi de sérieux revers. Les milices attaquent les juges, les procureurs, les avocats et les témoins, entrainant la fermeture des tribunaux et des bureaux de procureurs à Benghazi, Derna, Sirte et Sebha et le quasi effondrement du système judiciaire. Le ministère de la justice à Tripoli a fermé en juillet à cause des combats.»

«A cause de l’effondrement de la loi et de l’ordre, et du climat d’impunité régnant, les femmes continuent à souffrir de discrimination. Des groupes armés imposent des restrictions aux femmes basées sur leurs croyances idéologiques. Des gardes harassent les étudiantes des universités de Tripoli qui refusent de porter le voile. D’autres sont harcelées alors qu’elles essayent de sortir de Libye sans un gardien masculin

Un nombre record de migrants et de demandeurs d’asile s’embarquent dans une périlleuse traversée de la Libye vers l’Europe, dont 60 000 ont atteint l’Italie rien qu’en 2014. Les opérations de sauvetage de la marine italienne, Mare Nostrum, ont sauvé environ 100 000 personnes embarquées sur des bateaux inadaptés, mais au moins 3 000 personnes ont péri en mer.

Le professeur Garikai Chengu fait remarquer que l’Occident a démontré que des marchés totalement dérégulés et des élections authentiquement libres ne peuvent cohabiter

«L’avidité organisée gagne toujours contre des démocraties désorganisées. Comment le capitalisme et la démocratie peuvent-ils cohabiter alors que le premier concentre richesse et pouvoir dans les mains de quelques uns pendant que la deuxième cherche à répartir richesse et pouvoir entre tous ?»

Donc, s’il n’est pas trop tard, les États-Unis devraient laisser la Syrie tranquille pour qu’elle puisse décider elle-même comment répartir le pouvoir économique parmi les démunis plutôt qu’entre quelques privilégiés.

Muammar Gaddafi

Syrte était la ville d’origine de Khadaffi. Il a été assassiné par l’Otan en 2011

Traduit par Wayan, édité par jj, relu par Diane pour le Saker Francophone

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Un fils du colonel Kadhafi sera t-il le futur chef de l’État libyen?


Par Bernard Lugan – Le 24 septembre 2015 – Source bernardlugan

Le 14 septembre 2015, un coup de tonnerre a retenti dans le ciel serein des certitudes démocratiques européocentrées quand le Conseil suprême des tribus de Libye a désigné Seif al-Islam Kadhafi comme son représentant légal. Désormais, voilà donc un fils du défunt colonel seul habilité à parler au nom des vraies forces vives de Libye…

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