L’Union européenne et les États-Unis veulent, par des moyens coercitifs, forcer la Libye à reconnaître le gouvernement d’union nationale, aiguisant ainsi les contradictions internes.
Par Knut Mellenthin – Le 24 mars 2016 – Source junge Welt
Le diplomate allemand Martin Kobler a de nouveau exhorté le gouvernement d’union nationale en exil à Tunis, à installer son siège dans la capitale de la Libye, Tripoli. Cela devrait se passer «très vite», a recommandé l’envoyé spécial du Secrétaire général des Nations Unies, mardi [22 mars] dernier, lors d’une conférence de presse à Tunis. Selon le quotidien en langue anglaise Libya Herald, Kobler a dit que si «les Libyens» ne s’occupent pas bientôt eux-mêmes des problèmes de terrorisme dans leur pays, «d’autres prendront la situation en main». En même temps, il a préconisé que le chef militaire Khalifa Haftar, qui a son quartier général dans la ville de Benghazi, «fasse partie de la solution», en particulier pour reconstituer les forces libyennes.