Par Paul Craig Roberts – Le 23 août 2017 – Source paulcraigroberts.org

Nous avons appris, bien que nous le sachions déjà, que les médias américains ne sont pas intègres.
Nous avons appris que la gauche libérale / progressiste s’accroche vite à des mythes qui justifient la haine.
Nous avons appris que le mensonge est la marque de l’histoire américaine.
Nous avons appris que certains sites Web que nous pensions être courageux ne le sont pas.
Nous avons appris que la politique identitaire est bien implantée et que la diabolisation des Blancs est maintenant une idéologie qui rivalise en force avec l’idéologie néo-conservatrice qui prétend que les Américains sont des personnes exceptionnelles et indispensables. De toute évidence, nous ne pouvons pas être simultanément à la fois déplorables et les meilleures personnes sur terre.
Nous avons appris que la gauche libérale / progressiste coopérerait avec le complexe militaro-sécuritaire pour abattre un président dont l’intention était de normaliser les relations avec la Russie et de réduire les tensions dangereusement élevées entre les deux grandes puissances nucléaires.
En bref, nous avons appris que les États-Unis sont bien partis pour connaitre des conflits internes et externes.
Paul Craig Roberts
Traduit par Hervé, vérifié par Wayan, relu par Cat pour le Saker Francophone
Par Richard M. Ebeling – Le 7 août 2017 – Source 



Pensez ce que vous voulez de la politique identitaire si controversée des États-Unis ; par rapport à celle de la France, les États-Unis ressemblent à Mayberry, le symbole audiovisuel de l’innocence d’une petite ville. Même si nous avons Black Lives Matter, une résistance massive à un président cherchant à faire respecter les lois existantes sur l’immigration et des émeutes urbaines, en France, les émeutes sont plus importantes et durent beaucoup plus longtemps. Il existe des centaines de milliers de personnes possédant la citoyenneté française mais ne montrant visiblement aucune loyauté envers la nation. Et il existe peu de barrières géographiques entre le pays et les sources de cette immigration débordante. Personne ne peut prévoir avec confiance l’avenir américain, qu’il s’agisse d’une assimilation plus ou moins réussie de grands flux de nouveaux immigrants ou d’un pays transformé dans lequel la division ethnique devient une norme qui sous-tendrait toutes les transactions politiques. Mais quel que soit le sort de la civilisation occidentale, qu’il s’agisse d’une renaissance, ou, comme Pat Buchanan l’a prédit, de sa fin, ce sort sera visible à Paris avant même New York ou Chicago.