La politique étrangère US de Biden sera la même en pire
Par Moon of Alabama − Le 20 janvier 2021
Aujourd’hui, une nouvelle administration américaine entrera en scène. Sur les questions de politique étrangère, elle sera tout aussi décevante que la précédente. La politique étrangère américaine est dictée par des intérêts enracinés. Les mécanismes d’élaboration des politiques à Washington DC s’assurent qu’il s’agira toujours d’une continuité et que tout changement sera lent et seulement mineur.
Je me souviens qu’un soir de l’année 1991, j’étais assis avec quelques amis à la cafétéria du SAIS et que je discutais de l’avenir des États-Unis avec quelques étudiants très intelligents, dont un colonel de l’armée pakistanaise, un capitaine américain ayant servi sur des porte-avions et un diplomate espagnol : nous étions tous d’accord pour dire que « le système » était parfait, pour ainsi dire, et que les États-Unis ne s’effondreraient que si un fort choc extérieur le frappait de plein fouet. Nous étions tous d’accord sur le fait que la combinaison de la meilleure machine de propagande de l’histoire, de la stupidité résultant de nombreuses heures quotidiennes passées à regarder l’Idiot Tube et, par-dessus tout, d’un appareil de répression très efficace, avait donné naissance à une dictature quasi parfaite : celle qui ne donne que l’illusion d’une démocratie et d’un pouvoir populaire.
L’événement marquant de cette ère post-Covid (quel que soit le vainqueur des élections américaines), sera probablement le découplage des États-Unis et de la Chine – découplage technologique au niveau des télécommunications (de la 5G de Huawei) ; découplage au niveau des médias et des plate-formes de discussions chinois ; purge de toute la technologie chinoise aux États-Unis. La déconnection de la Chine d’Internet, des magasins d’applications, des câbles sous-marins et de l’accès aux systèmes américains de stockage de données dans le cloud, dans le cadre du 
Alors que l’attention du monde est absorbée par les changements tectoniques qui se déroulent à travers l’Amérique comme « une tempête parfaite » de guerre civile, et de