Conditionner les Américains à la guerre contre la Russie


Par Ray McGovern – Le 4 septembre 2024 – Source Consortium News

Alors que les tambours battent de plus en plus fort au sujet des menaces présumées venant de Russie, l’administration Biden a aujourd’hui insufflé une nouvelle vie à l’opération de désinformation démystifiée et déshonorée du Russiagate.

Le Russiagate semble être une arme trop efficace pour que les Démocrates puissent y renoncer. Sa première apparition, en 2016, a dangereusement accru les tensions avec la Russie, pays doté de l’arme nucléaire. Mais avec la crise qui s’aggrave aujourd’hui en Ukraine, une répétition du Russiagate élève de manière imprudente le danger à des niveaux insensés.  

Voici ce que le New York Times rapportait aujourd’hui :

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La Pravda Américaine : la Censure pratiquée par Youtube et l’étrange cas de Candace Owens


Par  − Le 26 août 2024 − Source Unz Review

Depuis 45 ans, je lis presque chaque matin le New York Times, ainsi que le Wall Street Journal. Jusqu’il y a une dizaine d’années, je lisais également quatre grands journaux californiens, mais leur déclin les ayant réduits à l’ombre de ce qu’ils furent, je les ai abandonnés, une décision qui a été d’autant simplifiée que le Los Angeles Times et le Sacramento Bee ont arrêté d’être distribués localement sur mon lieu de résidence ; et au vu de l’immense déclin de la qualité de la Gray Lady au cours des dernières années, elle pourrait bien subir le même sort un de ces jours. Dans le même temps, au cours des vingt-cinq dernières années, j’ai équilibré ces sources d’informations matinales très ancrées dans le courant dominant en prenant connaissance d’une très vaste gamme de sites internet d’informations et d’opinions extrêmement alternatifs, dont les publications ont toujours produit une vision très différente des mêmes événements.

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Dans les régimes libéraux, la censure ne veux plus rien entendre…


Par Antonio Terrenzio − Le 3 septembre 2024 − Source Ariana Editrice

Zuckerberg admet candidement qu’il a subi des pressions de la part de l’administration Biden pour censurer les informations gênantes pendant la pandémie. Défendre Durov, c’était bien quand c’était le « dictateur Poutine » qui le poursuivait. Aujourd’hui, tout le monde appelle à le mettre au pilori parce que la France de Macron l’a arrêté pour une gestion trop laxiste du contenu de sa chaîne Telegram. Cette France, d’ailleurs, où la démocratie est suspendue depuis deux mois et où le protégé de Rothschild fait tout pour ne pas confier au Front populaire le soin de former un gouvernement.

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Les États-Unis deviennent une « dictature néolibérale »


Par RT – Le 5 septembre 2024

Maria Zakharova

Les sanctions répétées visant à limiter la liberté des médias russes aux États-Unis témoignent de l’érosion des valeurs démocratiques à Washington, a déclaré la porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Maria Zakharova.

La porte-parole a fait ces commentaires à RIA Novosti en marge du Forum économique oriental à Vladivostok mercredi, quelques heures seulement après que les États-Unis ont mis en place une nouvelle série de sanctions.

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Washington intensifie encore sa guerre contre la dissidence


Par Caitlin Johnstone − Le 10 août 2024

Scott Ritter

Ces derniers jours, les États-Unis ont intensifié leur guerre contre la dissidence politique intérieure de multiples façons, les législateurs américains demandant à l’administration Biden de réprimer les manifestants anti-génocide qu’ils soupçonnent d’influence étrangère, et un journaliste critique de la politique étrangère américaine s’est retrouvé dans le collimateur de la loi de plus en plus militarisée de Washington sur l’enregistrement des agents étrangers (FARA).

Le FBI a perquisitionné le domicile de l’ancien inspecteur en armement de l’ONU Scott Ritter, un critique virulent de la politique étrangère américaine à l’égard de la Russie.

Consortium News rapporte :

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Tianenmen. De la crise sociale au putsch avorté


Puisque tous les 4 juin les médias occidentaux en profitent pour ressortir l’intox du « massacre de Tiennanmen », afin de dénigrer la Chine, les analystes alternatifs en profitent aussi pour tenter de rétablir les faits. Bruno Guigue nous explique ce qu’il s’est réellement passé à Pékin à cette époque.


Par Bruno Guigue − Le 4 juin 2024 − Source Facebook

Dans les années 1980, le rythme des réformes économiques s’accélère. Le retour à l’exploitation agricole familiale et la restructuration de l’industrie sont menés de front afin de transformer l’économie en profondeur. Tout en modernisant méthodiquement l’appareil productif, l’équipe dirigeante débat aussi d’une éventuelle réforme politique. Conduits par Hu Yaobang, secrétaire général du parti, les réformateurs souhaitent une déconcentration du pouvoir, une meilleure répartition des rôles entre le parti et l’État, la mise en place d’une fonction publique professionnalisée. Dans l’esprit de ses promoteurs, cette démarche réformatrice ne remet nullement en cause le système socialiste : elle vise plutôt à le moderniser pour le rendre plus efficace et consolider son assise populaire. Certains intellectuels, toutefois, vont plus beaucoup loin. Ils introduisent dans le débat les notions de «démocratie» au sens occidental et de «pluralisme» au sens de compétition pour le pouvoir. Dans les universités, les plus audacieux mettent en cause la légitimité de la «dictature» exercée par le parti. A la fin de l’année 1986, l’équipe dirigeante semble divisée en deux camps. D’un côté les «réformateurs» entendent poursuivre résolument la modernisation économique tout en assouplissant progressivement le système politique. D’un autre côté les «conservateurs» sont partisans du maintien d’une économie planifiée et d’un puissant secteur public. Ces anciens compagnons de Mao craignent que l’affaiblissement des prérogatives du parti, sous prétexte de «réforme démocratique», n’ouvre la voie à une crise du système et ne finisse par compromettre les principaux acquis du socialisme.

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Gaza nous montre la différence entre les méchantes autocraties et les démocraties libres


Par Caitlin Johnstone – Le 30 avril 2024

Nous entendons toujours parler des conflits internationaux comme étant une bataille entre les démocraties libres et les autocraties maléfiques. Quelle est la différence entre une démocratie libre et une autocratie maléfique ? Prenons l’exemple de la situation à Gaza pour mieux comprendre cette distinction.

Dans les autocraties, les dirigeants commettent des génocides pour des raisons haineuses et racistes, alors que dans les démocraties, les dirigeants commettent des génocides pour des raisons nobles et justes.

Dans les autocraties, la police est appelée à disperser les manifestations d’étudiants pour assurer la sécurité du gouvernement, alors que dans les démocraties, la police est appelée à disperser les manifestations d’étudiants pour assurer la sécurité des étudiants.

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Salir l’« ennemi ». Une typique psyop étasunienne


Par Moon of Alabama − Le 4 mai 2024

Voici un exemple de psyop étasunienne assez typique, cette fois-ci contre la Chine.

Le 20 avril, le New York Times, en collaboration avec certains médias allemands, publiait ce titre à sensation :

Les meilleurs nageurs chinois ont été testés positifs à un médicament interdit, puis ont remporté l’or olympiqueNew York Times

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Les téléspectateurs de chaînes câblées ont une attitude biaisée à l’égard de la guerre de Gaza, selon une enquête


Par Ryan Grim − Le 30 avril 2024 − Source The Intercept

Les Américains qui s’informent principalement par le câble sont les seuls à penser qu’Israël ne commet pas de génocide à Gaza, selon une nouvelle enquête qui a examiné la relation entre les attitudes à l’égard de la guerre et les habitudes de consommation de l’information.

L’enquête met en évidence des tendances qui sont devenues de plus en plus évidentes : Les téléspectateurs du câble soutiennent davantage l’effort de guerre d’Israël, sont moins enclins à penser qu’Israël commet des crimes de guerre et s’intéressent moins à la guerre en général. En revanche, les personnes qui s’informent principalement par les médias sociaux, YouTube ou les podcasts se rangent généralement du côté des Palestiniens, pensent qu’Israël commet des crimes de guerre et un génocide, et considèrent que la question est d’une grande importance.

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