Retour à l’envoyeur


Par Gary – Le 7 septembre 2015 – Source cluborlov

Crédit Mark Bryan

L’empire américain a tué quelque 40 millions 20 millions de personnes [Voir la note de rectification :Ndt] depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale (selon John Stockwell) [Pas de confirmation évidente de ce chiffre, NdT], a supprimé les avancées sociales populaires dans des dizaines de pays, a renversé et assassiné leurs dirigeants et a organisé et formé des escadrons de la mort d’extrême-droite qui ont assassiné et torturé leurs citoyens. Al-Qaïda et ISIS, à eux deux, sont en grande partie des inventions américaines. Pendant ce temps, les gens aux États-Unis peuvent apprécier d’avoir presque le revenu le plus élevé par habitant dans le monde, la paix, l’harmonie et la consommation de masse depuis des décennies, jusqu’à récemment en tout cas, tout en semant le chaos à l’étranger. Mais il n’y a pas eu de conséquences négatives pour les États-Unis, jusqu’à son déclin économique récent.
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Un sinistre état des lieux pour un terrible dénouement

«...Mais je ne peux nier l’émergence inéluctable de la contre-violence, provoquée par la myopie et l’avarice des mandarins néolibéraux. La paix et l’harmonie n’embraseront peut-être pas la Terre entière si nous y parvenons, mais si nous ne destituons pas les élites dominantes, si nous ne renversons pas l’ordre néolibéral, et si nous ne le faisons pas rapidement, nous sommes perdus.» Chris Hedges 

Par Chris Hedges – Le 3 septembre 2015 – Source Le Partage

Christopher Lynn Hedges (né le 18 septembre 1956 à Saint-Johnsbury, au Vermont) est un journaliste et auteur américain. Récipiendaire d’un prix Pulitzer, Chris Hedges fut correspondant de guerre pour le New York Times pendant 15 ans. Reconnu pour ses articles d’analyse sociale et politique de la situation américaine, ses écrits paraissent maintenant dans la presse indépendante, dont Harper’s, The New York Review of Books, Mother Jones et The Nation. Il a également enseigné aux universités Columbia et Princeton. Il est éditorialiste du lundi pour le site Truthdig.com.

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Israël : pourquoi l’attaque sur le nucléaire iranien n’a pas eu lieu

Note du Saker Francophone 

Article intéressant pour celui qui récemment expliquait tranquillement la politique US en Europe. Ainsi les pauvres Israéliens seraient sans autre options que celle d'une hypothétique frappe au dernier moment ? Au delà du fait que les Iraniens n'ont probablement pas de programme nucléaire qui n'est qu'un moyen détourné pour l'Occident de justifier les sanctions, quel est l'intérêt pour cet analyste bien intégré au Système de montrer au grand jour la faiblesse d'un allié aussi sensible ?

On peut interpréter cela comme un signal pour calmer les volontés guerrières de certains faucons à Tel-Aviv leur demandant de garder le contrôle de leur nerf après l'accord récent avec l'Iran. Ou est ce que ce Mr Friedman ne serait pas en train de virer sa cuti, devenir anti-Système à l'insu de son plein gré

A lire avec bien sûr les pincettes d'usage mais l'auteur utilise toute une série d'arguments intéressants pour étayer sa thèse. Il s'agit toujours de la position d'un Think-Tank américaniste très proche des pouvoirs US. Je vous laisse lire entre les lignes.

Par George Friedman –  Le 24 août 2015 – Source https://www.stratfor.com

Résultats de recherche d'images pour « centrale nucléaire iran free »

Le 21 août, la chaîne israélienne de télévision Channel 2 a diffusé un enregistrement de Ehud Barak, ancien ministre de la Défense et ancien Premier ministre d’Israël, disant qu’à trois reprises, Israël avait prévu d’attaquer les installations nucléaires de l’Iran, mais a annulé les attaques. Selon Ehud Barak, en 2010, le chef de cabinet israélien de l’époque, Gabi Ashkenazi, a refusé d’approuver un plan d’attaque. Les membres du cabinet israélien Moshe Yaalon et Youval Steinitz se sont retirés d’un autre plan, et en 2012 une attaque a été annulée parce qu’elle coïncidait avec des exercices militaires américano-israéliens prévus et une visite à suivre du Secrétaire à la Défense US, Leon Panetta.

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Interview Daniele Ganser [1/7]

-Présentation
-Le réseau Gladio en Europe


Interview en français de Daniele Ganser, à Bâle, en avril 2015.

Petite encyclopédie des faits et gestes de la CIA et de l’Otan depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale jusqu’à nos jours


Note du Saker Francophone

Nous profitons de cet article pour vous présenter 2 nouveaux éléments dans l'espace informationnel capté par le Saker Francophone:
 - Daniele Ganser, un historien suisse polyglotte qui travaille sur l'énergie, la guerre et la paix d'un point de vue géostratégique
 - Usfprod, une petite boite de production qui a produits cette interview, et d'autres, que l'on peut retrouver sur sa chaine Youtube, dont une excellente sur l’État et les banques entre Etienne Chouard et Myret Zaki. 

Les séquences vidéo ne sont pas éditées mais elles sont disponibles (en licence CC) pour ceux qui souhaiteraient travailler avec.

Séquence 01 – 1′33″

  • présentation
  • champ d’étude
  • travail de thèse sur les armées secrètes
 Séquence 02 – 4′48″

  • sources utilisées
  • Gladio en Italie
  • Andreotti et Cossiga
  • Armée secrète en Belgique
  • et dans le reste de l’Europe
  • OTAN, MI6 et CIA
Chapitre Suivant

 

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L’Occident répand l’idiotie intellectuelle universelle

Andre Vltchek

Par Andre Vltchek – Le 21 août 2015 – Source CounterPunch

Est-ce qu’un dictateur pourrait désirer mieux? La population entière de l’Empire, ou presque, pense maintenant de la même manière!

La population est instruite dans les écoles et le personnel des universités est composé d’enseignants et de professeurs soumis et lâches.

La population est informée par des centaines de milliers de journalistes et d’analystes serviles. Il n’y a pratiquement pas d’écart par rapport au récit officiel.

Félicitations, l’Empire occidental! Vous avez réussi là où d’autres ont échoué. Vous avez obtenu une obéissance et une discipline presque absolues, une servilité totale.

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Les Banques centrales corrompent l’économie réelle

Paul Craig Roberts

Paul Craig Roberts

Par Paul Craig Roberts et Dave Kranzler – Le 23 août 2015 – Source paulcraigroberts

Assistons-nous à la corruption des banques centrales? Observons-nous les pouvoirs de création monétaire des banques centrales, utilisés pour faire monter les prix des marchés boursiers au bénéfice des ultra-riches?

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L’éléphant dans le magasin de porcelaine


La crise économique réveille enfin les médias dominants. Quelle est la prochaine étape?

«… Le consensus général parmi les enquêteurs économiques alternatifs semble être que 2015 sera l’année de déclenchement des événements et des fantaisies mortelles.» Brandon Smith

Note du Saker Francophone

Comme tous les analystes indépendants, Brandon Smith ressent cette fin d'année 2015 comme un moment propice au déclenchement d’événements majeurs. On continue de suivre son raisonnement sur les collusions entre élites supra-nationales et sur la transmission du pouvoir à un cercle élargi bien au delà de Washington. Les mois à venir seront sans doute riches d'enseignements ... ou pas selon la poursuite implacable de la grande crise d'effondrement du Système.

Par Brandon Smith – Le 19 août 2015 – Source alt-market

L’année dernière, quand les analystes économiques alternatifs avertissaient que le prix des matières premières et du pétrole, baissant juste après le début de la diminution du QE3, étaient des signaux assourdissants annonçant une baisse de tous les autres indicateurs financiers, la réaction générale dans le courant dominant était que nous sur-réagissions, que nous étions paranoïaques et que la secousse était temporaire. Peut-être que les faits ont besoin de se répéter pour prouver que ce n’est pas de la paranoïa et qu’ils sont vraiment là pour vous frapper.

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Planification centrale et liberté ne pourront jamais coexister


Par Brandon Smith – Le 13 août 2015 – Source alt-market

La personne moyenne est étatiste, qu’elle le réalise ou non. Il est important que les militants de la Liberté le reconnaissent et l’acceptent parce que la vérité sur nos limites en tant que mouvement détermine les types de solutions dans lesquelles nous devrions finalement mettre notre temps et notre énergie. Le fantasme d’une grande marche finale de la majorité éveillée et consciente, aux portes du pouvoir, n’est qu’un fantasme. Certaines personnes pourraient faire valoir qu’en se donnant plus de temps, un tel événement pourrait être organisé ou pourrait se produire spontanément. Mais ces gens semblent oublier que l’immédiateté de toute crise inspire une nouvelle prise de conscience et que seul un certain pourcentage d’une population donnée peut couper ses liens de complaisance. Avec plus de temps vient souvent plus de complaisance, pas moins.

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La réalité économique rattrape les fantaisies du marché

«...Le travail de la Fed est de détruire l'économie américaine et le dollar, pas de les sauver. Cela explique pourquoi la Fed continue de nier la tourmente économique et fonce à corps perdu dans un scénario de hausse des taux, même si personne dans les médias ne le leur a demandé. [...] Pour toute personne ayant un sens critique, la fin de partie est claire : la centralisation totale est le but, et la peur économique est l'outil qu'ils espèrent utiliser pour y arriver [...] Ce n'est qu'en admettant qu'il y a une fin à la fantaisie, une fin douloureuse, que nous serons en mesure d'aider à déterminer notre future réalité.» Brandon Smith

Par Brandon Smith – Le 7 août 2015 – Source alt-market

Dans l’esprit d’une personne schizophrène, les éléments internes de la fantaisie (positifs et négatifs) sont rendus manifestes dans la psyché et projetés sur le monde réel. Souvent, les images fantasmées de l’esprit ne sont pas simplement des images pour eux. Plutôt, ce qu’ils imaginent devient inconsciemment la réalité. Leurs facultés d’observation deviennent tellement limitées, soit en raison d’une réaction à un traumatisme ou simplement d’une incapacité inhérente à faire face, qu’ils ne peuvent pas déchiffrer la différence entre réalité et fiction. Une personne pourrait continuer comme ça pendant un certain temps si tous ses besoins sont assumés par quelqu’un d’autre. Mais au moment ou le soutien se termine (et ça vient toujours), les réalités de la nécessité, sans mentionner l’offre et la demande, referont surface. On ne peut pas vivre dans un monde schizophrénique indéfiniment.

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Stratégie en temps réel : duel avec un ennemi en mouvement


«Qui connaît l’autre et se connaît lui-même peut livrer cent batailles sans jamais être en péril. Qui ne connaît pas l’autre mais se connaît lui-même, pour chaque victoire, connaîtra une défaite. Qui ne connaît ni l’autre ni lui-même, perdra inéluctablement toutes les batailles.» Sun Tzu : L’Art de la guerre


Par Philip Bobbitt – Le 1er Juillet 2015 – Source stratfor

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Préambule

Comprendre l'ennemi et le connaître. Les gars de Stratfor ne sont pas des brutes épaisses bas de plafond. Ils ont une vision et il vaut mieux la connaître pour pouvoir l'anticiper. Ce think tank s'est rendu récemment célèbre pour avoir, par l'intermédiaire de son directeur Georges Friedman, décrypté les buts de guerre américains en Europe

Ce think tank agit dans la mouvance du Chicago Council ou Council on Foreign Relations d'où sortent de nombreux dirigeants américains depuis cent ans comme Ford ou  Brzeziński. C'est une mouvance  plus ancienne et plus manipulatrice que les néo-conservateurs va-t-guerre de l'ère Bush-fils. A prendre bien sûr avec le recul nécessaire.

Le Saker Francophone

La stratégie, c’est comme une rue à double sens. Mais de nombreux commentateurs agissent comme si la formulation d’une stratégie est de même nature que la résolution d’un problème d’échecs. Les problèmes d’échecs sont des arrangements construits artificiellement sur un échiquier où le but est de trouver une série de mouvements qui ne laisse à l’autre côté aucune place pour échapper à un échec et mat en trois ou quatre coups. Les sortes de conflits qui nous assaillent ces jours-ci, cependant, sont plus que le jeu d’échecs lui-même, mais un jeu dans lequel il n’y a pas de séries continues et prédéterminées de mouvements qui garantiront la victoire à chaque fois. Chaque nouvelle situation dépend des actions du camp adverse, comment nous réagissons à eux, comment ils répondent à nos réactions, et ainsi de suite.

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