En tant que principal organe de propagande poussant à la Nouvelle guerre froide, The New York Times dépeint la vie en Russie dans les teintes les plus sombres, mais cette représentation biaisée déforme la réalité d’un pays de plus en plus dynamique, comme Gilbert Doctorow la voit.
Par Gilbert Doctorow – Le 7 aout 2017 – source Consortium News
Le séjour de cinq semaines dans notre maison à la campagne russe approchait de sa fin lorsque j’ai reçu un courriel d’un ami en France qui me demandait de commenter un article du New York Times intitulé « Les villages russes et leur mode de vie sont ‘en train de disparaitre’. »
L’article répond certainement aux attentes de ses éditeurs en peignant une image sombre du déclin et de la chute de la campagne russe, conformément à ce que l’auteur considère comme des tendances démographiques très défavorables, dans l’ensemble de la Fédération de Russie. Le fait que ses propres statistiques ne justifient pas une telle généralisation (une perte nette de population de quelques milliers de décès par rapport aux naissances, en 2016, pour une population de 146 millions) ne l’a visiblement pas beaucoup gêné. L’auteur n’explique pas non plus pourquoi ce qu’il a observé dans un village situé hors des sentiers battus, dans le nord-ouest de la Russie, précisément dans la région encore pauvre de Pskov, donnerait un compte rendu fiable de la vie paysanne dans tout le vaste territoire qu’est la Russie, le plus grand État-nation au monde.
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