La stratégie globaliste : utiliser des gauchistes et des provocateurs pour faire enrager les conservateurs et les diaboliser


Par Brandon Smith – Le 23 août 2017 – Source alt-market.com


Le faux paradigme gauche / droite est souvent un concept mal compris. Beaucoup de gens qui en sont conscient, ont parfois tort de croire l’idée qu’il n’y a pas de « spectre politique de gauche ou de droite » ; Que tout n’est qu’une farce. C’est incorrect. Dans la société normale, il existe en effet un spectre politique parmi la population en général et cela va du socialisme / communisme / gouvernement fort (gauche) au conservatisme / marchés libres / individualisme / gouvernement faible (à droite). Chaque citoyen se trouve quelque part sur l’échelle entre ces deux dynamiques. Le spectre gauche / droite est en fait réel pour une personne moyenne.

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L’attaque de Barcelone et l’avenir de l’Espagne et de la Catalogne


Robert FiskPar Robert Fisk – Le 25 août 2017 – Source CounterPunch

Sauf si vous êtes Catalan – ou Espagnol – vous avez peut-être raté les signes d’une grave division politique derrière le massacre de Barcelone. Les rapports internationaux ont presque délibérément esquivé les éléments délicats de l’histoire. Nous avons été invités à rester bouche bée devant l’horreur, la peur et le chagrin provoqués par les meurtriers islamistes, sans nous arrêter un instant au fait que certaines réactions à cet acte de barbarie étaient tout à fait différentes des discours sur « l’unité » nationale et internationale que l’Europe et le monde étaient censés partager.

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Ce serait un mouvement judicieux si l’Irak devenait un médiateur entre l’Arabie saoudite et l’Iran


Par Andrew Korybko – Le 22 août 2017 – Source Oriental Review

Iraq's Muqtada al-Sadr makes rare Saudi visit, Jul 2017
Des rapports contradictoires ont récemment affirmé que l’Arabie saoudite appelait l’Irak à servir de médiateur entre elle-même et l’Iran. L’Agence de presse saoudienne cependant a cité, quelques jours après l’apparition de cette nouvelle, une source qui a violemment nié sa véracité. Il est néanmoins important d’examiner pourquoi ce scénario n’est pas seulement crédible, mais serait également très sage s’il s’avérait vrai. Le milicien et influent chef religieux chiite Muqtada al-Sadr revient d’une visite au Royaume qui a vu des langues s’agiter dans tout le Moyen-Orient, avec des commentateurs incapables de comprendre pourquoi quelqu’un qui satisfaisait tel un stéréotype à toutes les caractéristiques d’un adversaire saoudien était fêté comme invité d’honneur de haut rang par la famille royale. J’ai écrit à ce sujet dans mon analyse sur The Duran intitulée « Est-ce que l’Irakien Al-Sadr devient saudien ? », qui postulait que l’une des raisons derrière le voyage aurait pu être que ce pays centralement positionné entre l’Arabie saoudite et l’Iran proposait sa médiation entre ses deux grands et puissants voisins, avec l’un des acteurs non étatiques les plus symboliquement importants, al-Sadr.

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Le populisme n’est pas mort


Par Bruno Bertez − Le 24 Août 2017 − Source brunobertez.com

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Résumé: Le populisme est une Nécessité historique. Sa défaite récente est provisoire. Pourquoi? Parce que les causes qui lui ont donné naissance sont toujours présentes et même de plus en plus vivaces. Les globalistes/innovationnistes n’ont vaincu temporairement que grâce à une arme , un  artifice colossal: la création monétaire et le crédit.

Par ailleurs les globalistes ont reçu un renfort qui est fondamentalement mystifié, le renfort des gauchistes; et ceci ne durera pas toujours. Les gauchistes et libéraux prendront un jour conscience du fait qu’ils servent de harkis. Je soutiens que malgré une défaite historique le populisme n’est pas mort.
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Terrorisme : le doigt et la Lune


Par Caroline Galactéros − Le 27 août 2017 − Source galacteros.over-blog.com

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fr.sputniknews.com

La terreur ne prend pas de vacances. Levallois-Perret, Marseille, Barcelone, Cambrils, Turku, jusqu’à Surgut en Sibérie… Les plages se vident, les enfants font leurs cartables et taillent leurs mines pour apprendre, grandir, aimer la vie et les autres…, tandis que les islamistes affûtent leurs poignards, bourrent leurs sacs à dos d’explosifs, se ceinturent de Semtex ou de pâte à modeler, louent des camionnettes ou empruntent des voitures pour les détruire. Chacun va donc faire ses devoirs et les services de police et de renseignement feront ce qu’ils peuvent – ce qui n’est pas rien mais ne peut tout –, modernes Sisyphes d’un monde occidental qui s’étourdit dans le déni. Combien d’attentats déjoués en vérité ? Combien à venir ? Doit-on s’y habituer, comme certains responsables politiques osent nous y inviter, comme on accepte sans broncher qu’un cambriolage ait lieu en France toutes les deux minutes ?

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De Gaulle face à la doctrine Hallstein


Par Nicolas Bonnal − Août 2017

J’ai évoqué dans plusieurs textes la résistance du général de Gaulle à l’empire mondial américain. Aujourd’hui on va évoquer le Saroumane allemand qui prépara sa défaite au cours des années soixante. Je n’use pas du nom Saroumane par hasard. Comme je l’ai expliqué par ailleurs, Tolkien haïssait leur Europe comme le Commonwealth britannique.

Je le cite dans mon livre à ce propos : « For I love England (not Great Britain and certainly not the British Commonwealth » (grr!). Le grand homme ajoute : « I do find this Americo-cosmopolitanism very terrifying ».

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Bachar al-Assad : le terrorisme en Europe est la conséquence de politiques irresponsables


Par Sayed – Le 22 août 2017 – Source sayed7asan

Discours du Président de la République arabe syrienne Bachar al-Assad le 20 août 2017, devant les membres du corps diplomatique syrien

Traduit et sous-titré par Sayed

https://www.youtube.com/watch?v=gOSzqM9YAzo

Transcription

[…] Les résultats de cette résistance (de la Syrie) et du prix que nous avons payé (pour cela), ce sont (également) les revirements qui se sont produits dernièrement dans les déclarations occidentales et qui ne se sont pas produits parce que leur conscience humaine s’est réveillée ou a recouvré sa santé, et qu’ils ont (enfin) ressenti que la Syrie était opprimée ou quoi que ce soit de ce genre. L’Occident a fait ce revirement à cause de la résistance du peuple, de l’État et des forces armées (de la Syrie). Et bien sûr à cause du soutien de nos alliés. L’Occident n’a pas fait ce revirement parce qu’il est doté d’éthique ou de morale, parce que nous n’avons jamais rien vu de tel, même avant la guerre. Mais c’est la réalité du terrain en Syrie, et la réalité du terrain dans leurs propres pays qui leur a imposé ce revirement.

Et aujourd’hui, il ne se passe pas une semaine ou un mois sans que se produise un événement (attentat terroriste) qui est la conséquence directe de leur stupidité dans leurs prises de décision et leur soutien au terrorisme dans cette région. Ce sont ces réalités qui leur ont imposé de changer leurs positions, fût-ce de manière partielle et timide, sans conviction, mais ces revirements se sont imposés à eux.

Ce changement de positions ne signifie pas un changement des politiques. L’Occident, comme le serpent, change de peau en fonction de la situation. Au début, ils parlaient de soutien au mouvement populaire, ce mouvement populaire qui n’a jamais dépassé, dans le meilleur des cas, 200 000 personnes payées par l’Occident et le Golfe dans toute la Syrie − un pays de 24 millions d’habitants. Et après s’être efforcés de leur mieux, les armes étant présentes sur la scène mais de manière cachée, à perpétrer des massacres et fomenter la sédition, ils n’ont pas réussi, et sont donc passés au soutien ouvert aux groupes armés mais ils leur ont donné le nom d’« opposition » en guise de couverture, c’est-à-dire qu’ils les ont présentés comme (des factions) politiques, avec une dénomination politique, et ils les ont présentés comme « modérés », c’est-à-dire comme non extrémistes. Ou ils ont utilisé la dénomination politique d’« opposition », pour laisser croire que ce ne sont pas des terroristes.

Lorsque ce projet a échoué et qu’ils ont été exposés pour ce qu’ils sont (des terroristes) aux yeux de l’opinion publique mondiale, et de l’opinion publique régionale et locale dans leurs propres pays, ils sont passés à une autre version, le prétexte humanitaire. Nous sommes actuellement à cette étape. Pour résumer, elle consiste à garder le silence absolu tant que les terroristes avancent ou que ce soit et perpètrent des massacres et des meurtres contre les civils, mais lorsque c’est l’Armée (syrienne) qui fait des avancées aux dépens des terroristes, alors soudain on commence à entendre des cris, des lamentations et de l’intercession afin de nous stopper, au prétexte de slogans humanitaires, d’arrêter l’épanchement de sang, de convoyer de l’aide humanitaire, et d’autres prétextes que nous Syriens connaissons bien. Et leur véritable objectif est de donner l’opportunité aux groupes armés de reformer leurs rangs, de se remotiver, de faire venir du matériel et d’envoyer des renforts pour les aider afin qu’ils puissent poursuivre leurs actes terroristes.

En vérité, toutes les diverses tactiques qu’ils ont employées durant ces étapes n’a jamais pu nous duper, en aucun cas. Dès le premier jour, nous avons reconnu le terrorisme, et dès le premier jour, nous l’avons frappé, durant la première étape, la seconde et la troisième, et nous continuerons à le faire, tant qu’il restera le moindre terroriste où que ce soit en Syrie.

Quant à la guerre médiatique et psychologique qu’ils ont menée durant toutes ces dernières années, elle n’est jamais parvenue, pas à un seul instant, à nous influencer de manière à nous détourner de cet objectif, à savoir combattre le terrorisme ou à nous pousser en direction de la peur ou de l’hésitation. […]

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Fumée et feu


Par James Howard Kunstler – Le 14 août 2017 – Source kunstler.com

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Coucou les « Nazis corn pone » ! 1. Voici venir les tireurs de ficelle. Bon, vous vous attendiez à quoi ?

Avec les différentes autorités de cette culture qui enfoncent sans cesse des notions de « privilège blanc » dans le crâne du public, tôt ou tard, elles étaient sûres de provoquer une réponse des cerveaux reptiliens suivant les ordres de bas niveau de leur cerveau limbique de blanc-becs. Bien sûr, vous ne pouviez pas organiser un acte de provocation plus stupide dans l’État de Virginie, garantissant de faire bondir de rage les bas de plafond du coin, que de menacer d’enlever une statue de Robert E. Lee.
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  1. Insultes contre les paysans politisés du sud des États-Unis, l’ancienne « Confédération ». Corn pone était un gros type de pain fait de maïs aux temps de la Frontière. Note de l’Auteur

Quand les Fake News tuent


Mata Hari, l’espionne qui ne l’a jamais été


Par Ugo Bardi – Le 24 juillet 2017 – Source CassandraLegacy


Un siècle après sa mort, Mata Hari demeure pour nous la figure prototypique de l’espion féminine, un cas extrême de « femme fatale ». Elle est considérée comme quelqu’un qui non seulement séduisait les hommes en convoitant l’argent et le pouvoir, mais aussi pour sa grande envie de les voir s’entretuer par milliers sur les champ de bataille. Mais elle n’a jamais été ce qu’on en a dit. Plutôt, elle a été l’une des premières victimes de ce que nous appelons aujourd’hui les « Fake News », également connues sous le nom de « propagande », un ensemble de techniques de manipulation de masse développées à l’époque et qui ont atteint aujourd’hui la perfection.
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Tout va selon le plan


Orlov

Orlov

Par Dmitry Orlov – Le 22 août 2017 – Source Club Orlov

Si vous regardez la condition contemporaine des États-Unis, il est facile de tomber dans le puits émotionnel des sentiments tristes, de déplorer l’état désolant des choses, de se plaindre amèrement et de maudire son destin. Tout se déglingue ! Est-il possible, dans ces conditions, de continuer à croire en la vision angélique qui prétend que tout est comme cela doit être, dans le meilleur des mondes ? Je l’espère sincèrement ! Il y a, bien sûr, les rationalisations faciles comme « cela pourrait toujours être pire » et « nous ne sommes pas encore morts ». Cependant, peu d’entre nous les trouvons entièrement satisfaisantes. Mais il y a aussi la possibilité beaucoup plus séduisante de comprendre comment nous en sommes arrivés là et où nous allons. Une fois que nous l’aurons compris, nous nous reprocherons brièvement d’avoir espéré autre chose, puis nous nous dirigerons vers des choses plus intéressantes. Cette compréhension n’est pas facilement accessible. Pour beaucoup d’entre nous, il devient de plus en plus difficile de combler le gouffre entre les observations et nos souhaits. Voyons voir !
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