Le populisme n’est pas mort


Par Bruno Bertez − Le 24 Août 2017 − Source brunobertez.com

Résultats de recherche d'images pour « populisme »

Résumé: Le populisme est une Nécessité historique. Sa défaite récente est provisoire. Pourquoi? Parce que les causes qui lui ont donné naissance sont toujours présentes et même de plus en plus vivaces. Les globalistes/innovationnistes n’ont vaincu temporairement que grâce à une arme , un  artifice colossal: la création monétaire et le crédit.

Par ailleurs les globalistes ont reçu un renfort qui est fondamentalement mystifié, le renfort des gauchistes; et ceci ne durera pas toujours. Les gauchistes et libéraux prendront un jour conscience du fait qu’ils servent de harkis. Je soutiens que malgré une défaite historique le populisme n’est pas mort.

Pourquoi? Parce qu’il n’est pas contingent, ce n’est pas un hasard de l’histoire, non il est une nécessité historique. Le populisme est l’autre branche de la dialectique du mouvement de nos sociétés vers leur avenir.

Je soutiens qu’il n’est pas vaincu, parce que ces dernières années le camp d’en face, le camp du bien, le camp de la modernité a reçu des renforts qui ne sont que temporaires, des renforts artificiels qui ne sauraient rester longtemps de son côté. Le camp du bien a reçu des renforts en  munitions, c’est l’arme monétaire et des renforts en troupes, c’est la cohorte des harkis gauchistes.

Parce qu’il n’est pas un caprice, une lubie ou un vice dans la tête des citoyens, le populisme  est la cristallisation d’une nécessité, il est l’incarnation de forces qui sont générées par le mouvement de nos sociétés. Le « plus » de ce que l’on appelle le « progrès » appelle le « moins » de la résistance au progrès, le « plus » de la modernité produit immanquablement le « moins » du conservatisme.

L’histoire en tant que lutte des contraires pour faire advenir quelque chose de supérieur, pour faire advenir un dépassement se manifeste, se cristallise autour de ce type d’opposition. Mais il est évident que ce qui apparaît le fait dans un contexte culturel donné, est déformé, impur, sali: ce qui apparait est entouré de sa gangue, de sa merde . Ici, ce qui se donne à voir  comme force de résistance apparait sous une forme inférieure, ou plutôt  infériorisée, une forme ringarde, méprisée, démonisée, l’extrême droite nationaliste des pays développés ou l’extrémisme islamique des pays arriérés.

La confusion, le désordre dans lequel nous vivons depuis quelques années a plusieurs émergences; le terrorisme de l’islamisme archaïque, la montée des partis d’extrême droite, le vote Brexit, l’élection de Trump, la dislocation du bipartisme, la montée de la haine sociale, tout cela est le reflet d’un combat à mort, celui des forces sociales et politiques qui s’affrontent au nom de cette contradiction.

Le populisme est l’incarnation impure, dévalorisée  des forces de résistance qui défendent l’ordre ancien, l’ordre national. L’ordre volontariste du politique tel que nous l’avons connu avant. Ces forces s’opposent aux tendances fortes, puissantes, presque irrésistibles qui dominent notre époque: à savoir la globalisation et l’innovation véhiculées par l’inconscient, non volontaire du marché. Et singulièrement par la forme dévoyée que prend le marché, sa forme financière.

La clef de l’issue du combat est à notre sens américaine ou peut être faut-il inclure le monde anglo-saxon avec la Grande Bretagne car c’est lui qui gère la forme  financière qu’a pris le Marché .

La sélection de Trump exprime maladroitement la révolte/résistance  du système ancien, celui de l’imperium et de l’état-nation. La sélection de Trump a eu et a une portée mondiale, car elle porte en elle, en concentré tout le combat du « America first » contre le « Global first ». Elle exprime la force encore puissante de l’attrait de l’hégémonie chez les peuples et chez les gouvernants politiques. Il est vrai que les politiciens dans leur for intérieur savent bien qu’ils ne doivent leur position de pouvoir et donc leur trône qu’à l’existence des états-nations.

Les oppositions mondiales et locales que Trump suscite et les combats qu’il  provoque, par leur violence et leur dangerosité pour la stabilité sociale montrent que nous sommes au cœur des contradictions de la modernité, au cœur des antagonismes. Non nous ne sommes pas dans le circonstanciel, nous sommes dans le fondamental. Dans la lutte à mort.

Ces combats tracent de nouvelles délinéations des forces, délinéations paradoxales car tout intervient dans des univers mystifiants: ainsi on voit les forces de globalisation, d’innovation, les forces de marché, bref les forces de l’extension de l’exploitation capitaliste  s’allier aux forces gauchistes , aux antifa, aux « liberals », aux progressistes , bref s’allier à toux ceux qui ont beaucoup à perdre, pour lutter contre le peuple profond, qui défend ses acquis, ses conquêtes sociales, ses avantages acquis, son identité de peuple et de classe. Les globalistes, sans conviction idéologique de droite ou gauche utilisent les harkis de la gauche, les jeunes qui n’ont rien,  pour imposer en fait un ordre super-capitaliste du marché, ordre super-capitaliste même plus régulé par le politique, dominé par la partie la plus dure de la classe ploutocratique: sa pointe financière!

Nous sommes dans le même mouvement historique que celui que nous avons connu lors de la deuxième partie du 19e siècle (exemple l’imposition la République en France) , ou les marchands du temple ont fait alliance avec les forces de « gauche » pour renverser les monarchies et mettre au pas l’Église, lesquelles s’opposaient à l’extension du marché.

Depuis la crise de 2008 qui est une crise de reproduction du système, les économies mondiales sont soumises à une pression sans précédent sous les coups de boutoirs conjugués des rouleaux compresseurs que sont la globalisation et l’innovation. Ces deux rouleaux compresseurs laminent nos systèmes de prix et leur composante principale: les salaires.

Un nouvel ordre mondial des valeurs, des prix et des salaires se fraie un chemin par le commerce international, par les exportations, par les investissements délocalisés, par les transferts de technologie, par les phénomènes migratoires etc. C’est un mouvement de fond, un mouvement tectonique qui engloutit peu à peu, qui engloutirait peu à peu tout notre système de prix et de valeur des patrimoines si il était laissé à lui même sans opposition.

Globalisation et innovation par le vecteur de la concurrence créent une tendance lourde, très lourde à la baisse de toutes les valeurs y compris et surtout celle du travail. Il  est de plus en plus productif, le coût de reproduction de la main d’œuvre chute sans cesse;  et celui du capital également, lui qui est de plus en plus rapidement périmé. C’est la fameuse tendance à la déflation contre laquelle les autorités monétaires essaient de lutter en  se fixant des objectifs de hausse des prix minimum de 2%. Le moyen utilisé étant, la tentative de dilution de la monnaie, son avilissement en continu. C’est l’objectif moderne tombé du ciel, d’inflation de 2%.

Les élites et leurs fondés de pouvoir, les banquiers centraux ont parfaitement vu la dialectique de la situation et elles œuvrent ensemble à essayer de dépasser les contradictions.

La soumission au marché et à la modernité impliquent l’exposition aux tendances déflationnistes, à la dévalorisation et à la destruction du capital ancien, mais l’isolement n’est pas une solution, pas pour le capital et encore moins pour le financier: il faut continuer à participer au commerce et aux échanges globaux, sinon on est largué! On est au cœur de la contradiction qui mine le Trumpisme; le capital dominant aux USA a besoin de la globalisation pour durer, se mettre en valeur et survivre, mais ce faisant il fait naître un besoin de protection, une demande de protectionnisme qui ne peut pas être satisfaite car elle serait suicidaire. Trump est le reflet de cette contradiction.

Le dollar ne peut être monnaie mondiale, monnaie de réserve que si la globalisation continue, mais en  même temps, il faut que  les USA continuent d’être l’Empire! Donc il faut marier le feu et l’eau. Faire cohabiter les contraires c’est nommer Mnuchin aux affaires, c’est à dire Goldman Sachs et en même temps proclamer que l’on va faire le Mur, le fameux Mur, le symbole. Macron fait la même chose d’ailleurs: il fait la Loi Travail pour se soumettre au marché global et flexibiliser, assouplir  les échines des travailleurs, mais il va faire campagne en Europe pour s’opposer à la concurrence des travailleurs déplacés venus de l’est!

En clair, on mystifie en laissant jouer les forces de la globalisation, mais on pousse des cris d’orfraie qui donnent l’illusion d’un protectionnisme et on trompe les citoyens, les victimes, les laissés pour compte de la globalisation. A la limite, la distinction entre les diverses formations politiques ne se joue plus que sur la force et la conviction des cris d’orfraie. Ils sont bidons, ils sont hommages du vice à la vertu, mais intrinsèquement ils sont destinés à faire passer, à faire avaler, la globalisation et l’innovation. D’où la production du concept par exemple d’UMPS, qui recouvre cette mystification d’un accord profond d’une soumission à la globalisation, mais accompagnée de discours différents à titre de cosmétique. D’où le consensus des bien pensants et du camp du bien pour à l’inverse démoniser les opposants à la globalisation et à l’innovation et les rejeter dans les poubelles de l’histoire. On a vu tout cela avec l’affaire montée de toutes pièces ces derniers jours des White Supremacists. Aux USA, on a ressuscité le KU KLUX KLAN! La technique Goebblesienne de provocation pour stigmatiser l’adversaire est toujours efficace, même si peu à peu elle donne trop de visibilité à des forces qui, pour être efficaces devraient rester cachées.

Trump étant en fait totalement neutralisé (et il suffit de regarder ses nominations pour s’en convaincre), sa fonction systémique objective temporaire c’est celle d’agent de provocation. On va lui laisser présider les dîners, les réceptions, parader lui et sa famille et l’échange objectif, peut être même qu’il n’en aura pas conscience, consistera à jouer son rôle de provocateur, de repoussoir. Il y excelle. Trump a un atout sous cet aspect, c’est sa vulgarité et sa capacité a s’y croire! L’ennemi de la globalisation et des élites, le vrai,  donc ce serait un homme intelligent, jeune, qui échapperait à ses maîtres, un homme qui , à la faveur d’une prise de pouvoir retournerait son intelligence et sa compréhension du monde moderne contre ceux qui l’ont promu. Trump c’est l’inverse il a été élu par le peuple et il trahit ce peuple pour ses nouveaux maîtres.

Ce que nous voulons faire passer c’est l’idée suivante: la globalisation et l’innovation sont les forces dominantes de notre époque. Elles se heurtent naturellement aux forces de sens contraire de nationalisme, d’identité et de maintien des acquis. Une partie du monde veut persévérer dans son être et ceci produit une tension dans nos sociétés. Cette tension s’incarne dans l’affrontement entre les classes dominantes et les populistes. Le jeu des politiciens est ambigu: ils sont promus par les globalistes, mais ils savent qu’ils n’existent que si ils sont acceptés par les peuples: d’où leur double jeu de servir leurs maîtres et de tromper les peuples.

On nous parle des millions voire des dizaines de millions dépensés lors des élections, cette question de l’argent, d’où il vient, de la corruption, des fils à la patte, cette question est un leurre. Le peuple sent bien qu’il y a une question d’argent quelque part puisque lui n’en n’a pas et qu’il ne réussit pas  à faire passer ses candidats! Mais il regarde du mauvais côté. L’argent qui sert à acheter les élections ce n’est pas celui qui est utilisé lors des campagnes électorales, non celui là est dérisoire! L’argent qui est le nerf de la guerre dans la maîtrise du système, dans son contrôle c’est celui des banques centrales et celui là il joue par trillions et non par minables dizaines de millions.

Nous en venons ainsi à l’essentiel, le rôle des comparses, des complices des globalistes, le rôle des banquiers centraux .

La vraie arme, la grosse Bertha qui est à la disposition des globalistes que nous devrions appeler aussi innovationnistes pour être plus complets, la vraie arme c’est le crédit.

Le crédit, le levier, la libre disposition de l’instrument monétaire. Avec la libre disposition l’appareil monétaire, de la » printing press » comme l’a dit cyniquement Bernanke qui a eu le culot de dire qu’il avait sauvé notre ordre social, « avec la printing press, c’est avec des centaines de milliards et des trillions que l’on joue! “

Nous avons expliqué que la globalisation et l’innovation se conjuguaient pour faire baisser les prix, les valeurs, aussi bien de revenus que des patrimoines: avec le progrès, avec la concurrence, avec la mise au travail de millions d’habitants des pays sous développés, toutes les valeurs ont tendance à s’affaisser.

La globalisation et l’innovation propagées par la concurrence dévalorisent tout!  Aussi  bien le capital que le travail. Les machines sont de plus en plus productives et les coûts unitaires chutent sans cesse. Et les hommes il en faut de  moins en moins. Pour reproduire leur force de travail il faut dépenser de moins en moins. Ils coûtent de moins en moins cher puisque le prix des produits qu’ils consomment, produits de masse, baisse. Et si il ne baisse pas assez, on rogne sur la qualité grâce aux Lidl et Aldi!

La mission des banques centrales est donc de s’opposer, de réguler les baisses de prix et de valeur. Réguler sélectivement car il faut que la valeur du capital ne baisse pas trop et si possible monte mais que la valeur du travail soit modérée, contenue, bref il faut faire en sorte que la bicyclette ne tombe pas.

C’est un rôle central, c’est le cas de le dire et c’est un rôle dont vous avez pu constater qu’il est concerté; le capital financier sous cet aspect est solidaire, aussi bien l’américain que le britannique ou l’européen ou le japonais ou le chinois. La concertation est parfaite, on l’a vu en 2015 et 2016 quand la bulle chinoise a failli éclater et encore au Japon ou l’Empire du soleil levant a eu l’autorisation de dévaluer ce qui aurait du être stigmatisé comme une attaque, une guerre des monnaies.

Donc le rôle des banques centrales dans le dispositif est de contrer la déflation, de fabriquer de la croissance malgré les tendances déflationnistes, et surtout de maintenir la valeur du capital malgré la tendance à la dévalorisation. Pour cela les banques centrales ont ouvert à fond les robinets du crédit, mis les taux à zéro ce qui avait l’avantage de tuer les rentiers des classes moyennes et de leur clore le bec.  Les banques centrales ont acheté 19 trillons d’actifs financiers et propulsé les marchés financiers grâce au leverage! Elles ont fait en sorte aussi que le système ne chavire pas en facilitant le financement des gouvernements et de leurs politiciens,  elles ont fait en sorte que leurs déficits puissent être financés.

En résumé les banques centrales ont fait leur part de travail:

  • en maintenant une croissance minimum
  • en permettant à la bicyclette économique de rouler
  • en finançant les déficits des gouvernements
  • en incitant au leverage généralisé,  voire en forçant au recours au crédit
  • en faisant léviter le prix des actifs financiers et de l’immobilier pour s’en servir comme collatéral bancaire

La production n’a pas chuté, les patrimoines se sont inflatés, la part des salaires dans les valeurs ajoutées a régressé. C’est, grâce au crédit, une redistribution globale colossale des richesses qui a été opérée!

Présenté autrement, ce qui se produit pour accompagner la globalisation et l’innovation, c’est une utilisation forcenée de l’outil monétaire: la richesse n’est plus créée par la production, mais par le crédit, par les modèles de valorisation, par les marchés financiers. Le crédit doit enfler de façon parabolique afin d’éviter toute contraction de la production, et un gonflement des chiffres du chômage qui renforcerait les populistes. Il va de soi que le crédit ne peut reculer, il ne peut être remboursé, il faut continuer à l’infini.

C’est un cercle infernal dont il est devenu impossible de sortir. Les actions, les obligations, les fonds d’état, l’immobilier, les dérivés doivent se soutenir les uns les autres dans une chaîne infernale afin que la croissance ne chute pas car si elle chute alors tout se révèle: on s’aperçoit que le système ne peut honorer, servir ses dettes, même en ne servant que les intérêts et sans jamais rembourser.

Tout est en quelque sorte soutenu et subventionné: la croissance, les revenus, la valeur des actifs, les gouvernements. Et la pyramide ne tient que par le maintien du support des banques centrales. L’impasse est réelle, elle n’est pas psychologique: il n’y a pas d’issue car l’ensemble des promesses en dollars que l’on ne cesse de créer, et qui s’accumulent n’ont pas et n’auront jamais de contrepartie réelle et de contrepartie en dollars. Il y a trop peu de dollars de base pour l’ensemble des promesses en dollars que l’on crée! Si la machine infernale à  » printer » ralentit les prix des actions et des véhicules de crédit vont baisser de pair, la croissance va ralentir, le service et le remboursement des dettes vont devenir de plus en plus difficile, et ce sera le cercle vicieux des liquidations. Une seule solution, « bailer », sauver,  les détenteurs d’actifs en  créant les dollars qui manquent pour faire leur contrepartie. Car n’oubliez jamais on ne peut vendre que contre du cash et il faut qu’il y en ait. Le run sur les marchés remplacera le run sur les banques de l’ancien temps. C’est le vrai processus qui conduira à l’inflation, on est toujours puni par ou on pêche: on a cru se sauver par l’inflation du prix des actifs et on sera obligé de créer des tombereaux de monnaie pour les soutenir. Ce n’est ni l’inflation des prix des marchandises et des services ni celle des salaires, c’est celle des actifs financiers qui nous détruira. Ou plutôt qui mettra en difficulté les globalistes. La quantité de monnaie qu’il faudra créer à un moment donné se calculera en multiple des masses monétaires actuelles.

Si vous nous avez suivi jusqu’ici vous avez compris ou nous voulons en venir: la globalisation et l’innovation malgré leurs forces déflationnistes et destructrices n’ont pas provoqué la catastrophe  qu’ils devaient logiquement provoquer parce que les forces populistes ont été défaites lors de la première manche du combat et parce que le camp des dominants, le camp du bien, le camp des globalistes a utilisé une arme secrète: le crédit, la printing press.

Vous comprenez aussi que le crédit a ses limites et la preuve en est que les banques centrales se concertent et explorent les moyens de le modérer , elles ont peur de toucher les limites de la fragilité et de l’instabilité financière; elles savent qu’un jour ou l’autre, on va buter, on va trébucher, comme on l’a fait en 2008. Elles savent aussi que le corps social également est instable, on a réussi a tromper beaucoup de gens, à les fourvoyer mais peu à peu les consciences, les prise de consciences se font. Le populisme de droite est facile à contrer en raison des stigmates du passé, mais il apprend et par ailleurs il y a le populisme de gauche, celui de type Corbyn ou Sanders. Si il venait à se développer, les égarés du gauchisme qui servent de harkis aux globalistes pourraient bien retrouver une famille plus naturelle. dans tous les cas le besoin créera la fonction et la fonction créera l’organe.

Bruno Bertez

Note du Saker Francophone

Le dimanche c'est francophone! On profite du repos dominical tant qu'il est encore autorisé pour vous faire découvrir ou pas des auteurs francophones. On a quand même une sacré chance car ils sont nombreux et de qualité. Aujourd'hui c'est le tour de Bruno Bertez qui nous pond un article de référence mêlant 2 grilles de lecture, l'une politique avec le populisme et l'autre financière avec l'analyse de l'action des banques centrales sur le monde de la finance.

Il faut s'accrocher et le lire régulièrement car ces analyses ne sont pas simples à comprendre et demandent un investissement personnel pour en maitriser la logique. On retrouve me même niveau d’exigence que Dedefensa dans un autre domaine mais il peut faire parti des sources vous permettant de façonner votre grille d'analyse globale.

On ne saurait que vous inciter encore et encore à vous construire cette grille, à la personnaliser, à multiplier les sources et les angles d'attaques, financier, géopolitique, politique, historique, énergétique ... Même notre modeste blog n'est qu'une vue parcellaire de la complexité et ne peut, ni ne veut, prétendre à être une source unique.
   Envoyer l'article en PDF