Adresse de Vladimir Poutine au bureau du Service fédéral de sécurité


Le 26 mars 2015 – Source thesaker.is

Vladimir Poutine a pris part à une réunion du bureau du Service fédéral de sécurité. Les participants ont passé en revue les résultats des opérations de ce service et fixé les objectifs prioritaires pour 2015.

Le président de la Russie Vladimir Poutine

Bonjour, chers collègues,

Nous accordons toujours une grande importance au travail des organismes clés en matière de sécurité nationale. Aujourd’hui, dans le cadre de cette réunion de son bureau, nous allons passer en revue les résultats des opérations du Service fédéral de sécurité en 2014 et définir des priorités pour l’avenir.

J’aimerais commencer par vous dire que, comme vous le savez tous, l’année dernière n’a pas été facile. La situation mondiale s’est aggravée. Nous avons observé des tensions croissantes au Moyen-Orient et dans de nombreuses autres régions du monde, tandis qu’un coup d’État provoquait une guerre civile en Ukraine.

La Russie déploie des efforts importants pour réconcilier les parties et normaliser la situation. Nous avons déjà reçu et nous continuons à recevoir des milliers, et même des centaines de milliers de réfugiés, et nous faisons tout ce que nous pouvons pour éviter une catastrophe humanitaire.

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Les événements en Grèce pourraient suivre le scénario chypriote ou argentin


 

Valentin Katasonov

Valentin Katasonov

Par Valentin Katasonov – Le 26 mars 2015 – Source strategic-culture

On peut décrire la position de l’actuel gouvernement grec par rapport à l’avenir du pays par ni guerre ni paix, si par guerre on entend la sortie de la Grèce de la zone euro et par paix le maintien du pays dans celle-ci. Toutefois, indépendamment de la position de la Grèce dans l’Union européenne, il lui est possible de s’écarter des sévères recommandations des créanciers étrangers.

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Le fixing du marché de l’or à Londres est mort
Attendez-vous à de sérieux remous sur le système financier mondial


Valentin Katasonov

Valentin Katasonov

Par Valentin Katasonov – Le 23 mars 2015 – Source strategic-culture

les Rothschild contre les Rockefeller

La fermeture du London Gold Fix (LGF), le 20 mars est une grande nouvelle. Le premier fixing de l’or à Londres a été réalisé en 1919; il y avait encore un court chemin à parcourir jusqu’à son centenaire. Son système de fonctionnement était assez simple. Cinq des principales banques de l’époque ont décidé un processus de fixation du prix de l’or pour atteindre un équilibre entre l’offre et la demande. Le fixing de l’or a fourni un taux reconnu qui a été utilisé comme référence pour la valorisation de la majorité des produits à base d’or et leurs dérivés dans l’ensemble des marchés mondiaux. Il y avait cinq banques et des courtiers pour constituer le London Bullion Market Association – LBMA. London Gold Market fixation Ltd. exerçait le contrôle administratif.

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Comment Poutine peut gagner la guerre économique contre l’Ouest

Par Tyler Durden – Le 18 mars 2015 – Source zerohedge

Quels sont les objectifs de la guerre économique mondiale contre la Russie? L’Ouest débranchera-t-il la Russie du système bancaire SWIFT ? L’Europe et les USA imposeront-ils plus de sanctions contre la Russie ? Qu’est-ce qui arrive aux prix du pétrole ? Le président syrien Bashar al-Assad se rendra-t-il ? Ce sont les questions, parmi d’autres que Pravda.Ru a posées dans une interview avec Ron Holland, l’auteur de nombreux livres à succès.

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Bloomberg, pas le Kremlin : malgré les sanctions, la Russie se relève

Par Matthew A. Winkler – Le 22 mars 2015 – Source thesaker.is

Les sanctions destinées à punir la Russie pour avoir arraché la Crimée à l’Ukraine il y a un an étaient censées nuire aux affaires russes. Et c’est le cas. Les actions russes, obligations et matières premières ont connu la pire performance en 2014 de tous les marchés émergents.

C’était avant. Maintenant l’image est en train de changer, avec des investisseurs recommençant à favoriser la Russie en 2015. Le rouble, qui était devenu la monnaie la plus volatile du monde l’an dernier après l’accaparement de la Crimée par le président Vladimir Poutine, se stabilise. Les fluctuations de sa valeur se sont rétrécies cette année, plus que n’importe laquelle des trente autres devises les plus échangées.

Source: Bloomberg

Jusqu’à présent, les investisseurs dans les titres d’État libellés en roubles russes ont gagné l’équivalent de 7 cents sur le dollar (7%) cette année, tel que mesuré par l’indice obligataire local Souverain Bloomberg Russie. En revanche, quiconque détient une dette publique similaire sur les marchés émergents a perdu 1,1% depuis le début de l’année.

Le tableau est encore plus rose pour les détenteurs d’obligations d’entreprises privées en Russie; ils ont eu un rendement total de 7,3% depuis le 1er janvier 2015, en tête des gains de l’indice des obligations des sociétés privées des marchés émergents tel que calculé par Bloomberg. Et tandis que les actions des marchés émergents mondiaux mesurés par l’indice MSCI Emerging Market ont gagné 1,7% cette année, les 50 actions russes de l’indice Micex sont en hausse de 11,9% – mieux que le Standard & Poors 500 ou tout autre marché nord-américain.

La valeur relative du rouble aide à comprendre pourquoi il y a des signes de confiance en Russie. Bien que le rouble reste la plus volatile des 31 devises les plus échangées cette année, ses sautes s’amenuisent. Cela est visible dans la volatilité occasionnelle, une mesure des paris des traders sur le changement de la valeur de la monnaie au jour le jour. Après avoir bondi à la fin de 2014 au milieu de la crise en Ukraine, le rouble fluctue maintenant comme en 2009.


L’économie semble également rebondir. Environ 78% des entreprises russes dans l’indice Micex ont affiché une croissance annuelle des ventes supérieure à leurs équivalents mondiaux, même si les actions de ces sociétés russes étaient à la traîne de leurs concurrents internationaux, selon les données compilées par Bloomberg. Ceci est compatible avec une amélioration depuis de deux ans de la compétitivité des entreprises russes.

Une raison possible de la croissance ? Les sanctions. Suite à l’indisponibilité des produits étrangers, les Russes devaient consommer des produits locaux.

Malgré toutes les perturbations causées par les sanctions, les entreprises russes représentés dans l’indice Micex sont plus rentables mesurées par les marges Ebitda  (bénéfice avant impôts, dépréciation et amortissement) que le reste des sociétés incluses dans l’indice MSCI Emerging Market mondiale.

Un certain nombre de sociétés russes surpassent leurs pairs mondiaux. Magnit PJSC, qui exploite une chaîne de supermarchés discount avec une capitalisation de $16 milliards sur le marché, vaut la peine d’être notée. La croissance des revenus du détaillant en un an était 31,66%, dépassant largement l’augmentation de 0,87% des ventes de ses concurrents mondiaux. Novatek OAO, un producteur indépendant de gaz naturel dans l’ouest de la Sibérie au chiffre d’affaire de $22,8 milliards , est un autre exemple. La société a vu ses ventes augmenter de 19,5%, comparativement à 0,76% pour la moyenne des autres entreprises de son secteur au niveau mondial. Et puis il y a Rosneft, une marque internationale pétrolière pesant $41 milliards qui produit en Sibérie occidentale, à Sakhaline, dans le Caucase du Nord et dans l’Arctique, qui fait état d’une croissance annuelle des ventes de 18,26% lorsque ses concurrents internationaux révèlent un accroissement du chiffre d’affaires de seulement 0,76%. Quelle que soit la façon de calculer, les actions de ces sociétés ne coûtent pas cher.

Source: Bloomberg

Les investisseurs mondiaux sont-ils optimistes quant à la résilience des entreprises en Russie ? Il semble que oui. Les actions les plus remarquables du plus grand fonds indiciel US qui suit les compagnies russes – plus de 90% de ce fonds est composé de compagnies russes – ont bondi de 5% cette année. Dans le même temps, un fonds indiciel qui représente un indice du flux des capitaux circulant avec la Russie montre une augmentation de 27%. L’aventure ukrainienne de Poutine a conduit à l’instabilité dans la région et les relations avec l’Occident se sont effilochées; mais elle n’a pas détruit la confiance dans les grandes entreprises russes.

Matthew Winkler Matthew Winkler est rédacteur en chef émérite de Bloomberg News, il analyse les marchés

Article original : Bloomberg

Traduit par jj, relu par Diane pour le Saker Francophone

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Pourquoi l’Europe défie-t-elle les États Unis en rejoignant la banque d’investissement chinoise ?

Par Gabriel Domínguez – Le 18 mars 2015 – Source DW

Malgré les pressions américaines, les quatre plus grandes puissances économiques européennes ont décidé de rejoindre la Banque régionale d’investissement chinoise, vue comme une potentielle rivale de la Banque mondiale, sous tutelle américaine. Pourquoi ?

Même si la Chine n’a lancé l’initiative de cette Banque régionale asiatique de développement qu’en octobre dernier, elle est déjà présentée comme une rivale potentielle aux institutions financières établies telles que la Banque mondiale et la Banque asiatique de développement (BAD). Basée à Pékin, la Banque d’Investissement pour l’infrastructure asiatique (AIIB), pour laquelle la Chine a prévu de fournir jusqu’à 50 pour cent des 50 milliards de dollars de capital de départ, est destinée à financer des projets d’infrastructure dans des domaines tels que l’énergie, le transport et la communication en Asie, la région au plus fort taux de développement du monde.

La raison derrière cette initiative est que, compte tenu de l’expansion économique rapide de l’Asie, les institutions financières internationales existantes, telles que la Banque mondiale et la BAD, critiquées par beaucoup comme étant dominées l’une par les États-Unis et l’autre par le Japon, ne peuvent plus satisfaire les besoins de la région en raison de leur capital limité et de l’adoption de priorités différentes.

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Qui profite de la richesse aux États-Unis ?

Par Paul Buchheit – Le 16 mars 2015 – Source ICH

Il y quelque chose de profondément pervers dans une société qui tout en créant trente mille milliards de dollars de nouvelles richesses, nourrit dans le même temps six millions d’enfants supplémentaires avec des coupons alimentaires.

Les médias de masse ne publient que rarement de tels faits. Les super-riches continuent à augmenter leur richesse, aussi tranquillement que possible, et nos membres dirigeants du Congrès ne s’intéressent pas beaucoup aux chiffres, sauf quand il s’agit de coupes budgétaires pour les plus démunis, de subventions aux multinationales ou de fonds pour les contributions à leurs campagnes électorales.

Mais les chiffres ont le pouvoir de révéler la chute dramatique de la classe moyenne durant les trente-cinq dernières années.

1. 138 000 enfants étaient sans abri alors que 115 000 foyers gagnaient chacun $10 millions de plus par an.

Les données récentes ont montré que les 1% les plus riches (115 000 foyers) ont chacun vu leur richesse augmenter chaque année de la somme astronomique de $10 millions par an. Alors qu’ils faisaient le compte de l’argent qu’il possèdent, par une nuit glaciale de janvier, 138 000 enfants, selon le Département du Logement US, n’avaient pas de foyer.

2. Le foyer US moyen paie $400 pour nourrir et habiller les salariés de Walmart, Mc Donald et d’autres travailleurs à bas revenus

L’Institut de Politique Économique rapporte que $45 milliards sont versés annuellement en aide sociale fédérale ou au niveau des États, à des travailleurs gagnant moins de $10,10 de l’heure. Ainsi, le foyer US moyen paye près de $400 à des employés à faible revenus, travaillant dans des industries comme la restauration, le commerce et le soin aux personnes.

L’augmentation de 1 dollar par heure faite par Walmart à grand renfort de publicité, coûtera à la société près de $1 milliard annuellement. Ses profits pour l’an dernier ont avoisiné 25 milliards.

Mais cette sordide histoire est encore pire que cela, car selon ce qu’affirme un rapport de PBS, Walmart a dépensé 6,5 milliards par an en rachat d’actions pour enrichir ses actionnaires, soit approximativement la même somme que celle demandée aux contribuables pour payer les coupons alimentaires, les soins de base (Medicaid), le logement et d’autres programmes d’aide sociale destinés aux employés sous-payés de la société.

3. Alors que $30 trillions de nouvelles richesses ont été créés, le nombre des enfants vivant sur des ticket de rationnement alimentaire s’est accru de 70%.

Avant la récession de 2008, 12 enfants états-uniens sur 100 bénéficiaient de coupons alimentaires. Après la récession, 20 enfants étasuniens sur 100 y ont droit.

Cela fait un accroissement de près de 70 %, de 9,5 millions d’enfants en 2007 à 16 millions en 2014, alors que dans le même temps, la richesse aux États-unis, s’accroissait de $30 trillions. Même avec cet accroissement incroyable de richesse, notre nation n’a pas été capable de garantir la sécurité alimentaire à des millions de ses citoyens les plus vulnérables.

4. En dépit du déclin de la sécurité alimentaire, le programme de coupons alimentaires à été amputé de 8,6 milliards et l’argent à été donné à l’agriculture industrielle.

Alors que de plus en plus d’enfants ont faim, les plus grandes firmes agro-industrielles ont continué à recevoir de l’argent des contribuables pour accroître leurs profits se chiffrant déjà en milliards. La loi sur l’agriculture de 2014 ampute de $8,6 milliards (sur les dix années à venir) le programme de coupons alimentaires, dont la moitié des bénéficiaires sont des enfants. Dans le même temps, $14 milliards sont versés annuellement à 10% des propriétaires des plus grandes fermes.

Désespérés, brisés

Les médias de masse soulignent le rebond de l’économie, la Bourse en folie et la chute du chômage. Mais la Bourse n’a enrichi que 10% des États-uniens, leur donnant des millions de dollars depuis le début de la récession, alors que les nouveaux emplois disponibles sont bien en dessous du niveau de qualification des adultes diplômés et n’offrent bien souvent pas de couverture médicale ni de droit à la retraite. Trop d’États-uniens, autrefois prospères, sont abattus, brisés et attendent vainement que nos dirigeants élus arrêtent de redistribuer notre richesse nationale de cette façon.

Paul Buchheit

Paul Buchheit enseigne les inégalités économiques à la DePaul University. Il est le fondateur et le développeur des sites internet :UsAgainstGreed.org, PayUpNow.org and RappingHistory.org, ainsi que l’écrivain et l’éditeur du livre American Wars: Illusions and Realities (NdT : Les guerres étasuniennes : Illusions et réalités). Il peut être contacté à l’adresse : paul@UsAgainstGreed.org.

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Dernière nouvelle:
Le plan anti-crise de Porochenko a fuité

Le 15 mars 2015 – Source Fort Russ

ADMINISTRATION PRÉSIDENTIELLE UKRAINIENNE
PLAN ANTI-CRISE

1. Emprunter.

2. Emprunter.

3. Emprunter.

4. Emprunter.

5. Tout gaspiller.

6. Acheter un billet pour Londres.

Signé: Porochenko, Président d’Ukraine

Commentaire de J.Hawk (Traducteur du russe à l’anglais)

Je crois que le plan couvre tous les aspects du problème ! Il est seulement difficile de dire si on en est au point 2, 3 ou 4 de sa mise en œuvre, même si le point 5 est en bonne voie d’achèvement !

Traduction de l’anglais Dominique Muselet, relu par jj pour le Saker Francophone

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Maidan 2.0 ? La colère en Ukraine atteint une masse critique

Le 11 mars 2015 – Source Russia Insider

Hyperinflation et chômage inquiètent les Ukrainiens, qui se préparent au pire

Les Ukrainiens se préparent au pire

En conséquence de la chute de la hryvnia, la devise ukrainienne, et de l’inflation galopante en Ukraine, les citoyens achètent maintenant leurs aliments en vrac. En outre, les Ukrainiens auront à débourser plus pour l’électricité à partir du mois de mars. Le mécontentement de la population est au plus haut.

Les Ukrainiens craignent qu’un échec économique similaire à celui vécu en  Union soviétique après l’effondrement de 1991 puisse se répéter. Surtout dans la capitale, Kiev, où l’on fait déjà face à des pénuries alimentaires, à l’hyperinflation et au chômage de masse.

Bloomberg a cité une comptable de 65 ans, à Kiev, Valentina Lozova «Mon entreprise est au bord de l’effondrement et il y a beaucoup d’autres exemples (…) Les salaires n’augmentent pas malgré une inflation en forte hausse et une monnaie en chute libre. J’ai peur de l’avenir».

L’économie devrait se contracter de 12% cette année et l’inflation a augmenté en janvier de 28,5%. L’an dernier la hryvnia a perdu 62% de sa valeur.

«Chaque jour, je peux voir des gens dans les supermarchés qui achètent des sacs de farine et de céréales pour mettre en réserve à cause de l’inflation», raconte Irina Lebiga, 31 ans, qui cherche un acheteur pour son élevage de moutons non rentable à Poltava.

Un chauffeur de taxi, Andriy Zaljeski, rapporte que les parcs de stationnement des hypermarchés sont toujours pleins. Il déclare: «Les gens achètent des choses comme des boîtes de conserve, de la farine, du sucre, des nouilles de sarrasin et du papier hygiénique».

Un économiste de la banque Citigroup, Ivan Chakarov, dit qu’il y a un mécontentement croissant parmi la population. La vie économique va devenir encore plus dure et les promesses de la révolution du Maïdan restent largement insatisfaites.

La population civile de l’Ukraine, déjà accablée par la pauvreté dans de nombreuses parties du pays, paie 40% de plus pour les factures d’électricité depuis mars. Par cette voie, le gouvernement de Kiev satisfait aux exigences du FMI.

L’article original paru dans German Economic News  a été traduit de l’allemand par Anita Zalaldinova pour Russia Insider.

Traduit en français par jj, relu par Diane pour le Saker Francophone

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La dose de came

Par Colonel Cassad – Le 12 mars 2015 – Source cassad-eng.livejournal

2015-03-13_11h25_13

Réception de la barque du FMI par l’Ukraine Bienvenue – Voici le Pain et le Sel

Le Fonds monétaire international a déjà envoyé la première tranche de 5 milliards de dollars d’aide financière à l’Ukraine.

Au total, le pays va obtenir 10 milliards de dollars cette année, a dit, jeudi, le chef de la mission du FMI en Ukraine, Nikolay Georgiev.

Dans le cadre du programme de soutien de l’économie ukrainienne, le FMI fournira 17,5 milliards de dollars au total. En outre, il est prévu une restructuration de la dette de 15 milliards de dollars et une aide de 7,5 milliards des pays du G7. Comme le dit le rapport du FMI, le plan primitif a été élargi à cause du conflit dans l’est de l’Ukraine qui cause de «sérieux dommages à l’économie en diminuant fortement les livraisons de marchandises et en faisant chuter la monnaie nationale». Le 12 février, la responsable du FMI, Christine Lagarde, a déclaré que le montant total de l’aide financière à l’Ukraine serait de 40 milliards de dollars. La somme sera répartie sur quatre ans et proviendra de plusieurs sources. L’année dernière, la dette extérieure du pays a atteint 30 milliards de dollars. C’est un quart du PIB de l’Ukraine. Le Premier ministre, Arsenii Iatseniouk, a déjà indiqué qu’en 2015 le service de la dette coûterait 11 milliards de dollars à Kiev. Dans le même temps, les réserves du pays sont tombées à 5,6 milliards de dollars.

lien : http://lenta.ru/news/2015/03/12/imf/ (en russe).

PS: En fait, comme prévu, le drogué a triomphalement reçu une nouvelle dose, de sorte que ceux qui avaient prévu que l’Ukraine ferait rapidement défaut – à l’automne, l’hiver ou le printemps – devront attendre pour faire paraître des communiqués triomphants sur le spectaculaire effondrement imminent du pays. Tant que la junte sert encore à quelque chose, elle recevra sa dose, mais pas plus que ce dont elle a besoin pour accomplir les tâches prescrites par ses patrons. La remarque typique de Iatseniouk, selon laquelle les habitants de l’Ukraine devaient penser aux générations futures, est une plaisanterie cynique, car il est évident que la génération actuelle des Ukrainiens ne verra rien de bon arriver. Le poids de la dette va augmenter progressivement et se répercuter sur les enfants et les petits-enfants. Sans cet argent, il serait très difficile à Kiev de continuer la guerre, parce que, sans emprunts extérieurs, la guerre provoquerait tout simplement la faillite économique de Kiev. Maintenant qu’ils ont reçu une nouvelle dose, ils peuvent se remettre à faire ce pourquoi ils ont été portés au pouvoir.

Il faut aussi noter que l’arrivée de nouveaux fonds occidentaux aidera la junte à stabiliser un peu la situation sur le marché financier et à mieux préparer la prochaine étape de la guerre. En même temps que l’Ukraine a reçu cet argent, la France, qui a tenu bon sur le Mistral, a également reçu un pourboire. http://www.newsru.com/world/12mar2015/mistral.html (en russe). Pour consoler Hollande les Américains ont commandé un paquebot civil au chantier où le Mistral russe a été construit, alors maintenant Hollande, ce perpétuel indécis, devrait retrouver sa bonne humeur.

Traduit par Dominique Muselet, relu par jj pour le Saker Francophone.

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