Vladimir Poutine répond à une question agressive sur la démocratie en Russie


Par Sayed – Le 5 juin 2017 – Source en.kremlin.ru

Extrait de la vidéo de l’interview accordée par Vladimir Poutine à la présentatrice vedette de NBC, Megyn Kelly, en marge du Forum économique international de Saint-Pétersbourg

Traduit et sous-titré par Sayed 

https://www.youtube.com/watch?v=M1jQEkvzDPA

Transcription 

Megyn Kelly :De nombreux Américains entendent le nom « Vladimir Poutine » et se disent : « Il dirige un pays plein de corruption, un pays dans lequel des journalistes qui sont trop critiques peuvent être assassinés, un pays dans lequel les dissidents peuvent se retrouver en prison ou pire. » Quel est votre message aux gens qui croient cela ?

Vladimir Poutine : – Je veux dire que la Russie se développe selon une voie démocratique, c’est indubitablement le cas. Personne ne devrait en douter. La rivalité politique et les autres événements intérieurs qui peuvent s’y produire sont également caractéristiques des autres pays, et je ne vois rien d’inhabituel à ce propos.

Nous avons des rassemblements, des rassemblements de l’opposition. Et les gens ici ont le droit d’exprimer leur point de vue. Cependant, si les gens, en exprimant leur point de vue, enfreignent la législation en vigueur, la loi actuelle, les services de police et de justice tentent évidemment de rétablir l’ordre.

J’attire votre attention sur une chose dont j’ai discuté récemment lors d’un voyage en France et dans mes discussions avec d’autres collègues européens. Nos forces de police, heureusement, jusqu’à présent, n’utilisent pas de matraques, de gaz lacrymogènes ou d’autres mesures extrêmes pour faire respecter l’ordre, quelque chose que nous voyons souvent dans d’autres pays, y compris aux États-Unis [et en France].

En parlant de l’opposition, rappelons-nous le mouvement Occupy Wall Street. Où est-il maintenant ? Les services de police et de justice et les services spéciaux aux États-Unis l’ont démantelé, mis en petits morceaux, et l’ont dissous. Je ne vous pose pas de questions sur la situation en matière de démocratie aux États-Unis. Surtout que la législation électorale est loin d’être parfaite aux États-Unis. Pourquoi pensez-vous que vous auriez le droit de nous poser de telles questions, et, de surcroît, le faire tout le temps, nous faire la morale et (prétendre) nous enseigner comment (on devrait) vivre ?

Nous sommes prêts à écouter nos partenaires, prêts à écouter des évaluations et des bilans lorsque cela se fait de manière amicale, afin d’établir des contacts et de créer une atmosphère commune et de nous consacrer aux valeurs que nous partageons. Mais nous n’accepterons jamais que de telles questions soient utilisées comme un outil de lutte politique. Je veux que tout le monde le sache.

Voilà notre message.

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Voici les faits prouvant le triomphe électoral de Corbyn


Par Jonathan Cook – Le 8 juin 2017 – Source Counterpunch

Si vous avez regardé la BBC le jour de l’élection, vous pouvez être excusé d’avoir en tête ces deux interprétations des résultats de la nuit dernière. Tout d’abord que Theresa May a mené une terrible campagne d’auto-sabotage ; ensuite, que même si Jeremy Corbyn la célébrait, il a en réalité définitivement perdu cette élection.

Ce sont des conclusions auxquelles nous pouvons nous attendre de la part d’une classe d’analystes ayant passé les deux précédentes années à calomnier Corbyn, le prétendant « inéligible », avertissant qu’il n’attirait qu’un petit groupe de gauchistes radicaux et affirmant que le parti travailliste était sur le point de subir sa pire défaite électorale de mémoire d’homme – si ce n’est de toujours. Le message de justice sociale de Corbyn était censé être rejeté par le cœur même du Royaume-Uni.

Regardons donc les résultats du vote et voyons comment le parti travailliste dirigé par Corbyn s’en est réellement sorti.

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Le succès de Corbyn va revitaliser la social-démocratie européenne


Moon of Alabama

Moon of Alabama

Par Moon of Alabama – Le 9 juin 2017

Mes sincères félicitations à Jeremy Corbyn et à l’aile sociale-démocrate du Parti travailliste britannique. Vous avez remporté les élections de juin 2017 contre une énorme résistance des pouvoirs établis, même si Theresa May va, pour l’instant, continuer à diriger le gouvernement. Continuer la lecture

Theresa a raison de dire « Assez, c’est assez ! » : on en a assez d’elle


Moon of Alabama

Moon of Alabama

Par Moon of Alabama – Le 4 juin 2017

Voilà quelques liens sur la Grande-Bretagne, les attaques terroristes et les élections à venir :

 

BBC : les rebelles britanniques attaquent les forteresses de Theresa May à Londres

C’est ce que la BBC aurait dû titrer hier et aujourd’hui. C’est cela qu’elle a titré quand les « rebelles » étaient des « Syriens » et que les attaques se produisaient à Damas. N’était-ce pas objectif  ? Pourquoi changer maintenant de titre ? Continuer la lecture

L’État profond à la manœuvre

... L'assaut contre la présidence de Trump est la plus grande menace pour la sécurité nationale américaine aujourd'hui. 

Stephen F. Cohen


Le maintien de toute relation entre les États-Unis et la Russie est maintenant considéré comme une trahison par l’establishment anti-Trump


RIPar The Real Fly – Le 17 mai 2017 – Source Russia Insider

Stephen F. Cohen

Stephen F. Cohen, professeur d’études russes à Princeton et NYU – un espion russe évidemment – était hors de lui ce soir, dans l’incrédulité absolue à propos de la pathétique insignifiance de la gigantesque chasse aux sorcières lancée contre Trump pour assaillir sa présidence.

Il a déclaré : « Aujourd’hui, je dirais que la plus grande menace pour la sécurité nationale est cette agression contre le président Trump. Soyons clairs, il est accusé de trahison. Cela n’a jamais eu lieu en Amérique, que nous ayons un agent russe à la Maison Blanche. »

Cohen croit que Flynn n’a rien fait de mal en parlant à l’ambassadeur de Russie, expliquant qu’il n’a ainsi fait que son job.

Il a ensuite mis en lumière le fait indélébile qu’il y a une quatrième branche du gouvernement, la communauté du renseignement, qui s’est mêlée des affaires de politique étrangère américaine, entravant les trois autres branches du gouvernement, ajoutant :

« En 2016, le président Obama a conclu un accord avec le président russe Poutine, pour la coopération militaire en Syrie. Il a dit qu’il allait partager les renseignements avec la Russie, exactement ce que Trump et les Russes sont supposés avoir fait l’autre jour.

Notre ministère de la Défense, le Pentagone, a déclaré qu’il ne partagerait aucun renseignement. Et quelques jours plus tard, ils ont tué des soldats syriens, violant l’accord, et ça s’est terminé là. Alors, nous pouvons nous demander qui fait aujourd’hui notre politique étrangère à Washington ? »

Le professeur Cohen a précisé :

« Vous et moi devons poser une question subversive, y a-t-il vraiment trois branches du gouvernement, ou y en a-t-il une quatrième ? Ces services de renseignement. Ce que nous savons, en fait, c’est que Obama a essayé – pas trop – mais il a essayé de forger une alliance militaire avec Poutine, en Syrie, contre le terrorisme et il a été saboté par le département de la Défense et ses alliés dans les services de renseignement. »

Traduit et édité par jj, relu par nadine pour le Saker Francophone

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Seth Rich, Craig Murray et les sinistres bureaucrates du National Security State


Par Mike Whitney – Le 19 mai 2017 – Source Unz Review

Un employé du DNC assassiné à Bloomingdale, Seth Rich.

Pourquoi serait-ce une « théorie conspirationniste » de penser qu’un membre dégoûté du Comité National Démocrate (DNC) ait donné les courriels de la DNC à WikiLeaks, mais que cela n’en serait pas de penser que les courriels ont été fournis par la Russie ?

Pourquoi ?

Quel est le scénario le plus probable ? Qu’un employé frustré ait divulgué des courriers indésirables pour embarrasser ses patrons ou qu’un gouvernement étranger ait piraté les ordinateurs du DNC pour des raisons encore inconnues ?

C’est simple, n’est-ce pas ?

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Des idiots dangereux


Par Paul Robinson – Le 17 mai 2017 -– Source Irussianality

À un moment donné, pendant la campagne présidentielle américaine de l’année dernière, le parti Démocrate a décidé qu’il jouerait la carte russe et accuserait Donald Trump d’être au mieux un idiot utile du Kremlin, au pire un agent russe. Les Démocrates ont ensuite transformé cette carte pour en faire quasiment la pièce maîtresse de leur campagne, répétant sans arrêt ces accusations. Je n’arrive pas à comprendre comment ils pouvaient penser que cette stratégie était la bonne, car elle ne fait que renforcer leur manque de lien avec les électeurs ordinaires américains, mais je suppose qu’après l’avoir répété si souvent ils ont fini par y croire.

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L’Iran parie sur l’avenir avec le réformiste Rohani


Le président en exercice a remporté la victoire contre le conservateur Raisi, avec un taux élevé de participation qui garantit la poursuite de l’ouverture du pays au monde.


Par Pepe Escobar – Le 20 mai 2017 – Source Asia Times via entelekheia.fr

Iran, Rohani,

Dans la bataille électorale récurrente entre les principlists (conservateurs) et les réformistes, les réformistes iraniens ont encore remporté une franche victoire.

Le président de l’Iran, Hassan Rohani, a été plébiscité samedi – avec au moins 56.88% des votes selon le dernier décompte au moment de la publication de cet article, et une part des votes estimée à 20 millions de voix (il en avait obtenu 18,6 millions en 2013).

A la fin, comme prévu, tout s’est joué sur le taux de participation ; plus de 70% dans les villes principales, avec un pic de 78% à Qom – le cœur religieux du chiisme. Un faible taux de participation aurait bénéficié aux intégristes, qui peuvent compter sur une base électorale de « vrais croyants » d’à peu près 20% de voix. Vingt-neuf pourcents de l’électorat iranien se compose de jeunes adultes (18-29 ans) très mobilisés par les élections.

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James Comey perd la partie avec sa fuite qui ne contient aucune information


Par Moon of Alabama – Le 17 mai 2017

Ce texte est la suite des « infobidons » d’hier, suivi d’une histoire sur un mémo de Comey.

  1. Le New York Times en rajoute, sur l’histoire du virus à rançon WannaCry (qui est en fait un des exploits de la NSA), montant en mayonnaise l’affirmation infondée selon laquelle la Corée du Nord est derrière ce piratage : « L’attention se tourne vers des cellules dormantes nord-coréennes qui pourraient être les coupables possibles de cette cyberattaque. » L’histoire, curieusement, ne mentionne même pas la déclaration d’un membre de Google qui indique que les extraits de code que l’on trouve dans ce logiciel sont communs et réutilisés. Au lieu de cela, nous avons une longue élaboration sur la façon dont la Corée du Nord envoie des étudiants à l’étranger pour être formés en informatique et en programmation. Au paragraphe 4, l’histoire affirme :

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