Par Zakhar Prilépine – Source Russia Today
Je suis tombé amoureux de Donetsk. Une ville héroïque, une ville obstinée, une ville beauté.
Quand j’y suis venu pour la première fois, elle paraissait vide, les tirs commençaient pile à 6 heures du matin, des obus tombaient constamment, on menait des combats à l’aéroport ; mais un tramway longeait la rue, péniblement semblait-il. Quelques sombres vieillards y étaient assis, le wattman était sévère, solennel et têtu, il semblait conduire son tram à travers un marais.