Par M.K. Bhadrakumar – Le 8 novembre 2024 – Source Indian Punchline
L’Iran et la Russie sont les deux grands perdants de l’éviction du président syrien Bachar al-Assad, dimanche, par les groupes islamistes sunnites affiliés à al-Qaïda. Assad s’est enfui à point nommé après avoir donné l’ordre qu’il y ait une passation pacifique du pouvoir. La probabilité est qu’il soit en Russie. En tout cas, un recul de la prise de contrôle islamiste en Syrie est inenvisageable.
Les oligarchies arabes de la région du Golfe sont pleines d’appréhension face à la montée d’une variante de l’islam politique qui pourrait potentiellement leur poser un défi existentiel. Sans surprise, ils se sont tournés vers l’Iran, qu’ils considèrent comme un facteur de stabilité régionale, répondant à l’appel de Téhéran aux États de la région à mettre leurs wagons en cercle pour parer au défi des groupes “Takfiri” (nom de code pour al-Qaïda et l’État islamique dans le récit iranien.)