Par Max Blumenthal – Le 27 septembre – Source The Grayzone
Le 24 septembre 2025, le président iranien Masoud Pezeshkian est arrivé en retard à une réunion avec des personnalités anti-guerre américaines en marge de l’Assemblée générale des Nations Unies. Il arrivait d’un tête-à-tête fatidique avec Emmanuel Macron, où il avait tenté d’amadouer son homologue français pour qu’il autorise l’expiration de l’accord nucléaire JCPOA sans instituer de sanctions « snapback ». Le lobbying de Pezeshkian fut infructueux ; les Européens avaient déjà décidé d’intensifier la guerre économique contre Téhéran. Pendant ce temps, Israël se prépare à une autre attaque contre l’Iran avec le soutien américain pratiquement garanti.
« Nul doute qu’ils attaqueront l’Iran. Et nous nous défendrons vigoureusement”, a déclaré Pezeshkian à son auditoire d’environ 25 journalistes, militants et analystes de groupes de réflexion anti-guerre réunis dans une salle de conférence d’un hôtel du centre-ville de Manhattan. Une équipe de démineurs camouflée surveillait à l’extérieur de la salle, tandis que des agents fédéraux à l’air sinistre arpentaient les couloirs.
La session comprenait deux séries de questions et de commentaires des participants, avec deux séries de réponses de Pezeshkian. Le format se prêtait à des réponses généralisées, certaines des questions les plus pointues semblant perdues au cours de la traduction.

La virulente campagne antichinoise qui se déroule actuellement dans les médias français est insensée, dans le sens pathologique du terme : quand quelqu’un est tellement dans l’emprise d’une croyance fanatique qu’il ne peut plus faire la distinction entre les faits et le dogme.
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