Les Républicains ont quatre méthodes faciles pour #RendrePublicLeMémo, ainsi que les preuves pour l’étayer


Ne pas le faire montrerait que leurs accusations sont tout simplement mensongères.


Note du Saker Francophone

Et montrerait que le parti Républicain est aussi pourri de la tête que le parti Démocrate et utilise les mêmes mensonges éhontés. Ce texte prolonge et analyse celui que nous avons publié le 22 janvier.

Par Glenn Greenwald et Jon Schwarz – Le 20 janvier 2018 – Source The Intercept

L’un des abus les plus graves et les plus préjudiciables du pouvoir étatique est d’utiliser les services de renseignements à des fins politiques. C’est pourquoi, depuis sa création, The Intercept s’est concentré sur cette question.

Nous considérons donc comme intrinsèquement sérieuses les stridentes mises en garde de politiciens qui prétendent que le FBI et le ministère de la Justice ont abusé de leur pouvoir d’espionnage à des fins politiques. Les médias sociaux, hier soir et aujourd’hui, ont été inondés de déclarations incendiaires et assez dramatiques, maintenant émises par les Républicains du Congrès, au sujet d’une note de quatre pages alléguant des abus présumés dans le cadre de la Foreign Intelligence Surveillance Act (FISA) pendant les élections de 2016. Ce mémo, qui est encore secret, aurait été rédigé sous la direction du président de la Commission permanente de la Chambre des représentants sur les renseignements, le représentant républicain Devin Nunes. Elle a été lue par des dizaines de membres du Congrès après que la commission a voté pour mettre cette note à la disposition de tous les membres de la Chambre des représentants afin qu’ils l’examinent dans une salle spécialement désignée pour examiner les documents classifiés.

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« Explosif », « choquant », « alarmant »…


… le rapport de la FISA va secouer Washington DC et « va achever l’enquête de Mueller »


Par Tyler Durden – Le 18 janvier 2018 – Source Zero Hedge

L’enfer se déchaîne sur Washington D. C. après qu’un mémo de quatre pages détaillant les abus commis par les tribunaux de la FISA [la loi dite Foreign Intelligence Surveillance Act, NdT] a été mis à la disposition de tous les députés de la Chambre des représentants, ce jeudi. Selon la journaliste Sara Carter, le contenu du mémo est si explosif qu’il pourrait mener à la destitution de hauts fonctionnaires du FBI et du ministère de la Justice et mettre fin à l’enquête menée par Robert Mueller.

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Des indices montrent « des fausses déclarations, la loi bafouée » dans la façon dont le FBI enquête sur les courriels de Clinton


Par Tyler Durden – Le 2 janvier 2018 – Zero Hedge

L’état profond s’est pris un œil au beurre noir et Clinton un autre clou dans son cercueil. The Hill de John Solomon rapporte que les Républicains participant à certaines commissions du Congrès racontent qu’ils ont découvert de nouvelles irrégularités et contradictions dans le rapport du FBI concernant Hillary Clinton et son serveur de courriels.

« C’était une tentative pour cacher la misère, cacher les conclusions » dit Matt Gaetz (R-Fla.), un membre de la Commission juridique du Congrès qui a assisté à la séance d’information de McCabe [le directeur adjoint du FBI, NdT], avant les Fêtes. « Hillary Clinton a manifestement bénéficié de l’aide d’individus pour s’assurer qu’elle ne soit pas tenue responsable. »

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Le jeu américano-russe. Histoire et implications


Par Gordon M. Hahn – Le 5 décembre 2017 – Source Son blog

Les nouvelles « révélations » selon lesquelles Hillary Clinton, son bureau de campagne présidentielle et le Comité national démocrate sont à l’origine du « dossier Trump » largement discrédité, et ont financé ses exécutants, GPS Fusion et l’ancien agent de renseignement britannique Richard Steele, ainsi que la nouvelle selon laquelle un enquêteur du FBI a été retiré de l’injonction à témoigner pour l’empêcher de témoigner sur les pots-de-vin qu’a reçu Clinton pour avoir accordé à la Russie l’accès à 20% de l’uranium américain, ont entrainé une nouvelle vague de démentis. Certains faiseurs d’opinion américains, comme Glenn Beck, affirment que cela démontre que le dossier financé par Clinton, l’affaire de l’uranium et la prétendue collusion de Trump avec la Russie « ne concerne pas Donald Trump et n’a rien à voir avec Hillary Clinton » mais a plutôt à voir avec la Russie. En d’autres termes, l’implication présumée de la Russie avec Trump maintenant et les Clinton avant « a corrompu les deux partis » selon Beck. Les Américains devraient donc en conclure que ni les Clinton, ni les Trump, ni la politique de plus en plus sordide de l’Amérique ne sont à blâmer. Au contraire, une fois de plus, seuls Poutine et la Russie sont à blâmer. Poutine a corrompu la politique américaine, et les Américains n’ont pas pu y faire grand chose. Cela laisse donc de l’espace pour que les Étasuniens continuent à faire la morale à Moscou et au reste du monde, poursuivent les sanctions qui affaiblissent l’économie mondiale et l’expansion de bases militaires dans toute l’Eurasie – la recette pour un désastre mondial.

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Les États-Unis ne sont pas une démocratie car ils ne l’ont jamais été


Par Gabriel Rockhill – Le 13 décembre 2017 – Source CounterPunch

L’une des croyances les plus fortes en ce qui concerne les États-Unis est qu’il s’agit d’une démocratie. Chaque fois que cette affirmation fait l’objet d’une légère mise en doute, c’est presque toujours pour signaler des exceptions préjudiciables aux valeurs ou aux principes fondamentaux américains. Par exemple, les critiques en herbe déplorent souvent une « baisse de la démocratie » due à l’élection d’autocrates clownesques, à des mesures draconiennes de la part de l’État, à la révélation de malversations ou de corruptions extraordinaires, à des interventions étrangères meurtrières ou à d’autres activités considérées comme des exceptions antidémocratiques. Il en va de même pour ceux dont le cadre critique consiste à toujours juxtaposer les actions du gouvernement américain à ses principes fondateurs, à mettre en évidence la contradiction entre les deux et à visiblement espérer sa résolution potentielle.

Le problème, cependant, c’est qu’il n’existe pas de contradiction ou de prétendue perte de démocratie, parce que les États-Unis n’en ont jamais été une…

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Ils ont eu le scalp du général Flynn


Les procureurs s’occupant du Russia-gate ont eu le scalp de l’ancien conseiller à la Sécurité nationale (et lieutenant-général à la retraite), Michael Flynn, pour avoir menti au FBI. Mais cette affaire montre surtout combien ce « scandale » va dangereusement trop loin, écrit Robert Parry.


Par Robert Parry – Le 1er décembre 2017 – Source Consortium News

Michael Flynn

Les partisans du Russia-gate sont enchantés de la déclaration de culpabilité de l’ancien conseiller à la sécurité nationale du président Trump, Michael Flynn, pour avoir menti au FBI à propos de conversations préalables qu’il avait eu avec l’ambassadeur russe, avant la passation de pouvoir, mais l’affaire devrait surtout alarmer les véritables défenseurs des libertés civiles.

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Des vétérans du renseignement étasunien remettent en question les preuves d’un “piratage russe”


Par Veteran Intelligence Professionals for Sanity (VIPS) – Le 24 juillet 2017 – Source Consortium News

MEMORANDUM POUR : Le Président

De : Veteran Intelligence Professionals for Sanity (VIPS) 

SUJET : Le « piratage russe » ne serait-il pas plutôt une copie faite de l’intérieur ?    

Résumé

Les enquêtes techniques au sujet du « piratage russe » des ordinateurs du Comité national démocrate (DNC) de l’année dernière révèlent que, le 5 juillet 2016, les données ont été fuitées (et non piratées) par une personne ayant un accès physique direct aux ordinateurs du DNC, puis ont été détournées pour incriminer la Russie.

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Les mensonges par omission de Comey

"Les démocrates ne combattent pas Trump pour son assaut sur les soins de santé, ses attaques contre les immigrants, son harcèlement militariste à travers le monde, ou même son statut de président minoritaire qui ne peut revendiquer aucun mandat après avoir perdu le vote populaire. Au lieu de cela, ils ont choisi d'attaquer Trump, le président le plus à droite de l'histoire des États-Unis, à partir de la droite, le dénonçant comme étant insuffisamment engagé dans une confrontation militaire avec la Russie ".

Patrick Martin, "Les Russes arrivent! Les Russes arrivent ", World Socialist Web Site

2016-09-24_11h42_10Par Mike Whithney – Le 14 juin 2017 – Source CounterPunch

Non ! Donald Trump n’est pas la cible d’une enquête du FBI, il n’a jamais été la cible d’une enquête du FBI.
Le FBI ne fait pas d’enquête sur Trump pour collusion, relations inappropriées avec un gouvernement étranger, trahison ou autres choses ridicules dont il a été faussement accusé dans les faux médias. En fait, le FBI n’enquête pas du tout sur lui.

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Seth Rich, Craig Murray et les sinistres bureaucrates du National Security State


Par Mike Whitney – Le 19 mai 2017 – Source Unz Review

Un employé du DNC assassiné à Bloomingdale, Seth Rich.

Pourquoi serait-ce une « théorie conspirationniste » de penser qu’un membre dégoûté du Comité National Démocrate (DNC) ait donné les courriels de la DNC à WikiLeaks, mais que cela n’en serait pas de penser que les courriels ont été fournis par la Russie ?

Pourquoi ?

Quel est le scénario le plus probable ? Qu’un employé frustré ait divulgué des courriers indésirables pour embarrasser ses patrons ou qu’un gouvernement étranger ait piraté les ordinateurs du DNC pour des raisons encore inconnues ?

C’est simple, n’est-ce pas ?

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James Comey perd la partie avec sa fuite qui ne contient aucune information


Par Moon of Alabama – Le 17 mai 2017

Ce texte est la suite des « infobidons » d’hier, suivi d’une histoire sur un mémo de Comey.

  1. Le New York Times en rajoute, sur l’histoire du virus à rançon WannaCry (qui est en fait un des exploits de la NSA), montant en mayonnaise l’affirmation infondée selon laquelle la Corée du Nord est derrière ce piratage : “L’attention se tourne vers des cellules dormantes nord-coréennes qui pourraient être les coupables possibles de cette cyberattaque.” L’histoire, curieusement, ne mentionne même pas la déclaration d’un membre de Google qui indique que les extraits de code que l’on trouve dans ce logiciel sont communs et réutilisés. Au lieu de cela, nous avons une longue élaboration sur la façon dont la Corée du Nord envoie des étudiants à l’étranger pour être formés en informatique et en programmation. Au paragraphe 4, l’histoire affirme :

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