Capitalisme et écologie …


… L’écologiste, nouvel idiot utile du « grand capital » ? Comment et pourquoi le capitalisme a fait main basse sur l’écologie


Par Sébastien Leblet − Le 1er mars 2020 − Source Actualité du Monde et …

« Je te soutiens et je t’admire. Je suis de ton côté. »

Christine Lagarde, ancienne patronne du FMI et actuelle gouverneur de la BCE, à Greta Thunberg au Forum Économique Mondial de Davos / Janvier 2019

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Alors que les entreprises de fracturation font faillite, les régulateurs américains leur permettent de réduire les coûts de nettoyage


Par Justin Mikulka – Le 20 décembre 2019 – Source DeSmog

Équipement lourd au bord d’une berge rocheuse dans le cadre des efforts de remise en état par le Bureau américain de gestion des terres et des services forestiers de puits de pétrole et de gaz abandonnés dans l’est des États-Unis. Crédit: Bureau of Land Management

Totalement débordées par leur dette, les entreprises américaines de pétrole et de gaz de schiste passent désormais d’un boom de la fracturation à un boom des faillites. Cette tendance à échouer sur le plan financier a le potentiel pour que le public américain, tant au niveau de l’État qu’au niveau fédéral, soit obligé de payer pour fermer proprement et nettoyer toujours plus de sites de forage.

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D’où vient réellement l’argent derrière le Nouvel Agenda Vert ?


Par F. William Engdahl − Le 27 janvier 2020 – Source New Eastern Outlook

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En à peine plus d’un an, tout le monde semble avoir sauté dans le train en marche du « Nouvel Agenda Vert », consistant à prendre des mesures radicales pour « arrêter » le changement climatique. À présent, la citadelle de la mondialisation économique corpocratique, [Corpocratie (néologisme) : gouvernement dans lequel les grands groupes et les grands cartels bancaires dictent leur loi au-dessus des États, NdT] le Forum Économique Mondial (FEM) de Davos en Suisse, en a fait son thème principal cette année : « les actionnaires [unis] pour un monde soutenable et cohésif  [Stakeholders for a Cohesive and Sustainable World] », avec un accent majeur mis sur des thèmes et slogans comme « comment sauver la planète [How to Save the Planet] ». Bien sûr, parmi les orateurs invités on a pu trouver la jeune activiste suédoise Greta Thunberg. Ce qui est compris par bien peu d’observateurs, c’est la précision d’orfèvre avec laquelle tout ceci est orchestré afin de préparer une réorientation massive des flux mondiaux de capitaux, à l’occasion de laquelle une poignée de géants financiers se repositionne sous nos yeux pour en bénéficier à plein.

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Les coûts externes de l’activité humaine détruisent la planète


Par Paul Craig Roberts – Le 30 décembre 2019 – Unz Review

2015-12-23_11h07_45-150x150Les humains s’exterminent eux-mêmes en exterminant les autres formes de vie. En tant que personne attachée à la pensée libre, je me surprends parfois à me demander si ce dont nous aurions vraiment besoin ne serait pas une forme de contrôle mental, à la Star Trek, pour nous empêcher de détruire la planète pour le profit de quelques-uns.

Les externalités négatives sont négligés par les économistes, et les conséquences involontaires des lois et des décisions politiques – en fait, toute décision, même celles qui semblent très rationnelles – peuvent être surprenantes. Je suis convaincu que les externalités négatives de la production capitaliste dépassent les profits et, dans certains cas, dépassent même les coûts de production. La loi la plus soigneusement étudiée, comme l’entreprise la plus soigneusement planifiée peuvent avoir des conséquences désastreuses. Essentiellement, lorsque les humains prennent des décisions, ils n’évaluent jamais totalement les conséquences de ce qu’ils font.

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Climat et grosses nuées de pognon


Par F. William Engdahl – Le 25 September 2019 – Source williamengdahl.com

2015-02-05_10h48_03Climat : mais qui l’eût cru ? Ces dernières décennies, les méga-corporations et les méga-milliardaires pilotent la mondialisation de l’économie, dont la poursuite de la plus-value et de la réduction des coûts a causé tant de dégâts à notre environnement, que ce soit dans le monde industrialisé ou dans les économies en développement d’Afrique, d’Asie et d’Amérique latine… Et pourtant, ce sont eux les principaux bailleurs de fonds du mouvement « populaire » de décarbonisation en Suède et en Allemagne, en passant par les États-Unis et au-delà. S’agit-il de sursaut de conscience, ou d’un projet plus radical de financiarisation de l’air que nous respirons, et plus encore ?

Image credits : Jeanne Menjoulet – Marche pour le climat du 13 octobre, Paris – Cette image est sous licence  Creative Commons Attribution 2.0 , une licence générique avec quelques restrictions.

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Comment les médias détruisent toute possibilité de débat rationnel sur le climat


Par Roy W. Spencer, Ph. D. – Le 14 septembre 2019 – Le site des climato-réalistes

Greta Thunberg

Une vieille recette utilisée par l’industrie de l’information est que «pour vendre, il faut que ça saigne». Si quelqu’un a été assassiné, c’est une nouvelle. Si personne n’est assassiné il n’y a pas de nouvelle. Voilà qui devrait vous suggérer qu’on ne peut pas compter sur les médias grand public pour être une source impartiale d’information sur le changements climatique.

Il y a maintenant beaucoup d’experts climatiques autoproclamés. Ils n’ont pas besoin d’un diplôme en physique ou en sciences de l’atmosphère. Pour ce qui est de justifier leurs compétences, ils leur suffit d’être «préoccupés» et de faire savoir qu’ils sont «préoccupés» . Ils pensent que l’homme assassine la Terre et veulent que les médias relaient ce message.

La plupart des gens n’ont ni le temps ni les connaissances nécessaires pour comprendre le débat sur le réchauffement climatique. Il s’en remettent donc au consensus des experts sur le sujet. Le problème, c’est que personne ne dit jamais exactement ce sur quoi les experts s’entendent.

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Il n’y a pas d’urgence climatique


Note du Saker Francophone : Face au déferlement médiatique sur la «crise climatique» que l’on observe dans les médias grand public depuis quelques semaines, largement suivi et alimenté par les politiques, nous vous proposons, afin de raison garder, deux textes. Un premier, publié suite à cette note, qui dénonce la soit disant «urgence» de la crise climatique et un deuxième, qui sera publié ce même jour á 12h00, dénonçant l’hystérie médiatique sur ce sujet. Or les lecteurs assidus du Saker Francophone et des autres sites de contre information comprennent maintenant que les médias grand public ne sont pas là pour nous informer mais plutôt pour nous déformer, afin que notre façon de voir le monde corresponde à celui que les propriétaires de ces médias veulent que nous ayons.

Alors pourquoi les élites occidentales tiennent elles tant à nous faire paniquer sur ce sujet ? Déjà parce que pendant que nous pensons que c’est le carbone qui pollue nous oublions les autres vrais facteurs de pollution : le plastique qui inondent les océans, l’hyper consommation et l’obsolescence programmée qui détruisent les ressources naturelles, la contamination des nappes phréatiques par les engrais…Ensuite, l’imposition de la fameuse taxe carbone est un juteux revenu pour les Etats qui ont maintenant bien du mal à en trouver de nouveaux. Puis, l’octroi par les gouvernements de milliards d’euros pour la «reconversion énergétique» est autant d’argent public que des entreprises habituées à fonctionner sur les marchés publics vont pouvoir encore se partager. Enfin et pas des moindres, pendant que les jeunes dépensent leur énergie revendicatrice pour la lutte contre le carbone ils oublient celle, bien plus importante, de la lutte contre les inégalités sociales et la lutte contre les oligarques qui pillent leur pays et le monde, ces mêmes oligarques qui possèdent les journaux qui nous manipulent afin de nous rendre aveugle à leur pillage.

Restons donc ouvert d’esprit sur ce sujet afin d’éviter, une fois de plus, de tomber dans le piège médiatique.

Le Blog de Reynald du Berger – Le 23 septembre 2019.

Un courrier signé par 500 scientifiques et professionnels, dont 40 pour la France et une vingtaine pour le Canada, vient d’être adressé à António Guterres, secrétaire général des Nations unies, ainsi qu’à Patricia Espinosa Cantellano, secrétaire exécutive de la Convention-cadres des Nations unies sur les changements climatiques.

Lancée par Guus Berkhout, géophysicien professeur émérite à l’université de La Haye (Pays-Bas), cette initiative est le fruit d’une collaboration de scientifiques et associations de treize pays. Publiée au moment où l’agenda international place une nouvelle fois le climat en tête des préoccupations, cette «Déclaration Européenne sur le Climat» est destinée à faire savoir qu’il n’y ni urgence ni crise climatique. Elle appelle donc à ce que les politiques climatiques soient entièrement repensées, et reconnaissent en particulier que le réchauffement observé est moindre que prévu, et que le gaz carbonique, loin d’être un polluant, est bénéfique pour la vie sur Terre.

Ci-dessous une traduction de cette lettre.

Professeur Guus Berkhout
Catsheuvel 93, 2517 KA La Haye

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Notes sur la théologie gaïenne : La déesse est-elle un superorganisme ?


Par Ugo Bardi – Le 2 septembre 2019 – Source CassandraLegacy

Un des avatars de la Déesse

La beauté de la théologie gaïenne est que, contrairement à la théologie ordinaire, vous n’avez pas à vous fier uniquement à des rapports de seconde main sur le sujet de vos études. Gaia existe, et vous pouvez la percevoir tout autour de nous. Alors, la question est : qu’est-ce qu’Elle est ou qui est-Elle ?

Comme vous le savez, l’idée moderne de Gaïa en tant que citoyen de l’écosphère terrestre a été développée dans les années 1970 par James Lovelock. Puis elle a évolué en différentes versions et elle a été mal comprise de diverses façons. Par exemple, Toby Tyrrell a écrit un livre entier essayant de démontrer que « Gaïa » n’existe pas. Il n’a réussi qu’à montrer qu’on peut écrire un livre entier sur quelque chose qu’on ne comprend pas du tout.

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Avons-nous réellement besoin de vaches et d’humains génétiquement modifiés ?


Par F. William Engdahl – Le 17 août 2019 – Source Williamengdahl.com

Les scientifiques utilisant la deuxième génération de technologies de manipulation génétique ont modifié l’ADN d’une variété bovine pour qu’elle ne porte plus de cornes. À peu près au même moment, un autre groupe de scientifiques prétend avoir injecté des cellules humaines dans des singes pour créer des chimères, qui sont dans les mythes grecs antiques des êtres moitié lion, moitié serpent. Plus tôt cette année, un groupe de chercheurs chinois avait affirmé avoir délibérément modifié les gènes de clones de singes en y introduisant une perturbation mentale. Ce dont peu de gens se rendent compte, c’est que tout cela se produit en l’absence presque entière de réglementation sérieuse en matière de santé et de sécurité. Est-ce vraiment ce dont l’humanité a besoin à ce stade ?

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Un entretien de Breitbart avec Patrick Moore, fondateur de Greenpeace


Par Robert Kraychik − 7 au 21 mars 2019 − Source Breitbart.com

Session de rattrapage : parce que l'idée écologique a aussi son histoire et ses dérives, nous avons assuré la traduction d'un entretien qui s'est déroulé le 6 mars dernier entre les membres de la rédaction de Breibart.com et Patrick Moore, co-fondateur de Greenpeace en 1971.
Cet entretien, initialement découpé en trois parties, porte évidemment sur des questions d'écologie.

On lira avec intérêt le point de vue de Moore, rien moins qu'orthodoxe comme scientifique, et surtout ses remarques désabusées sur ce qui a constitué, après noyautage de l'organisation par des malthusiens, un passage de l'écologie à l'écologisme, c'est-à-dire une idéologie punitive aux intérêts mal compris, au tournant de 1986.

Le 7 Mars 2019 – Source Breitbart.com

Dans un entretien accordé mercredi [6 mars] au Breitbart News Tonight de SiriusXM, Patrick Moore, cofondateur de Greenpeace et ancien président de Greenpeace Canada, a décrit l’idéologie des « éco-fascistes » contemporains comme étant « contre l’humanité ». Il a également déploré le remplacement de l’ancienne pensée « humanitaire » de Greenpeace par une philosophie qui fait de l’humanité « l’ennemi de la nature ».

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