Dans la guerre entre le judaïsme et la démocratie en Israël, tout est possible


Bibi est par nature prudent, voire timide. Ses ministres radicaux, cependant, ne le sont pas.


Par Alastair Crooke – Le 19 mars 2023 – Source Strategic Culture

Michael Omer-Man écrit : Il y a presque exactement dix ans, une jeune étoile montante du Likoud s’adressait à un public acquis à l’annexion pure et simple des territoires palestiniens occupés, en exposant son projet. Un an plus tard, ce même orateur a énoncé certaines conditions préalables à l’annexion complète. Premièrement, un changement dans la manière dont le public israélien envisage une « solution à deux États » pour la Palestine ; et deuxièmement, une refonte radicale du système juridique « qui nous permettra de prendre les mesures sur le terrain … qui font progresser la souveraineté » . Continuer la lecture

Réinvitons les morts à table – Éloge du culte des ancêtres


Par Laurent Guyénot − Février 2022

L’exemple de l’Asie

Les Asiatiques ne montrent aucun signe d’un désir de mort collectif. Ils sont généralement fiers de leur origine ethnique et de leur nationalité. Je pense que cela a beaucoup à voir avec leur rapport aux ancêtres. Le culte des ancêtres est une partie essentielle des traditions asiatiques, et bien qu’il ait reculé dans les grandes villes, il est encore largement pratiqué. Les anthropologues préfèrent parler de « vénération des ancêtres » ; les morts ne sont pas divinisés, mais on leur exprime respect, gratitude et fidélité, et l’on attend d’eux qu’ils guident et protègent les vivants — ou les réprimandent quand ils agissent mal. Les ancêtres ne sont pas tous bons, mais il vaut mieux vivre en paix avec tous. Honorer les ancêtres n’est pas seulement une coutume religieuse ; c’est une obligation morale, car c’est un prolongement de la piété filiale, qui est considérée unanimement en Orient comme le fondement de la morale : de par votre piété filiale, vous participez à la piété filiale de vos parents, etc.

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Noosphère, Partie IV : Mythologies monistes


Par Dmitry Orlov – Le 25 septembre 2021 – Source Club Orlov

Après quelques dizaines, voire centaines de millénaires au cours desquels l’Homo sapiens a vécu en compagnie d’une multitude de dieux, de déesses et de choses semblables à des dieux (ainsi qu’une bonne poignée de démons, de lutins et de trolls), l’idée est venue de mettre fin à cette folie et, par mesure disciplinaire, de déclarer qu’il n’y a qu’un seul Dieu que tout le monde doit obligatoirement adorer et vénérer. Cela a fait couler beaucoup de sang, jusqu’à ce qu’on parvienne à une sorte d’impasse tendue, dans laquelle divers théologiens ont confirmé, tout en se tortillant sur leurs sièges, qu’il n’y a qu’un seul Dieu, qu’il s’agisse du Dieu des juifs ou des musulmans, malgré des différences doctrinales mineures telles que le droit d’avoir plus d’une épouse ou la question de savoir si les adultères en série doivent être lapidés à mort par une foule enragée ou invités à des talk-shows avec leurs multiples amants éconduits.

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Prêts des Rothschild au Saint-Siège


Par Claíomh Solais − Février 2018 − Source Wikipédia

Le pape Grégoire XVI a supervisé l’accord de prêt entre la famille Rothschild et le Saint-Siège en 1832.

Les prêts des Rothschild au Saint-Siège font référence à une série de prêts financiers importants conclus entre la famille Rothschild et le Saint-Siège de l’Église catholique. Le premier prêt, qui a eu lieu en 1832, s’est déroulé au lendemain des guerres napoléoniennes sous le pontificat du pape Grégoire XVI (impliquant James Mayer de Rothschild et Carl Mayer von Rothschild). Le prêt convenu était d’un montant de 400 000 livres sterling (équivalent à 37,4 millions de livres sterling en 2019). Un deuxième prêt a été accordé sous le pontificat du pape Pie IX (« Pio Nono ») au début des années 1850 par les mêmes membres de la famille Rothschild après l’effondrement de la République romaine révolutionnaire de Giuseppe Mazzini, qui n’a pas duré longtemps, et la restauration des États pontificaux.

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L’Histoire sans fin


Par Andrew Joyce − Le 15 décembre 2020 − Source unz.com

« J’ordonne formellement aux Juifs de ne point intriguer pour obtenir davantage que ce qu’ils possèdent déjà [le droit de pratiquer leur religion, l’exemption du service militaire, etc.], de ne plus, comme s’ils vivaient dans deux villes, envoyer deux ambassades—chose qui ne s’était jamais produite auparavant, et de ne plus perturber les jeux organisés par les gymnasiarques et les cosmètes ; habitant une cité qui n’est pas la leur, qu’ils se contentent de jouir de ce qui leur appartient en profitant d’une abondance de biens. Qu’ils n’invitent et ne fassent plus venir de Juifs de Syrie, ni d’Égypte en descendant le Nil, s’ils ne veulent pas me forcer à concevoir les plus graves soupçons. Sinon je les châtierai par tous les moyens comme ceux qui cherchent à susciter une sorte de peste publique capable d’affliger la terre habitée. »

Empereur Claudius, Lettre aux Alexandrins, 41 ap. JC. 1

 

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  1. Traduction trouvée dans H. Stewart Jones, « Claudius and the Jewish Question at Alexandria », Journal of Roman Studies, Vol. XVI, Part I (1926), pp.17-35.

Les JewBu : crypto-juifs dans le bouddhisme américain


Par Andrew Joyce − Le 26 février 2020 − Source The Occidental Observer

Comme je l’ai mentionné dans une recension du livre The Jesuit Order as a Synagogue of Jews (2010) écrit par Robert Aleksander Maryks du Boston College, je suis particulièrement fasciné par les comportements de groupes juifs qui ressemblent à des formes de cryptisme [faculté d’une espèce de se confondre avec son environnement ou de ressembler à une autre espèce, NdT], un phénomène qui implique généralement une combinaison de tromperie et d’auto-tromperie de la part des Juifs. À ce jour, le cadre théorique le plus direct et le plus convaincant pour comprendre les formes cryptiques du judaïsme se trouve dans le livre pionnier de Kevin MacDonald, Separation and Its Discontents: Toward and Evolutionary Theory of Anti-Semitism (1998/2004).

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La pravda américaine. Les assassinats du Mossad


Par Ron Unz – Le 27 janvier 2020 – Source Unz Review

De la paix de Westphalie à la loi de la jungle

L’assassinat du général iranien Qassem Soleimani par l’US Army, le 2 janvier, a été un événement d’une importance capitale.

Le général Soleimani était la plus haute personnalité militaire de son pays, qui compte 80 millions d’habitants, et, avec une carrière de 30 ans, l’une des plus populaires et des plus respectées. La plupart des analystes le classaient au deuxième rang en termes d’influence, après l’ayatollah Ali Khamenei, l’ancien guide suprême de l’Iran, et de nombreux rapports indiquaient qu’il était exhorté à se présenter aux élections présidentielles de 2021.

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Notre désaccord fondamental sur la Seconde Guerre mondiale, Hitler, les Juifs et la race


Par The Saker − Le 6 février 2020 − Source Unz Review via thesaker.is

2015-09-15_13h17_31-150x112Le sujet des Russes et des Juifs est clairement un sujet «brûlant». Au cours des dernières années, j’ai écrit plusieurs articles sur ce sujet, dont «Poutine et Israël : une relation complexe à plusieurs niveaux», «Pourquoi Poutinepermet-il’ à Israël de bombarder la Syrie ?», « La Russie, Israël et les valeurs de la ‘Civilisation Occidentale’Où est la vérité ? » Et « Démystifier les rumeurs sur la Russie cédant à Israël« . Et pourtant, depuis un certain temps, j’ai le sentiment qu’il y a encore beaucoup à dire et à redire sur ce sujet.

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Un holocauste de proportions bibliques


Par Laurent Guyénot – Le 11 novembre 2019 – Source Unz Review


Holocauste est un terme tiré de la Bible hébraïque (dans la traduction grecque), désignant le sacrifice religieux d’animaux entièrement consumés sur un autel. Le premier holocauste rapporté dans la Bible est pratiqué par Noé dans la Genèse, chapitre 8 : dans un accès de rage, Yahvé s’est dit à lui-même : « Je vais effacer de la surface du sol les hommes que j’ai créés, (…) car je me repens de les avoir faits » (6:7). Mais après avoir noyé presque toutes ses créatures dans un déluge, Yahvé regrette d’avoir regretté, quand Noé lui offre un énorme holocauste. Yahvé respira l’agréable odeur et se dit en lui-même : « Je ne maudirai plus jamais la terre à cause de l’homme (…) plus jamais ne frapperai tous les vivants comme j’ai fait » (8:21). Depuis lors, Yahvé devint accro à la « douce odeur » de la chair carbonisée. Selon le livre d’Esdras, un holocauste gigantesque a été offert à Yahvé par les Judéo-Babyloniens qui ont (re)colonisé la Palestine, en préparation pour la (re)construction du Temple (Esdras 7:12-17).

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