Par Moon of Alabama – Le 14 juillet 2023
Depuis 2014, les Nations unies acheminaient des fournitures humanitaires dans la région « rebelle » du nord-ouest de la Syrie, infestée de membres d’Al-Qaïda (en vert sur la carte ci-dessous). Une décision du Conseil de sécurité de l’ONU qui permettait de fournir le soutien nécessaire.
En provenance de Turquie, les convois de l’ONU passaient principalement par le point de passage de Bab al-Hawa, à l’est de Hatay, dans le sud de la Turquie. Les « autorités » de la zone nord-ouest, c’est-à-dire Al-Qaïda, utilisaient la distribution des marchandises pour garder le contrôle de la population.

Source : Syria.liveUAmap – Agrandir
Par M.K. Bhadrakumar – Le 8 mai 2023 –
Dans l’enchevêtrement sanglant de la politique américaine déclenchée par l’assassinat d’Yitzhak Rabin en 1995 et l’accession de Benjamin Netanyahou au poste de premier ministre dans la foulée, la Syrie était avant tout la « tête » de ce conflit vicieux et semble aujourd’hui destinée à en être la « fin » , à mesure que le lien entre la Russie et la Chine met à mal la stratégie « diviser pour mieux régner » mise en œuvre à l’époque de l’hégémonie américaine. 


L’effet domino produit par les pétroliers iraniens transportant du pétrole au Liban via la Syrie a grandement amplifié l’influence du Hezbollah au Liban et atteint les USA, la Russie et plusieurs pays arabes, en les forçant à aborder d’importants enjeux régionaux et internationaux à la table des discussions et à revoir la politique des USA en Asie occidentale, plus particulièrement en Syrie. Les pays occidentaux, y compris les USA, ont commencé à revoir leur position actuelle et leurs réserves en ce qui a trait à leurs relations avec la Syrie et son retour au sein de la Ligue arabe et de la communauté internationale. L’objectif – ou peut-être même le souhait – est d’offrir au président Bachar al-Assad la possibilité de reconsidérer ses relations à l’échelle internationale et régionale en n’accordant plus à l’Iran et à la Russie des rôles exclusifs au Levant.