Par Jada Thacker – Le 23 juin 2017 – Source Consortium News
Il semble que tout le monde parle de l’État profond de nos jours. Bien que le terme semble avoir pénétré le langage commun à la fin des années 1990, pendant des années il ne faisait référence qu’à des gouvernements de l’ombre étrangers, sûrement pas à notre propre « nation indispensable ».
Est-ce que la présence soudaine d’un État profond américain – grossièrement définie comme une élite non élue qui manipule le gouvernement élu pour servir ses propres intérêts – constitue une menace nouvelle, voire existentielle, pour la démocratie ?
Pas vraiment. La menace semble assez réelle, mais elle n’est pas nouvelle. Considérez ces faits : il y a 230 ans, un groupe non élu d’élites américaines a tenu une réunion secrète avec un ordre du jour non divulgué. Leur but n’était pas seulement de manipuler un gouvernement légitime dans leur propre intérêt, mais de l’abolir complètement. À sa place, ils installeraient un gouvernement radicalement non démocratique – un gouvernement « plus parfait », ont-ils déclaré – disons mieux adapté à leurs portefeuilles d’investissement.