Par Eric Zuesse − Le 5 novembre 2022 − Source Oriental Review
Le gouvernement des États-Unis essaye de dissimuler l’obscénité qui caractérise la distribution des richesses de la nation ; mais on en trouve une présentation tout à fait remarquable (la distribution des richesses privées des États-Unis) sur la page web du Board of Governors du système de la Federal Reserve, présentant un « aperçu » de la « distribution des richesses » sur la période s’étendant entre « Q3 1989 » et « Q2 2021 ». (Le présent article en fait une présentation encore plus claire, sur la base des données livrées par cette page.)
Lors des premières phases de la pandémie, les « experts » se sont particulièrement escrimés à faire forte impression sur le grand public, en affirmant et répétant que le COVID était une maladie extrêmement dangereuse. S’il est clair que pour les personnes extrêmement âgées et les personnes fortement immunodéprimées, le COVID présente bel et bien des problématiques de santé importantes, les « experts » ont fait de leur mieux pour convaincre les gens de tous âges qu’ils se trouvaient en danger.
Par 


Tout au long de cette année, je me suis beaucoup intéressé à notre conflit contre la Russie en Ukraine, et j’ai également commencé par ailleurs à suivre les déclarations publiques formulées par le professeur Jeffrey Sachs, de l’Université de Columbia, mais jusqu’à la semaine dernière, j’avais manqué son interview de la fin du mois d’août sur ce sujet précis. Bien que son apparition dans l’émission Democracy Now! d’Amy Goodman ait accumulé plus de deux millions de vues, j’étais passé à côté.
Les médias occidentaux ne cessent de spéculer sur la question de savoir si nous sommes, ou non, à l’aube de la troisième guerre mondiale. En fait, nous y sommes déjà. La longue guerre ne s’est jamais arrêtée. À la suite de la crise financière de 2008, les États-Unis ont eu besoin de renforcer la base de ressources collatérales de leur économie. Pour le courant straussien (les faucons néoconservateurs si vous préférez), la faiblesse de la Russie à l’issue de la guerre froide était une « opportunité » pour ouvrir un nouveau front de guerre. Les faucons américains voulaient faire d’une pierre deux coups : piller les précieuses ressources de la Russie pour renforcer leur propre économie et fracturer la Russie en un kaléidoscope de parties.