Par Dmitry Orlov − Le 26 Novembre 2024 − Source Club Orlov

Le 21 novembre 2024, la Russie a testé son nouveau système de missiles à portée intermédiaire, baptisé « Oreshnik » par ses concepteurs. Elle en avait le droit depuis que Donald Trump s’est retiré unilatéralement du Traité sur les forces nucléaires à portée intermédiaire (INF), mais n’avait pas fait usage de ce droit jusqu’à présent. La position de la Russie était qu’elle ne violerait pas le traité ABM tant que les États-Unis ne le feraient pas, ce que ces derniers ont fait récemment en installant leur Aegis Ashore en Pologne, qui est un système de défense aérienne et, en tant que tel, totalement obsolète et inutile, mais qui peut également tirer des missiles de croisière Tomahawk offensifs.
Lorsque le président Joe Biden est entré dans la roseraie mardi après-midi, Israël était en pleine campagne de bombardements massifs sur une partie du Liban. Ses forces écrasaient Gaza avec des armes américaines et le nombre de morts, qui a officiellement dépassé les 44 000 Palestiniens cette semaine, augmentait pour le 416e jour consécutif depuis qu’Israël a lancé sa guerre génocidaire en octobre dernier. « Aujourd’hui, j’ai de bonnes nouvelles à annoncer venant du Moyen-Orient », déclarait pourtant Biden. Les gouvernements d’Israël et du Liban « ont accepté la proposition des États-Unis de mettre fin au conflit dévastateur entre Israël et le Hezbollah ».
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Le cinéaste et philanthrope américain qui a créé les franchises Star Wars et Indiana Jones, George Lucas, a dit un jour « La peur est le chemin vers le côté obscur. La peur mène à la colère, la colère mène à la haine, la haine mène à la souffrance. » Moins d’une semaine après que la Russie a “testé” le missile hypersonique Oreshnik à Dnipropetrovsk, en Ukraine, contre lequel l’OTAN n’a aucune défense, l’alliance occidentale passe déjà du Côté obscur de la peur à la haine et se précipite vers des souffrances indicibles.


Un scandaleux déluge de propagande exagérée annonçant la Troisième Guerre mondiale frappe les réseaux sociaux. Chaque expert s’arrache les cheveux devant une multitude de reportages criblés de canards, sortis entièrement de leur contexte, délibérément mal interprétés, ou annoncés avec des gros titres bidons pour les personnes qui ne lisent pas le contenu réel de l’article.