Voici la suite du suivi de l’affaire Glyphosate/RoundUp, suivi entrepris par W. Engdhal, dont nous avions traduit un premier article à ce sujet, en mars 2016.
Par William Engdahl – Le 24 janvier 2014 – Source New Eastern Outlook
Il semble de plus en plus évident que l’arrêt extraordinaire rendu par la Commission européenne, le 29 juin 2016, accordant au désherbant toxique Glyphosate un sursis de 18 mois jusqu’en décembre 2017, a été pris afin de laisser suffisamment de temps à Bayer AG, le nouveau propriétaire de Monsanto depuis décembre 2016, pour mettre sur le marché son substitut de désherbant, une fois la fusion achevée. Le sujet est soumis à une rude controverse, surtout en raison d’une déclaration de l’OMS (Organisation mondiale de la santé) à Genève, disant que le Glyphosate est un « probable cancérigène ». La Commission européenne a ignoré cette déclaration de l’OMS, s’est fiée à une frauduleuse étude sanitaire du gouvernement allemand et a ignoré la volonté d’une majorité des gouvernements de l’UE en accordant au glyphosate, l’ingrédient principal de l’herbicide RoundUp de Monsanto, une extension de licence commerciale.


L’Euro est littéralement en train de détruire les nations et les économies de l’UE. Depuis que le régime des devises fixes est entré en vigueur dans les transactions en 2002, en remplacement des monnaies nationales, le régime des taux de change fixes a dévasté l’industrie dans les États périphériques au sein des 19 membres de l’Euro, en donnant un avantage disproportionné à l’Allemagne. La conséquence peu remarquée a été une contraction de l’activité industrielle et l’impossibilité de résoudre les crises bancaires qui en résultèrent. L’Euro est un désastre monétariste, et la dissolution de l’UE, désormais pré-programmée, n’en sera qu’une conséquence.
Nous sommes à tout juste deux mois du commencement formel du projet appelé la Présidence Trump. Et pourtant déjà les espoirs et les fantaisies de la plus grande partie du monde transforment Donald Trump en quelque chose ou quelqu’un qu’il n’est définitivement pas. Malgré tout cela, Donald Trump est en fait un autre projet de la part des mêmes vieux patriarches ennuyeux, qui essayent encore et encore de créer un Nouvel Ordre Mondial qu’ils pourraient contrôler absolument, un Nouvel Ordre Mondial auquel l’un des proches soutiens de Trump s’est référé une fois sous le terme de « fascisme universel ». Ignorons la rhétorique parfois fine de certains de ses discours, les mots ne valent pas grand-chose. Si nous considérons plutôt l’agenda qui prend forme, dès ces premiers jours de la nomination du Cabinet, nous pouvons alors voir que Donald Trump endosse le même agenda de guerre et d’Empire global qu’Obama, comme Bush avant lui, comme Bill Clinton auparavant et comme le « tuteur » de Clinton, George H.W. Bush encore avant lui. Il n’y a pas de bons côtés dans ce que le monde va bientôt expérimenter avec le président Trump.

À lire les médias occidentaux