China über alles ?


Pour la Banque Mondiale, la Chine est bien devenue la première puissance économique mondiale


2015-08-11_11h11_54Le 21 août 2015 – Source Russia Today

Pour la Banque Mondiale, la Chine est bien devenue la première puissance économique mondiale

Les derniers chiffres publiés par la Banque mondiale recensant le PIB par habitant ajusté en fonction de la parité de pouvoir d’achat (PPA) montrent que la Chine figure désormais devant les Etats-Unis au premier rang mondial.

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La dévaluation du yuan : un test de la montée en puissance de la Chine


Ariel Noyola Rodríguez

Par Ariel Noyola Rodríguez – Le 18 août 2015 – Source Russia Today

Après la dévaluation du yuan, les marchés financiers internationaux ont commencé à trembler. Washington accuse Pékin d’un avantage commercial déloyal. Comme la Chine veut intégrer le yuan dans les droits de tirage spéciaux (DTS) du FMI, elle n’a pas intérêt à prolonger la dévaluation. En outre, si une guerre des devises éclatait, le gouvernement chinois risquerait d’aggraver les tensions économiques et géopolitiques entre les pays de l’Asie-Pacifique. Ainsi, les États-Unis verraient augmenter leurs possibilités de démanteler les initiatives de coopération régionale et saper ainsi la montée de la Chine comme puissance mondiale.

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L’ Allemagne se retourne lentement contre Merkel

 


La mauvaise gestion, par Mme Merkel, de la crise grecque est à l’origine des questions que les Allemands se posent sur son jugement, si pas encore sur son leadership


Alexander Mercouris

Alexander Mercouris

Par Alexander Mercouris – Le 19 août 2015 – Source Russia Insider

Russie Insider a écrit depuis plusieurs mois sur le fait que la véritable Angela Merkel est une personne très différente du mythe de leader fort et décisif qu’elle propage  elle-même attentivement.

Ce dont on ne discute pas en dehors de l’Allemagne, à quelque niveau que ce soit, est que le mythe de l’Allemagne commence à s’effilocher, même parmi les Allemands qui ne suivent pas les nouvelles de près et dont on attendrait normalement qu’ils la soutiennent.

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Le nerf de la guerre et ses réseaux


Puissance bancaire, crise financière et guerre : les liens entre Goldman Sachs et l’Otan


Par Manlio Dinucci – Le 18 août 2015 – Source mondialisation.ca

Anders Fogh Rasmussen 2

Après avoir été de 2009 à 2014 secrétaire général de l’Otan (sous commandement USA), Anders Fogh Rasmussen a été embauché comme consultant international par Goldman Sachs, la plus puissante banque d’affaires étasunienne.

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Les traités de libre-échange sont anti libre-échange

Immanuel Wallerstein

Immanuel Wallerstein

Par Immanuel Wallerstein – Le 15 août 2015 – Source iwallerstein.com

Commentaire No 407

Le libre-échange est un des principaux mantras du capitalisme comme système historique. Le libre-échange est prêché comme la meilleure solution pour accroître la production, réduire ses coûts et par conséquent les prix à la consommation, et pour augmenter l’égalité des revenus à long terme. Tout cela est peut-être vrai. Mais nous ne le saurons jamais puisque nous n’avons jamais connu un monde de libre-échange. Le protectionnisme a toujours été le mode dominant des relations économiques entre les États.

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La Russie a commencé à protéger ses intérêts en Arctique

Par The Saker Original – Le 14 août 2015 – Source unz.com

La Russie s’est engagée dans un effort massif et très médiatisé afin de sécuriser les 6 200 km de sa Frontière Nord et être prête à défendre ses intérêts dans les territoires arctiques jusqu’à 500 km de sa frontière. Ceci signifiant que 3 100 000 km2 d’une zone extrêmement difficile et inhospitalière doivent être mis sous protection. Vous pouvez réaliser l’immensité de la tâche.

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Le coût social du capitalisme

«... En novembre de l'année dernière, US Rep. Chris Stewart (R.Utah) a vu son projet de loi adopté par la Chambre.

Stewart est un tueur à gages pour le capitalisme. Son projet de loi est conçu pour empêcher les scientifiques indépendants et qualifiés de conseiller l'Environmental Protection Agency (EPA). Ils seront remplacés par des personnes désignées par l'industrie affiliée, qui peuvent avoir, ou non, l'expertise scientifique pertinente, mais dont les chèques de paie dépendront de la façon dont ils raconteront à l'EPA ce que leurs employeurs veulent entendre.

Rep. Stewart affirme qu'il s'agit d'une question d'équilibre entre les faits scientifiques et les intérêts de l'industrie (sic).» 

Paul Craig Roberts 
Paul Craig Roberts

Paul Craig Roberts

Par Paul Craig Roberts – Le 12 août 2015 – Source CounterPunch

Il y a peu d’entreprise, pour ne pas dire aucune, qui absorbe la totalité du coût de ses opérations. Les sociétés basculent beaucoup de leurs coûts sur l’environnement, le secteur public, et les tierces parties lointaines. Par exemple, actuellement 3 millions de gallons d’eaux usées toxiques [11 350 m3provenant d’une mine du Colorado ont fui et font tranquillement leur chemin vers le lac Powell dans l’Utah. Les systèmes d’alimentation en eau d’au moins sept villes dépendant des rivières ont été fermés. Les déchets avaient été abandonnés par l’entreprise privée, à la fermeture de la mine, et ont été accidentellement libérés par l’Environmental Protection Agency, ce qui peut-être vrai mais pourrait aussi bien être une dissimulation pour couvrir la responsabilité de la mine. Si le réservoir du lac Powell est pollué, alors il est probable que le coût d’exploitation de la mine, ainsi imposé à des tiers, dépasse la valeur totale de la production de celle-ci sur toute sa durée de vie.

Les économistes appellent ces coûts des coûts externes ou coûts sociaux. La mine a fait des bénéfices en fabricant des polluants, dont le coût est supporté par ceux qui n’ont eu aucune part dans les bénéfices.

Si c’est ainsi que fonctionne le capitalisme réglementé, alors vous pouvez imaginer ce que ça serait s’il n’était pas réglementé. À ce sujet, il suffit de penser au système financier non réglementé, aux conséquences que nous subissons déjà de ce fait, et à ce qui nous attend.

Malgré les preuves massives du contraire, les libertariens s’accrochent fermement à leur conception romantique du capitalisme, qui, libéré de l’ingérence du gouvernement, sert le consommateur avec les meilleurs produits aux prix les plus bas.

Si seulement c’était vrai !

Les progressistes ont leur propre contrepartie du romantisme des libertariens. Ils considèrent le gouvernement comme le chevalier blanc qui protège le public contre la cupidité des capitalistes.

Si seulement, ça aussi, c’était vrai !

Tout le monde, et plus particulièrement les libertariens et les progressistes, devrait lire le livre de Jeffrey St. Clair, Born Under A Bad Sky (2008) [Né sous une mauvaise étoile]. St. Clair est un écrivain attachant, et son livre est enrichissant à plusieurs niveaux. Si vous n’avez jamais navigué sur les rivières de l’Ouest américain, ni relevé le défi de rapides dangereux ou campé parmi les moustiques et serpents à sonnettes, vous pourrez découvrir ces facettes grâce à St. Clair, tout en apprenant simultanément comment la corruption du Park Service, du Service des forêts et de l’Administration Territoriale aide les compagnies forestières, les compagnies minières et les éleveurs de bétail à faire de l’argent par le pillage des forêts nationales et des terres publiques.

Les subventions publiques prévues pour les mineurs, les bûcherons et les éleveurs sont aussi extravagantes et aussi nuisibles à l’intérêt public que les subventions versées par la Réserve fédérale et le Trésor aux banques too big to fail [trop grosses pour faire faillite].

Progressistes et libertariens ont besoin de lire les rapports de St. Clair sur la façon dont le Service des forêts crée des routes dans des forêts vierges, afin de subventionner l’abattage d’arbres séculaires et la destruction de l’habitat des espèces animales rares et menacées. Nos romantiques doivent apprendre comment des terres de faible valeur sont négociées contre des terres publiques de plus grande valeur afin de transférer la richesse du public au secteur privé. Ils ont besoin d’apprendre comment les éleveurs, autorisés à utiliser les terres publiques, détruisent les berges et  l’habitat de la faune et de la flore aquatique. Ils doivent comprendre que les chefs des agences de protection fédérales eux-mêmes sont des opérateurs pour le compte des entreprises privées forestières, minières, et pour les coopératives d’élevage qui travaillent pour elles-mêmes et non pour le public. Les Américains de tous bords doivent comprendre que, tout comme ils sont manipulés par les sénateurs et les députés, achetés, vendus et payés par le complexe militaro-sécuritaire, Wall Street et le lobby d’Israël, ils sont également manipulés par les agences gouvernementales publiques en charge de réglementer les mines, les forêts et l’élevage qui protègent des intérêts privés.

L’intérêt public n’apparaît jamais dans le paysage.

Les deux plus grands réservoirs, lac Mead et lac Powell, sont à 39% et 52% de leur capacité. Les lacs immenses dont dépend l’ouest des États-Unis se tarissent. Et maintenant, le lac Powell va recevoir 3 millions de gallons [11 350 m3d’eaux polluées contenant de l’arsenic, du plomb, du cuivre, de l’aluminium et du cadmium. Les puits dans les plaines inondables par les rivières polluées sont également en danger.

Les polluants, qui ont fait virer l’eau à l’orange, suivent la rivière Animas depuis  Silverton, traversent le Colorado via Durango puis se déversent dans le fleuve San Juan à Farmington, Nouveau-Mexique, une rivière qui se jette dans la rivière Colorado qui alimente le lac Powell et le lac Mead.

Tous ces dommages sont causés par une mine capitaliste.

En novembre de l’année dernière, US Rep. Chris Stewart (R.Utah) a vu son projet de loi adopté par la Chambre.

Stewart est un tueur à gages pour le capitalisme. Son projet de loi est conçu pour empêcher les scientifiques indépendants et qualifiés de conseiller l’Environmental Protection Agency (EPA). Ils seront remplacés par des personnes désignées par l’industrie affiliée, qui peuvent avoir, ou non, l’expertise scientifique pertinente, mais dont les chèques de paie dépendront de la façon dont ils raconteront à l’EPA ce que leurs employeurs veulent entendre .

Rep. Stewart affirme qu’il s’agit d’une question d’équilibre entre les faits scientifiques et les intérêts de l’industrie.

Paul Craig Roberts est ancien secrétaire adjoint du Trésor américain. Il a été journaliste et rédacteur en chef adjoint au Wall Street Journal. Son livre  Comment l’économie a été perdue est désormais disponible auprès de Counterpunch en format électronique. Son dernier livre est Comment l’Amérique a été perdue.

Traduit par jj, relu par Diane pour le Saker Francophone

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La guerre des monnaies n’aura peut-être pas lieu…

Par Avic – Le 14 août 2015 – Source reseauinternational

La guerre des monnaies n’aura peut-être pas lieu…

 

La récente dévaluation du yuan qui fait couler beaucoup d’encre pourrait être considérée d’un tout autre point de vue que celui mis en avant par les experts. Les raisons dues à la conjoncture économique chinoise y sont certes pour quelque chose, mais elles ne sont peut-être qu’accessoires et sont à replacer dans un contexte global.

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Une année de sanctions – Voici comment les banques russes s’en sortent


Des sources de capitaux domestiques et en provenance du Moyen-Orient ou d’Asie remplacent l’UE et les États-Unis. Les sanctions ont causé des difficultés en Russie, mais aucune à laquelle elle n’ait su s’adapter


 

RILe 11 août 2015 – Source Russia Insider

 

 

Centre Financier de Moscou

MOSCOU, TASS. Le 30 juillet, Washington a étendu les sanctions à onze nouveaux individus et à quinze entités juridiques, principalement de Russie. Les filiales de Vnesheconombank sont incluses dans la liste. La banque est soumise aux sanctions de l’Union européenne et des États-Unis depuis plus d’un an.

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L’effondrement de l’économie américaine

«...Si j'étais encore le rédacteur du Wall Street Journal que je fus, l'état déplorable de l'économie américaine serait en première page des nouvelles.» Paul Craig Roberts
Paul Craig Roberts

Paul Craig Roberts

Par Paul Craig Roberts – Le 11 août 2015 – Source counterpunch

Vous souvenez-vous de l’époque où existaient des journalistes réels? C’était avant que le régime Clinton ne concentre les médias, les transformant en un ministère de la Propagande, un outil de Big Brother.

La fausse réalité dans laquelle vivent les Américains se prolonge dans la vie économique. Le rapport sur l’emploi de vendredi dernier était la continuation d’une longue série de mauvaises nouvelles bidouillées en bonnes nouvelles.

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