Pensez plutôt en semaines qu’en mois
Le 12 septembre 2016 – Source Russia Insider
Ce soir, la Russie et les États-Unis ont convenu d’une nouvelle cessation des hostilités en Syrie.
Pensez plutôt en semaines qu’en mois
Le 12 septembre 2016 – Source Russia Insider
Ce soir, la Russie et les États-Unis ont convenu d’une nouvelle cessation des hostilités en Syrie.
Le 10 septembre 2016 – Source sputniknews
Le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov et le secrétaire d’État américain John Kerry sont parvenus à un accord décisif sur la Syrie après des entretiens marathon. C’est la première fois que la communauté internationale est si proche de résoudre le conflit, mais la mise en œuvre de l’accord sera un défi encore plus grand en raison du grand nombre de parties prenantes.
Lors d’une conférence de presse le 9 septembre, Lavrov a décrit l’accord comme un paquet «important, pratique et concret», comprenant cinq documents qui ne seront pas rendus publics car ils contiennent des «informations assez sensibles et sérieuses». Pour sa part, Kerry a fait référence au plan comme «approche plus prescriptive et de plus grande envergure que ce que nous avons été en mesure de mettre en place à ce jour».
Voici ce dont la Russie et les États-Unis sont convenus.
La première étape consiste à fixer un cessez-le-feu national que personne, y compris les forces de Damas et les groupes d’opposition armés, n’est autorisé à violer. Cela implique l’abstention du gouvernement syrien de mener des frappes aériennes dans des zones où l’opposition, dite modérée, est située. Ces régions ont été décrites «très spécifiquement», a déclaré Kerry. La cessation des hostilités commencera par une période de 48 heures après le coucher du soleil le 12 septembre et sera reconduite pendant 48 heures si elle tient.
«Cela exige l’arrêt de toutes les attaques, y compris les bombardements aériens et toute tentative d’acquérir des territoires supplémentaires au détriment des parties en conflit. Elle exige un accès humanitaire sans entrave et soutenu à tous les assiégés même les plus difficiles à atteindre, y compris d’Alep», explique Kerry.
Si toutes les parties prenantes adhèrent au cessez-le pendant au moins sept jours, la Russie et les États-Unis vont passer à la deuxième étape.
Celle-ci consiste à créer un centre de mise en œuvre conjoint pour, selon Kerry, «travailler ensemble au développement des frappes militaires» contre al-Nusra, la branche d’al-Qaïda en Syrie qui a récemment affirmé avoir rompu les liens avec l’organisation terroriste, et Daesh, le groupe brutal qui contrôle encore de vastes zones en Irak et en Syrie.
«Je tiens à souligner que ces mesures ne peuvent être mises en œuvre efficacement que si toutes les parties respectent leurs obligations», a observé le chef de la diplomatie américaine, ajoutant que l’accord n’est pas «basé sur la confiance», mais plutôt «sur un moyen de fournir la surveillance et le respect de l’intérêt mutuel et d’autres choses».
Ceci a également été une source de préoccupation majeure pour Moscou. Lavrov a averti que «personne ne peut donner cent pour cent de garanties» que l’accord apportera la paix en Syrie car de nombreuses parties prenantes, avec des agendas contradictoires, sont «impliquées dans ce casse-tête».
M. Lavrov a mentionné la «séparation physique» des terroristes d’opposition modérée sur le terrain comme «la priorité».
Le diplomate russe a déclaré que le gouvernement syrien était d’accord avec le plan et prêt à remplir ses obligations. Pour sa part, Kerry a déclaré que l’opposition «a indiqué qu’elle est prête» à répondre aux «normes que nous avons établies» à condition que Damas prouve son sérieux au sujet de l’accord et que le cessez-le-feu tienne.
Gazeta.ru observe que l’accord «pourrait modifier considérablement le conflit syrien», car il est possible que la Russie et les États-Unis «présentent un front uni contre les terroristes». Le Dr Theodore Karasik, conseiller principal chez Gulf State Analytics, a averti que l’accord pourrait subir le même sort que le premier cessez-le feu qui était entré en vigueur en février.
«La situation sur le terrain est en constante évolution. Elle ressemble à une tour de Babel où l’on ne peut parvenir à un accord avec quiconque. Cela signifie que toute entente à long terme pourrait être condamnée», a-t-il déclaré au journal.
Voilà pourquoi autant Lavrov que Kerry ont demandé à plusieurs reprises à toutes les personnes concernées d’adhérer au plan. Si elles le font, l’affaire pourrait «réduire la violence, soulager la douleur, et permettre la reprise du mouvement vers une paix négociée et une transition politique en Syrie, comme l’a dit Kerry. Nous croyons que le plan tel qu’il est présenté – s’il est appliqué, et suivi – peut être un tournant, un moment de changement», a-t-il ajouté.
Sputniknews
… avec l’accord tacite des grands médias. C’est dangereux pour les vrais journalistes.
Le 2 septembre 2016 – Source Moon of Alabama
Le 9 août, nous avons parlé ici d’une espionne américaine, Lindsey Snell, qui travaillait avec Jabhat al-Nusra en Syrie et été arrêtée quand elle a passé la frontière de Syrie en Turquie.
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Par Cyrus Mahboubian – Le 23 août 2016 – Source War on the Rocks
Note de l'éditeur
Ceci est le second de deux articles sur ce sujet, le premier a été publié la semaine dernière. Il y a eu une certaine controverse sur ma décision d'autoriser l'auteur à écrire sous un nom de plume. Je connais l'identité de l'auteur et même si ses arguments ne font pas l’unanimité, je suis confiant dans ses sources et son expertise. J’ai bien réfléchi à sa demande d'utiliser un pseudonyme. J’ai décidé que son cas répond raisonnablement aux normes que nous avons publiées sur notre site pour une telle protection. L'auteur, à mon avis, pourrait raisonnablement et sérieusement craindre pour son emploi et sa sécurité s’il était publié sous son vrai nom.
Un Occidental qui a une vaste expérience de terrain en Syrie et en Irak aborde la vision occidentale classique des guerres civiles en Irak et en Syrie et propose un changement spectaculaire de paradigme sur la région. Continuer la lecture
Note de l'éditeur de War on the Rocks Cet auteur écrit sous un nom de plume. Je connais l'identité de l'auteur et bien que ses arguments puissent susciter la controverse, j’ai confiance dans la qualité de ses sources et de son analyse. J'ai décidé de lui permettre d'écrire sous un nom de plume parce qu'il a de bonnes raisons de craindre pour sa sécurité et son emploi.
Par Cyrus Mahboubian – Le 16 août 2016 – Source War on the Rocks
Dans le premier des deux articles, un Occidental, qui a une vaste expérience de terrain en Syrie et en Irak, explique que la compréhension de l’identité confessionnelle du Moyen-Orient par l’Occident est fausse. Il donne de nouvelles informations sur ces guerres civiles et leurs participants.
Par Pepe Escobar – Le 20 août 2016 – Source Strategic Culture
Les bombardiers russes Tu-22M3 Backfire – ainsi que les bombardiers Sukhoi-34 – partent de l’aérodrome iranien Hamadan pour bombarder les djihadistes et les « rebelles modérés » assortis en Syrie, et immédiatement nous avons perçu nous-mêmes un changement majeur et imprévu de la donne géopolitique.
Un nouveau coup monté des Casques blancs
Le 18 août 2016 – Source Moon of Alabama
Cette photo fait le tour des médias occidentaux accompagnée du récit larmoyant de militants d’un quartier d’Alep-est, occupé par al-Qaïda.
Un petit garçon, apparemment blessé, est assis tranquillement dans une ambulance flambant neuve et très bien équipée. À un moment donné, il touche ce qui ressemble à une blessure à la tempe gauche. Ce geste ne provoque chez lui aucune réaction.
«... La guerre en Tchétchénie a montré que les russes peuvent tuer une quantité de wahhabites. Mais seuls les musulmans peuvent tuer l’idéologie wahhabite.» The Saker
Par The Saker – Le 8 août 2016 – Source thesaker.is
Dans nombre de mes articles précédents, j’ai tenté de montrer que les terroristes qui ont commis les atrocités récentes aux États-Unis, en Europe et ailleurs n’étaient vraiment pas du tout motivés par des valeurs islamiques et que les dirigeants de l’Empire anglosioniste essaient de créer un récit de choc des civilisations, dans lequel le monde occidental et le monde musulman sont en train d’entrer en collision.
Le 1er août 2016 – Source Moon of Alabama
Al-Qaïda en Syrie et ses associés mènent actuellement une attaque de grande envergure au sud-ouest de la ville d’Alep. Leur objectif est d’ouvrir un corridor entre les zones rurales d’Idlib/Alep qu’ils occupent et les zones encore contrôlées par al-Qaïda qui sont assiégées à l’est d’Alep. Entre 5 000 et 10 000 combattants d’al-Qaïda, qui utilisent des équipements fournis par les Américains, prennent part à la bataille. Sur le papier, certains de ces combattants sont des modérés, mais en réalité, tous ces groupes se sont maintenant engagés à appliquer la charia et donc à bannir toutes les minorités. Ils ont fait quelques progrès contre les forces gouvernementales, mais les forces aériennes syriennes et russes les bombardent férocement. Continuer la lecture
Le 19 juillet 2016 – Source Moon of Alabama
L’opération étasunienne de changement de régime en Syrie a récemment enregistré quelques réussites.
La Force démocratique syrienne, un groupe essentiellement composé de Kurdes syriens parrainé par les Américains, assiège la ville orientale de Manbij tenue par l’État islamique. Selon le commissaire des droits humains de l’ONU, 70 000 civils enfermés dans Manbij sont coupés de tout approvisionnement. On attend toujours les appels à cesser immédiatement le siège ou à larguer davantage de nourriture à ces malheureux. Que font tous les fans de R2P (responsabilité de protéger) de l’administration Obama et tous les groupes de propagande de l’opposition syrienne généreusement arrosés ? Que les États-Unis aient réussi à éviter toute question concernant ce siège est sûrement une réussite ! Continuer la lecture