70 ans de propagande :
le révisionnisme à géométrie variable


Américains et Européens ignorent le rôle de l’URSS dans la victoire sur le nazisme. Oui, mais dans quelles proportions ?


Soviet anti-aircraft gunners

DCA soviétique durant la Seconde Guerre Mondiale © Sputnik / Knorring


Sputnik_logoLe 5 mai 2016 – Source sputniknews

Lorsqu’on leur a demandé de choisir un pays qui a joué un rôle majeur dans la défaite du nazisme pendant la Seconde Guerre mondiale, entre le Royaume-Uni, l’URSS, les États-Unis, autres et Je ne sais pas, seulement 15% des sondés de l’enquête récente de Sputnik Polls ont opté pour l’URSS.

Continuer la lecture

En 1946, le fameux discours de Fulton (Missouri – USA)


Churchill et le nerf de la paix.
La naissance du Rideau de Fer


Préambule  Nous avons traduit pour nos lecteurs le fameux discours de Churchill, en 1946, qui se voulait fondateur de la nouvelle alliance indéfectible du monde anglo-saxon à vocation universelle de restructuration, pour ses intérêts, des affaires mondiales pour les temps à venir. Le récit imposé au reste du monde par la propagande et la falsification historique diffusées par les anglo-saxons depuis 70 ans, est en train de prendre l’eau de toutes parts. Entre-temps, la vérité a lentement émergé, suite au patient travail de nombreux historiens et journalistes, travail évidemment largement ignoré. Après avoir pris connaissance de la teneur du discours churchillien, nous vous proposons de vous référer aux liens fournis à la fin de cet article. Ils vous dirigeront vers quelques-uns des textes surprenants rétablissant la vérité historique sur des faits ignorés qui ont précédé, et pour partie provoqué, la Seconde Guerre Mondiale, ainsi que sur l’attitude des alliés occidentaux par rapport à l’URSS, durant celle-ci. À la lumière de ces articles, vous pourrez constater la duplicité de Churchill cherchant, dans son discours de 1946, à entrer dans l’histoire comme grand ordonnateur de la Guerre Froide, après avoir échoué, en 1945, dans ses tentatives d’en finir avec l’URSS, aidé par ses alliés américains et par ce qui restait encore de l’armée nazie dans l’opération Unthinkable. Vous prendrez aussi connaissance des plans élaborés pour employer l’arme atomique contre la Russie dès 1945 et comment le projet avorta suite au refus de Truman, qui avait encore besoin de l’armée rouge en Mandchourie pour vaincre le Japon. Enfin, ces textes vous permettront de comprendre comment la stratégie des anglo-saxons, depuis l’avènement du communisme en Russie, a toujours consisté à combattre l’URSS, bien avant la Guerre Froide, notamment en aidant le régime nazi à se réarmer face à Staline. Le Saker Francophone

Continuer la lecture

Nuremberg, mon amour…


Les nazis ukrainiens célèbrent la division SS «Galice» aux flambeaux. Ne craignez rien, seulement quelques européens amicaux nostalgiques manifestant la supériorité de leurs valeurs, est-ce interdit ?


RILe 29 avril 2016 – Source Russia Insider

Des torches enflammées et des insignes et slogans ultra-nationalistes étaient visibles dans les rues de la ville ukrainienne occidentale de Ivano-Frankovsk, lorsque les néo-nazis ont défilé pour commémorer le 73e anniversaire de la création de la division ukrainienne SS.

Continuer la lecture

Qu’y a-t-il derrière le mur de silence occidental sur la glorification de la collaboration nazie en l’Europe de l’Est?


Dovid Katz

Par Dovid Katz – Le 29 mars 2016 – Source Global Independent Analitics

Après les défilés néo-nazis du 16 février et du 11 mars derniers dans les principales villes de Lituanie, il y a eu le culte annuel letton du 16 mars en l’honneur des Waffen-SS à Riga. Pas le moindre mot de la part d’aucun ambassadeur américain, britannique, canadien ou français pour exprimer leur préoccupation. Que se passe-t-il ?

Continuer la lecture

Pourquoi la Russie ne doit pas renier son passé [2/2]


Les libéraux russes aident l’Occident dans la Guerre de l’information contre l’histoire officielle de la Nation. Cette cinquième colonne agit pour la destruction de la Russie humiliée et défaite, mais elle peut et doit être contrée par un refus absolu de s’excuser pour le passé et par la focalisation des projecteurs sur les réelles intentions de ces acteurs malfaisants


Par Nikolaï Stakirov – Le 20 octobre 2015 – Source Russia Insider

Ceci est la seconde partie et la conclusion de l’ article écrit par le célèbre écrivain et historien russe Nikolaï Starikov.

Article précédent

 

Il a été démontré dans la première partie que, à la manière d’Orwell, celui qui contrôle le passé contrôle aussi l’avenir. Les libéraux russes sont alliés avec l’Ouest dans une campagne pour faire gagner leur version des faits. Cette guerre de l’information sur l’Histoire de la Russie, si elle réussit, doit convaincre le peuple russe que Staline a été un criminel et que la Grande Puissance soviétique qu’il avait construite était un état voyou. Lorsque les masses auront été submergées par cette légende, des réparations seront inévitablement réclamées par les ayant- droit des victimes.

Continuer la lecture

Pourquoi la Russie ne doit pas renier son passé [1/2]


Le combat pour le passé de la Russie est un combat pour son avenir. Les libéraux russes, dénoncent déloyalement les crimes de l’Union soviétique pour dissimuler leurs intentions : aider les oligarques de l’Ouest à s’emparer des richesses de la Russie


Par Nicolaï Stakirov – Le 19 octobre 2015 – Source Russia Insider

Les libéraux russes, aussi bien que ceux de l’Occident, n’ont cessé de ternir et couvrir de boue le passé de notre pays avec une ténacité que certains pourront trouver surprenante. Souvent vous pouvez voir un blogueur honnête écrire quelque chose de mauvais sur l’Union soviétique ; ou dans une autre occasion, un canal TV d’opposition, menant une enquête sur la Grande Guerre Patriotique, insulter la mémoire de ceux qui sont tombés. Ils reçoivent tous un soutien enthousiaste des médias occidentaux dominants. Récemment, la BBC, une chaîne d’information publique considérée comme indépendante pour des raisons obscures, a tenté avec diligence de réécrire l’Histoire en publiant un mensonge sur les soldats russes tellement révoltant que je suis trop dégoûté pour simplement en parler.

Continuer la lecture

Le mauvais genre du Saker Francophone

La petite Chaperonne Rouge LGBT©


Par Ariane Walter – Le 11 octobre 2015 – Source legrandsoir

Le Saker Francophone, piqué au jeu, a pris la liberté d'ajouter quelques rares remarques innocentes entre crochets, j'espère qu'Il sera excusé, et pardonné.

Najat Valaud-Belkacem est [mutatis mutandis] 1 à la gauche ce que Nadine Morano est à la droite : la nouvelle race des LGBT© Limited Girls Brain Tartiflette. La brune étant plus dangereuse que la blonde puisqu’elle s’occupe de nos enfants, la blonde régnant sur les croisiéristes Costa.

Continuer la lecture

  1. Faudra remettre l’apprentissage du latin au programme

La Bataille de la Montagne du Tigre ou comment raconter l’Histoire à la génération vidéo.


Par Rosa Llorens – Le 21 juin 2015

La Bataille de la Montagne du Tigre n’est plus, comme Détective Dee, un film hongkongais, mais chinois, et l’histoire ne se passe plus dans un lointain Moyen-Age, mais en 1946, pendant la guerre civile entre le fasciste Tchang Kaï Chek et les communistes.

Tsui Hark, le plus célèbre des réalisateurs hong-kongais, en 2008

Tsui Hark a depuis longtemps ses fans, qui encensent ses films aux spectaculaires effets spéciaux, comme dans les deux Détective Dee, sortis en France en 2010 et 2014. Mais voilà que les admirateurs du génie de Hong Kong font la moue : «On ne sent plus ici l’approche chaotique du monde et du langage cinématographique qui font de Tsui Hark un authentique révolutionnaire du 7e art.» (La révolution par le chaos, si tristement actuelle, est-ce vraiment l’idéal d’Abusdeciné ?). Pourquoi donc ? Continuer la lecture

Parade US contre l’Eurasie : ISIL, les nazis de Kiev, et la rage contre l’Histoire

Avant-propos

Alors que le révisionnisme historique a le vent en poupe, la France ne peut que se féliciter des lois votées en 1990 sous le nom de lois Guayssot, qui criminalisent la contestation de crimes contre l'humanité, protégeant ainsi la mémoire de l'Holocauste.Pour le reste, on attendra que les crimes contre l'Histoire deviennent des crimes contre l'humanité.

Le Saker Francophone

Andrew Korybko

Par  Andrew Korybko – Le 4 mai 2015 – Source thesaker.is

Les  supplétifs régionaux des États-Unis au  Moyen-Orient et en Ukraine sont engagés dans un saccage de leur propre histoire, faisant tout ce qu’ils peuvent pour enterrer le passé de leurs pays afin de construire plus facilement leur version d’un avenir utopique.

 

Cette tendance à la guerre contre l’histoire est endémique suite à la militarisation de la mémoire historique que les États-Unis déploient partout en Eurasie. Avec ISIL saturant les manchettes mondiales des journaux après la saisie de Palmyre et la menace urgente que cela pose sur ce site du patrimoine mondial de l’UNESCO, il est intéressant de revoir comment la croisade anti-historique du groupe terroriste est identique à ce que les nazis de Kiev font en Ukraine, et comment toutes ces destructions sont liées au nouveau type de guerre asymétrique que les États-Unis pratiquent à travers l’Eurasie.

Rompre (physiquement) avec le passé

ISIL et les nazis de Kiev sont acharnés à éliminer tous les liens vers le passé qui ne correspondent pas à leurs idéologies radicales respectives du wahhabisme et du fascisme. Voici une brève vue du carnage historique qu’ils ont mené jusqu’à présent :

L’ISIL

CNN a rendu compte en avril des traces de destructions historiques que ISIL a laissées dans son sillage. Leur liste complète, étonnamment détaillée, des dommages causés aux anciennes villes de Nimrud, Khorsabad, et Hatra, ainsi que la destruction du musée de Mossoul (où seraient maintenant des répliques), la Bibliothèque de Mossoul, et le tombeau de Jonas. Pourtant, ce ne sont que des exemples pour représenter la plupart des attaques de grande envergure que le groupe a réalisées sur les objets historiques, comme il est assuré qu’ils ont fait beaucoup plus de dégâts à des artefacts de relativement moindre importance ou de moindre renommée.

Alors que certains de leurs exploits ont été utilisés à des fins de propagande, ils ne nuisent pas à la sincérité de l’intention des terroristes de forcer à réécrire l’histoire. L’objectif de ISIL semble évidemment être l’élimination de tous les symboles civilisationnels fédérateurs qui datent d’avant l’aube de l’Islam afin de créer la fausse impression que les terres qu’ils occupent actuellement n’avaient pas d’antécédents pour les occuper avant cette période. Le groupe estime apparemment que leur militantisme contre des objets historiques renforce en quelque sorte leur légitimité et les rend plus attrayants (et craints).

Les nazis de Kiev

Le régime pro-occidental à Kiev participe aussi pour sa part au révisionnisme historique physique, ayant renversé plus de cinq cents monuments de Lénine à travers le pays dans la dernière année seulement. Cette obsession violente contre Lénine est tragiquement ironique puisque c’est lui qui a effectivement créé l’Ukraine moderne. Mais pour un fasciste ukrainien, il ne représente rien de plus qu’un supposé contrôle russe sur la région et, par conséquent, doit être éliminé de la vue et de l’esprit.

Allant plus loin, Kiev a banni les symboles communistes et changé à la fois la date et la manière dont le Jour de la Victoire [sur l’Allemagne nazie] sont célébrées. Le pays force maintenant à utiliser le symbole du pavot à la place du ruban de St. George et commémore l’événement (appelé le Jour du Souvenir et de la réconciliation) un jour avant la Russie, en conformité avec les Européens de l’Ouest. Quel est le but de Kiev ? Créer une distorsion dans la continuité historique entre le Banderistes [les fascistes ukrainiens] et le post-coup d’État en Ukraine, en éliminant de manière sélective des éléments de son histoire, datant de l’ère soviétique, qui malencontreusement se dressent sur le chemin de ce mythe, sans évoquer bien sûr la création de l’Ukraine moderne par les Soviétiques.

Manipulation de l’avenir

Les attaques physiques de ISIL et Kiev sur l’histoire sont dirigées autant contre l’avenir que contre le passé. La lustration historique à laquelle les deux participent à pour objet de pousser les populations qu’ils contrôlent à réinterpréter le passé pour faciliter des ambitions futures très spécifiques. En changeant l’histoire, ils changent l’identité des personnes, et avec elle, le cours de leur développement. Ainsi, ils utilisent l’outil de la mémoire historique afin de modifier, par la force, le destin des territoires qu’ils administrent, peu importe la durée de leur emprise sur eux.

Ceci est possible car la guerre qu’ils mènent est terriblement inégale, en ce que les agresseurs sont capables d’attaquer un monument historique ou de créer un événement de leur choix, tandis que les défenseurs n’ont rien d’équivalent pour riposter. Il s’agit essentiellement d’une guerre défensive sans fin qui doit être combattue par la vérité sur l’histoire, tandis que les révisionnistes militants sont libres de choisir quand et où ils lancent leur prochaine offensive. Dans le cas de Kiev, le gouvernement contrôle la plupart de l’État ukrainien et peut donc se présenter à l’Occident avec une carte blanche [pour agir chez lui comme il l’entend, NdT], mais ISIL ne contrôle pas l’ensemble de la Syrie ou de l’Irak, donnant ainsi aux deux États, et civilisations, la possibilité de défendre au moins certaines parties de leur patrimoine physique.

Il faut souligner que peu importe combien de temps ISIL ou Kiev règnent sur leurs territoires, ils ont déjà commis des dommages historiques irréparables sur ce point. La destruction par ISIL d’anciens sites millénaires parle par elle-même, alors que la campagne de Kiev, en dépit de ne pas être aussi grande que celle de son homologue du Moyen-Orient, a réussi à rendre schizophrénique l’identité de l’État retrouvé. Même s’ils sont finalement vaincus, il est impossible pour chaque territoire affecté de retourner au statu quo ante bellum, démontrant ainsi que les assassins éphémères (et potentiellement périodiques) wahhabites et fascistes sont capables de réaliser d’immenses dommages historiques dans une très brève période de temps. On devrait malgré tout se souvenir que ce n’est pas totalement sombre, car la résistance du peuple dans la lutte contre ces maux peut constituer la base d’une nouvelle mémoire historique qui pourrait aider à aplanir les clivages du passé si le conflit se termine en leur faveur.

Similitudes frappantes

Les similitudes de ISIL et Kiev ne se résument pas à leur révisionnisme violent et à leurs manipulations futures, car ils partagent aussi quelques autres détails essentiels :

Asymétrie

ISIL et les nazis Euromaïdan sont arrivés au pouvoir, dans leurs domaines respectifs, par des moyens asymétriques, avec une préférence pour le terrorisme urbain. Après avoir atteint leurs positions actuelles, ils ont alors commencé à mettre en œuvre des tactiques conventionnelles hybrides; ainsi, ISIL a saisi des véhicules militaires américains et irakiens, tandis que Kiev réquisitionnait l’ensemble des Forces armées ukrainiennes. On peut donc constater, comme un état de fait, que les deux entités ont des motivations militaires dans la poursuite de leurs objectifs, et ce n’est pas une coïncidence non plus de constater que ces deux objectifs, renverser le gouvernement syrien et affaiblir l’Irak d’un côté, expulser d’Ukraine les Russes et leur influence, recouvrent exactement les objectifs stratégiques des États-Unis, et ont obtenu le soutien américain direct dès l’origine.

Patronage américain

Cela met en évidence le fait que les deux groupes ont été créés par les États-Unis, même si parfois ils finissent par échapper à leur contrôle direct. Beaucoup a déjà été écrit sur le soutien des États-Unis, de $5 Mds, pour les opérations ukrainiennes de changement de régime et la participation active de Victoria Nuland dans l’Euromaïdan, mais les connexions de ISIL avec l’establishment états-unien n’ont pas attiré l’attention des médias traditionnels. Cependant, la Russie n’a pas gardé le silence sur le lien entre les deux, avec Lavrov dénonçant la stratégie US des bons et des mauvais terroristes, et même le directeur du GRU s’en prenant à Washington pour la création du terrorisme islamique. Peu importe la manière dont on essaie de bricoler les faits,  ISIL et le fascisme ukrainien doivent leur forme actuelle aux graines semées par les Américains, peu importe la honte que ce fait peut provoquer chez les contribuables du pays qui paient pour ça.

«Révolution»

Les wahhabites et les fascistes se dédient avec véhémence à renverser les gouvernements stables et établis qui sont venus avant eux, qu’ils soient républicains laïcs ou simplement pragmatiques (mais loin d’être parfaits) en équilibrant leurs rapports avec l’Est et l’Ouest. Ils envisagent d’imposer le contraire de ce qui existait avant eux, respectivement une dictature wahhabite et un État occidental-vassal fasciste. Grâce à leurs campagnes de propagande dans les médias sociaux, les deux mouvements radicaux tentent de se vendre eux-mêmes comme des révolutionnaires romantiques à la masse de la jeunesse rebelle et vulnérables qui constitue leurs recrues de base. Ils ont manipulé le Zeitgeist [esprit du moment] semi-globalisé de la suspicion anti-gouvernementale, conçue et diffusée par l’Occident dans le but de promouvoir les Révolutions de Couleur [ironiquement par le détournement du dégoût des gouvernements provoqué par Wikileaks et Snowden] pour légitimer leur changement de régime et leurs tentatives révisionnistes forcenées d’attaquer la mémoire historique.

Réflexions pour conclure

La promotion par les États-Unis du révisionnisme historique militant au Moyen-Orient et dans l’Est de l’Europe est extrêmement importante pour signaler le début d’une dangereuse escalade des tactiques guerrières postmodernes. L’utilisation de la mémoire historique comme une arme physique sur le champ de bataille pour gagner les cœurs et les esprits dépasse ce que la société a connu depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale. Bien que de telles tactiques soient occasionnellement apparues depuis l’Antiquité jusqu’en 1945, il semblait que le monde était enfin sur le point de réaliser combien elles sont inutiles et nuisibles à la civilisation humaine; c’est le moment que choisissent ISIL et les nazis ukrainiens pour commencer leurs campagnes anti-historiques (en détruisant des vestiges qui avaient survécu pendant des milliers d’années à l’antagonisme d’une multitude d’ennemis). La plus grande honte est que la complicité et le soutien des États-Unis aux deux groupes pourraient annoncer une sauvagerie historique, où aucun des monuments ou objets ne sera plus considéré comme sacré pour la mémoire historique de la civilisation dans son ensemble. L’ouverture de ces vannes ne présage rien de bon pour le destin de tout ce que l’humanité a accompli au cours des 70 dernières années, mais en gardant à l’esprit que les États-Unis créent le chaos pour maintenir leur emprise sur l’Eurasie, il est facile de prévoir que d’autres assassins historiques apparaîtront dans les années à venir, pendant la nouvelle guerre froide.

Traduit par jj, relu par Diane pour le Saker Francophone

   Envoyer l'article en PDF   

La militarisation de l’Histoire, le révisionnisme comme arme de destruction massive.

 


Andrew Korybko

Par  Andrew Korybko – Le 4 mai 2015 – Source thesaker.is

L’Eurasie est en voie de devenir intégrée comme jamais auparavant. La Route de la Soie chinoise et l’Union eurasienne de la Russie constituent la base structurelle pour cette connexion historique entre les continents.

Les États-Unis croient comprendre la menace que cela pose à leur hégémonie mondiale (voir Brzezinski et son Grand Échiquier), d’où le déploiement de sa dernière arme postmoderne de communication, la militarisation de la mémoire historique.

Continuer la lecture