Par Andrew Korybko – Le 19 mai 2018 – Source Oriental Review
Vladimir Kojine, assistant présidentiel russe pour la coopération militaire et technique, a révélé à la fin de la semaine dernière que son pays ne fournirait pas ce système à la Syrie parce que cette dernière « a tout ce dont elle a besoin ». Cela a instantanément déclenché une vague de réactions furieuses dans les médias sociaux de la part de personnes qui s’étaient convaincues que la Russie venait juste de « poignarder dans le dos » la Syrie. Ce n’est pas vrai du tout, car même le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a déclaré il y a quelques semaines qu’aucune décision n’avait été prise à ce sujet et que la Russie ne faisait que signaler qu’elle n’avait aucune soi-disant « obligation morale » à transférer ces missiles en Syrie. Malheureusement, certaines personnes ont interprété des déclarations diplomatiques typiquement ambiguës et ouvertes selon leur propre biais de confirmation pour se convaincre que ces missiles étaient en route ou, dans le cas le plus extrême selon certains récits des médias alternatifs, étaient déjà arrivés.