Les archéologues militants et la destruction innocente de la mémoire des autres

«Nimroud et Palmyre [détruits par EI]; Silwan et le quartier des Maghrébins [détruits par Israël] – y a-t-il la moindre différence entre les idéologies des archéologues militants fondamentalistes qui ont vandalisé ces différents sites?»

Par Karl Sabbagh – le 29 mai 2015 – Source: al-Araby

Le passé est un outil politique puissant. Son interprétation et sa destruction sélectives doivent être condamnées, qu’elles soient le fait du groupe État islamique ou d’Israël.

Israël a souligné les éléments juifs dans son histoire au détriment des autres [Getty]

Le lien entre religion et archéologie est au centre de l’actualité en ce moment. La prise de Palmyre par le groupe État islamique suscite la crainte que, comme cela est arrivé à Nimroud en Irak, le fanatisme d’EI n’entraîne la destruction d’œuvres d’art qu’ils considèrent comme des idoles.

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US-Nazis, le retour du refoulé

Afin de compléter votre culture historique, en ce qui concerne les apparentements terribles des Occidentaux et de l'Allemagne nazie, nous vous conseillons les lectures suivantes :

1945, les prémices de la Guerre Froide ?

La Seconde guerre mondiale organisée par les ploutocrates anglo-américains
Première partie
Deuxième Partie

Le Saker Francophone

Par Ekaterina Blinova – Le 15 mai 2015 – Source Russia Insider

Un professeur américain explique comment l’Occident s’engage dans un révisionnisme sournois pour occulter son passé obscur.

1941 : les nationalistes ukrainiens
saluent leurs partenaires nazis

L’Occident détourne les yeux de la décision de la Verkhovna Rada [parlement ukrainien, NdT] assimilant le communisme au nazisme, et déclarant que les infâmes collaborateurs nazis de l’Organisation des nationalistes ukrainiens (OUN) et de l’ Armée insurrectionnelle ukrainienne (UPA) avaient «combattu pour l’indépendance de l’Ukraine».

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Le rôle de l’URSS dans la deuxième Guerre mondiale (1939-1945) [1/3]


Annie Lacroix-Riz

Par Annie Lacroix-Riz – Le 7 mai 2015

Deux ans après sa victoire sur la Wehrmacht et le nazisme, la « Guerre froide » officiellement installée, l’Armée rouge, chérie de tous les peuples européens depuis juin 1941, passa chez ceux de l’« Ouest » pour une menace. 1

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  1. Annie Lacroix-Riz, « 1947-1948. Du Kominform au “coup de Prague”, l’Occident eut-il peur des Soviets et du communisme? », Historiens et géographes (HG) n° 324, août-septembre 1989, p. 219-243.

Donbass : une guerre limitée qui relativise totalement l’héritage de la Guerre Froide

Alexey Feneko

Par Alexey Fenenko – Le 21 avril 2015 – Source russia-direct

Le conflit armé en Ukraine ressemble de plus en plus à une guerre limitée du XVIIIe siècle plutôt qu’à la version moderne des guerres totales du XXIe siècle.

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1945, les prémices de la Guerre Froide ? L’incident de Berne ou la fin de la coalition anti-Hitler


Par Yuriy Rubtsov – Le 29 avril 2015 – Source strategic-culture 

L’URSS a obtenu la victoire sur l’Allemagne nazie en collaboration avec la coalition des Alliés, qui gardaient une pierre dans leur poche (un tour dans leur sac). Il s’agit d’un fait indéniable.

A la fin de 1942, en pleine bataille de Stalingrad, l’antenne londonienne des Renseignements soviétiques à l’étranger communiquait une conversation qui s’était déroulée entre l’ambassadeur britannique aux États-Unis Edward Wood, Lord Halifax et le Secrétaire d’État Benjamin Sumner Welles. Ce dernier déclara que si l’Allemagne tombait en 1943 ou 1944, alors l’Armée rouge se déploierait loin vers l’ouest… Cela aurait un impact négatif sur l’opinion publique américaine et modifierait les plans pour la reconstruction de l’Europe.

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