Par Irfan Galaria – Le 16 février 2024 – Source Asia Times
Fin janvier, j’ai quitté mon domicile en Virginie, où je travaille comme chirurgien plasticien et reconstructeur, et j’ai rejoint un groupe de médecins et d’infirmières qui se rendaient en Égypte avec le groupe d’aide humanitaire MedGlobal pour faire du volontariat à Gaza.
J’ai travaillé dans d’autres zones de guerre. Mais ce dont j’ai été témoin au cours des dix jours qui ont suivi à Gaza n’est pas une guerre, c’est un anéantissement. Au moins 28 000 Palestiniens ont été tués par les bombardements israéliens sur Gaza. Depuis Le Caire, la capitale égyptienne, nous avons roulé pendant 12 heures vers l’est jusqu’à la frontière de Rafah. Nous avons passé des kilomètres de camions d’aide humanitaire garés parce qu’ils n’étaient pas autorisés à entrer dans la bande de Gaza. À part mon équipe et d’autres envoyés des Nations unies et de l’Organisation mondiale de la santé, il y avait très peu de monde sur place.