Il ne suffit pas de dire que c’est fou, il faut expliquer pourquoi c’est si fou. – Terrance McKenna
Par James Howard Kunstler – Le 5 Février 2024 – Source Clusterfuck Nation
La danse de la victoire de « Joe Biden » en Caroline du Sud – dans la vieille plantation du parti Démocrate, où l’on cultive les votes – n’a pas duré longtemps. Dimanche, un satellite dévoyé nommé Tucker Carlson a été repéré en orbite au-dessus de la Russie, la Russie, la Russie, un pays qu’il faut dire trois fois pour que les gens comprennent à quel point c’est sérieux. Carlson menace de s’asseoir dans la même pièce que Poutine, Poutine, Poutine – l’antithèse de « Joe Biden », puisque Poutine agit en tant que chef d’État – et de transmettre les pensées et les opinions de M. P. aux citoyens américains via la plateforme de médias sociaux coquine appelée « X ».
Vous rendez-vous compte du danger qu’il y a à exposer les Américains à ce que ce Poutine pourrait dire ? L’entendre exprimer ses pensées sur la situation mondiale dans un format décontracté – ce que Poutine fait régulièrement parmi son propre peuple (je l’ai vu faire !) – est susceptible d’informer les Américains que leur propre direction politique est un parti de malades mentaux.
Même sans cette nouvelle provocation d’un colloque Carlson / Poutine, le pays des gens libres et de la patrie des braves ont commencé à comprendre à quel point les choses sont devenues folles sous le blobisme de « Joe Biden ». Et cette conversation tombe à pic au moment où notre Sénat tente de ficeler un projet de loi liant un cadeau de 60 milliards de dollars du contribuable à l’Ukraine à une loi sur la « sécurité des frontières » qui interdira à plus de 8 500 étrangers, chaque jour, d’entrer illégalement aux États-Unis. Une bonne affaire, hein ? Euh… . peut-être pas. Du côté de la Chambre des représentants, le président Mike Johnson déclare : « Pas question, José ».
Alors, voulez-vous vraiment risquer que ce Poutine explique calmement et clairement aux gens d’ici comment notre propre département d’État a fomenté cette guerre en Ukraine, et la poursuit mois après mois ? Des personnalités telles que l’ex-conservateur Bill Kristol (aujourd’hui supporter du blob), veulent empêcher le satellite Tucker Carlson de rentrer aux États-Unis après sa visite à Moscou. M. Kristol a apparemment l’illusion que nous sommes en guerre contre la Russie. Que quelqu’un l’informe que ce n’est pas le cas. À proprement parler, la Russie n’est qu’une nation européenne parmi d’autres que les Américains peuvent visiter avec un visa. C’est un fait, Jack. Et si vous vous trouvez là-bas, que vous êtes journaliste et que Poutine, Poutine, Poutine accepte de vous interviewer, eh bien… vous vous asseyez et vous parlez à Poutine. … vous vous asseyez et vous lui parlez. … … et vous l’enregistrez. … et vous laissez les gens du monde entier décider ce qu’ils en pensent.
(Voir l’image initiale)
Je ne sais pas ce que vous en pensez, mais cela me semble un peu… . Je ne sais pas… fasciste. C’est le sale secret du Parti de la maladie mentale que les Américains commencent à comprendre. Tout leur bla-bla sur « notre démocratie » n’est qu’un écran de fumée pour masquer la volonté d’étouffer la liberté d’expression à tout prix et de bousculer tout le monde. Il sera intéressant de voir qui se présentera à la jetway lorsque Carlson atterrira de nouveau en Amérique. Le FBI, pensez-vous ? Avec des menottes (comme pour Peter Navarro) ?
Poutine pourrait également expliquer comment fonctionne l’immigration en Russie, Russie, Russie, où vous devez remplir une demande, expliquer qui vous êtes, et être évalué comme étant digne d’entrer. Tout le monde n’est pas accepté. Mais, surprise, surprise, surprise, tout le monde ne cherche pas à entrer dans un pays avec de bonnes intentions. Pouvez-vous imaginer cela ? Le parti de la maladie mentale en Amérique ne croit pas que quiconque puisse avoir moins que de bonnes intentions. C’est du moins ce qu’ils prétendent (parce qu’ils sont malades mentaux). Ainsi, n’importe qui peut franchir la frontière mexicaine pour entrer aux États-Unis. C’est ce qu’ils appellent « la diversité et l’inclusion ». C’est un problème de pensée.
Nous laissons entrer dans notre pays un grand nombre de personnes dont les intentions ne sont probablement pas très bonnes. Les gens du pays s’énervent un peu à ce sujet. Ils ne sont certainement pas dupes des conneries de Nikki Haley. Nikki Haley essaie de surpasser « Joe Biden ». L’autre soir, elle a participé en tant qu’invitée vedette à l’émission comique du blob, Saturday Night Live, en imitant un candidat à la présidence souffrant d’une maladie mentale. Nikki excelle dans ce domaine. Elle est représentée par l’agence de talents de la CIA du blob. C’est cette même agence qui s’occupe des machines à voter aux États-Unis. Voyons donc comment Nikki se débrouillera lors des primaires républicaines de Caroline du Sud, le 24 février. « Joe Biden » y a obtenu 97 % des voix la semaine dernière. C’est stupéfiant et impressionnant ! Nikki peut-elle faire mieux ?
Les zéphyrs du printemps sont à peine naissants et, même dans les cruelles profondeurs de l’hiver, nous commençons à voir un soulèvement s’élever dans tout l’Occident. Les agriculteurs en ont eu assez d’être bousculés, surtaxés, malmenés et ont pris les devants pour perturber les mauvaises intentions de l’Euroblob. Le convoi de camions américains se dirige vers le Texas pour aider les Texans à contrôler la frontière que l’USA blob refuse de contrôler. Les procès intentés contre Trump oscillent comme des gyroscopes à 1,99 $. Et qui n’a pas été horrifié par le numéro d’E. Jean Carroll avec Rachel Maddow sur MSNBC ? Voilà votre maladie mentale politique en un clin d’œil. Voulez-vous vraiment que votre pays soit ainsi ?
James Howard Kunstler
Pour lui, les choses sont claires, le monde actuel se termine et un nouveau arrive. Il ne dépend que de nous de le construire ou de le subir mais il faut d’abord faire notre deuil de ces pensées magiques qui font monter les statistiques jusqu’au ciel.
Traduit par Hervé, relu par Wayan, pour le Saker Francophone