House of Cards : l’art de la guerre derrière la stratégie


Par Rong Xiaoqing – Le 25 février 2014 – Source globaltimes.cn

Illustration: Liu Rui/GT

Soudain, tout le monde semble parler de House of Cards. Mes amis américains sont en concurrence avec d’autres dans une course non-stop pour finir la deuxième saison du thriller politique sur Netflix. Mes amis en Chine continuent de mettre à jour leur progression sur leurs comptes WeChat.

Continuer la lecture

Tous des cobayes ?


Obama autorise des expériences comportementales sur les citoyens américains


Par Mac Slavo – Le 19 septembre 2015 – Source www.shtfplan.com

U.S. President Barack Obama prepares to board Air Force One on the way back to Washington after a presidential visit to New Orleans, Louisiana, August 27, 2015. REUTERS/Carlos Barria

Le président Obama a signé un nouveau décret autorisant les organismes fédéraux à réaliser des études comportementales sur les citoyens américains. Les études, qui seront effectuées sans l’autorisation expresse des participants, sont conçues pour faire progresser les initiatives du gouvernement en donnant un petit coup de pouce aux citoyens pour engager certains de leurs comportements et de leurs choix dans le sens souhaité par le gouvernement.

Continuer la lecture

Trump, en piste pour le show de télé-réalité The Prezz

Dmitry OrlovPar Dmitry Orlov – Le 15 Septembre 2015 – Source cluborlov 

Allez-y, élisez, nommez, adoubez et faites tout ce que vous voulez avec les Prezzidents. Ça ne fait rien. Parce que savoir qui est président n’a pas d’importance, et cela en aura encore moins pour qui jouera au dernier jeu de télé-réalité The Prezz  pour les quatre prochaines années.
Continuer la lecture

Sondage US : 29% des Américains favorables à un coup d’État militaire


Par Joshua Krause – Le 12 septembre 2015 – Source The Daily Sheeple

En l’état actuel, notre gouvernement [des USA] n’est une république constitutionnelle que de nom. Notre nation est gouvernée par de riches oligarques et des intérêts particuliers, et il y a beaucoup de reproches à faire à cette situation. Aucune société ne tombe si bas sans au moins le consentement implicite de sa population, et même le plus impitoyable des gouvernements ne peut pas survivre si ses citoyens refusent d’accepter son programme.

Continuer la lecture

Le départ d’Abbas changera-t-il quelque chose ?


Par Nadia Hijab et Alaa Tartir – Le 5 septembre 2015 – Source Ma’an News

AFP

Le Conseil national palestinien (CNP) doit se réunir ce mois-ci pour la première fois depuis 2009 pour accepter la démission de Mahmoud Abbas du poste de président de l’Organisation de libération de la Palestine (OLP), avec plus de la moitié des 18 membres du Comité. Le PNC a bien sûr la possibilité de rejeter tout ou partie de la démission et, en tout cas, Abbas gardera plusieurs autres casquettes : il restera le chef de l’État, le président de l’Autorité palestinienne, le commandant en chef et le chef du parti Fatah. De plus, tous ceux qui ont démissionné sont libres de se représenter.

Les Palestiniens, qu’ils résident dans leur pays ou qu’ils soient en exil, ne savent pas s’ils doivent rire ou pleurer devant ce spectacle qui pourrait annoncer un processus de succession. Abbas, qui a 80 ans, semble avoir choisi Saeb Erekat, qui a lui-même un lourd record de démissions, pour s’occuper de la communauté internationale, et le chef du renseignement Majid Faraj pour contrôler les affaires intérieures.

Les documents palestiniens ont révélé qu’Erekat s’était plié en quatre pour satisfaire Israël, au point de largement abandonner le droit au retour des réfugiés dans leurs foyers et leurs terres. Quant à Faraj, il a stabilisé la Cisjordanie d’une main de fer et il supervise la haïssable collaboration sécuritaire avec Israël qui maintient les Palestiniens sous le joug de l’occupation. Quel que soit le Comité exécutif qui est élu (ou réélu) par la PNC, il est peu probable qu’il aura beaucoup d’influence dans ces domaines.

Où tout cela laisse-t-il le peuple palestinien dans sa quête de justice et de droits humains? Le paysage est sombre, même s’il y a quelques lueurs d’espoir.

Sur le front politique, le fossé entre les deux principales factions palestiniennes, le Fatah et le Hamas, se creuse de jour en jour. Le bruit court que le Hamas, qui n’est pas représenté au PNC, négocie un cessez-le feu à long terme avec Israël en dépit des démentis.

Au sein du Fatah lui-même, il y une lutte acharnée pour les plus hauts postes à l’approche de la septième assemblée générale prévue en novembre. On peut même craindre que les rivalités ne gagnent les rues et que les Palestiniens de Cisjordanie ne se retrouvent à se satisfaire d’un homme fort comme Faraj pour de simples raisons de sécurité.

Ces conflits internes handicapent la direction palestinienne et la rendent encore plus incapable de régler les nombreux problèmes rencontrés par les réfugiés palestiniens dans les pays arabes. Les réfugiés palestiniens de Syrie ne sont pas protégés par le Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) et ne peuvent compter que sur ce que l’impécunieux Office de secours et de travaux des Nations unies (UNRWA) peut leur fournir. Les réfugiés palestiniens dans le camp de Ain Al-Hilweh, le plus grand du Liban, fuient les combats acharnés entre le Fatah et un groupe islamiste.

Le désarroi politique des Palestiniens dont Abbas a la charge laisse la voie libre à Israël pour poursuivre sa colonisation incessante de la terre palestinienne. Le vol de terre par les colons juifs et la destruction de secteurs palestiniens sont coutumiers. Israël n’a aucun mal à balayer les protestations de l’Union européenne et des États-Unis.

La nomination de Danny Danon pour représenter Israël à l’Organisation des Nations Unies montre bien que l’extrême-droite gouvernementale israélienne se moque bien de ce que peut dire la communauté internationale. Danon prône l’annexion de «la plus grande partie» de la Cisjordanie «avec le minimum de Palestiniens».

Il est difficile de voir quelle différence le plan de succession d’Abbas fera pour la protection des Palestiniens ou l’exercice de leurs droits. Les Palestiniens ont fait beaucoup de sacrifices pour que l’OLP soit reconnue comme leur seul représentant légitime. La légitimité de l’OLP, cependant, a été sérieusement ébranlée depuis que Yasser Arafat a signé les accords d’Oslo avec Israël. Sous le mandat de M. Abbas, la représentativité de l’OLP s’est réduite à des enclaves disloqués en Cisjordanie, où les forces de sécurité de l’Autorité palestinienne ont servi de sous-traitant à Israël et favorisé son projet de colonisation illégale.

Il y a néanmoins quelques lueurs d’espoir. Les citoyens palestiniens d’Israël en offrent une. La façon dont ils ont surmonté leurs différences pour devenir le troisième plus grand parti aux élections israéliennes de mars dernier sous un leadership intelligent, sage et unifié devrait être un modèle pour le reste du peuple palestinien.

La société civile palestinienne en offre une autre : elle s’est relevée encore et encore de ses cendres avec détermination et créativité. Le Boycott Désinvestissement et Sanctions (BDS) palestinien, qui a été institué il y a 10 ans, a contribué à consolider et à développer les actions dispersées de boycott et de désinvestissement aux États-Unis et en Europe. Il a mis les partisans d’Israël aux États-Unis sur la défensive et les a forcés à dépenser des millions pour contrer la lutte non violente des Palestiniens pour leurs droits.

Pourtant, il y a des limites à ce que la société civile peut faire. À l’heure actuelle, elle est assez forte pour contribuer à empêcher que les droits des Palestiniens ne soient laminés dans un accord avec Israël. Plus important encore, elle peut garder la flamme allumée jusqu’à ce qu’il y ait un renouveau significatif du corps politique. Les Palestiniens savent que, plus que toute autre chose, ils doivent recréer des institutions représentatives qui englobent Gaza assiégée et martyrisée et la Cisjordanie, les réfugiés dispersés à travers le monde arabe et les exilés désireux de rentrer à la maison.

Nadia Hijab et Alaa Tartir sont, respectivement, directeur exécutif et directeur de programme d’Al-Shabaka : Le Réseau politique palestinien.

Traduction : Dominique Muselet

   Envoyer l'article en PDF   

Mieux connaître SYRIZA, origine, ascension, stratégie


Par Alex Moumbaris – Le 2 septembre 2015

En parlant de SYRIZA et de sa stratégie

Historique des composantes de SYRIZA par date d’intégration

En 2004 : Ανανεωτική Κομμουνιστική Οικολογική Αριστερά (AKOA) [Gauche novatrice communiste écologique] eurocommunistes, écologistes; Διεθνιστική Εργατική Αριστερά (ΔΕΑ) [Gauche internationaliste ouvrière] trotskistes; Ενεργοί Πολίτες [Citoyens actifs] gauchistes (démocratiques, patriotiques); Κίνηση για την Ενότητα Δράσης της Αριστεράς (ΚΕΔΑ) [Mouvement pour l’union de l’action de la gauche] communistes (unionistes), gauchistes; Κόκκινο [Rouge] trotskistes; Συνασπισμός της Αριστεράς των Κινημάτων και της Οικολογίας (ΣΥΝ) [Rassemblement de la gauche des mouvements et de l’écologie] eurocommunistes (marxistes).

Continuer la lecture

La Gauche et l’Euro : où est le problème ?

«...En ce sens, le problème ne résidait pas que dans le naïf européanisme de gauche de l’entourage pragmatique de Tsipras, mais dans la déconnexion elle-même entre la direction de ce parti faisant preuve d'une autonomie croissante et ses militants les plus actifs de plus en plus impuissants.» J. Roos

Par J. Roos – Le 27 août 2015 -–Source TeleSurTV

Beaucoup plus que de regagner le pouvoir gouvernemental pour sortir de l’euro, le défi pour la gauche grecque est de construire le pouvoir social susceptible d’appuyer une rupture radicale.

Continuer la lecture

La corruption de la nation américaine, propos d’un orfèvre en la matière


Newt Gingrich, est un membre éminent de l’establishment étasunien, il appartient au Parti Républicain, il a été président de la Chambre des Représentants de 1995 à 1999 et candidat à la présidentielle aux États-Unis en 2012.

«...Notre forme de gouvernement permet aujourd'hui la révolution par les urnes plutôt que sur le champ de bataille. Mais néanmoins, le message pour nos élites politiques est aujourd'hui le même qu'il était en 1776 : ils ignorent le mépris du peuple à leurs risques et périls.» Newt Gingrich

Par Newt Gingrich – Le 25 août 2015 – Source washingtontimes.com

Ceci est le troisième article dans ma série sur la corruption.

Dans le premier, j’ai suggéré que 75% pourrait être le chiffre le plus important dans la politique américaine. Il s’agit du pourcentage d’Américains qui déclarent dans un sondage Gallup mondial que la corruption est très répandue dans leur gouvernement. Compte tenu de ce niveau extraordinaire de mépris pour les élites politiques et administratives américaines, il n’est pas étonnant que des outsiders qui ne font pas partie de l’establishment comme Donald Trump, Ben Carson, et Bernie Sanders attirent autant de monde dans la course aux nominations pour la présidentielle.

Continuer la lecture

Podemos n’est pas prêt à briser le carcan européen


Par David Marty – Le 24 août 2015 – Source Znet

Il est difficile de trouver un aspect positif à la débâcle de Syriza. Pourtant s’il y a un effet secondaire dans l’affaire Syriza/Troïka, c’est qu’elle a contraint certains de ses principaux acteurs à tomber le masque, permettant aux analystes politiques de faire moins de spéculations sur le point où se situe chacun d’eux par rapport à l’euro, et plus généralement par rapport à l’Union européenne et à l’Otan.

Continuer la lecture

Comprendre la Corbynmania en Grande-Bretagne


La possibilité de l’accès de l’ancien militant socialiste Jeremy Corbyn au poste de leader du Parti travailliste en Grande-Bretagne rend hystérique l’establishment britannique


Alexander Mercouris

Alexander Mercouris

Par Alexander Mercouris – Le 20 août 2015 -–Source sputniknews

 On a remarqué un déluge d’incrédulité, de récriminations, et d’éditoriaux féroces dans les principaux journaux britanniques ainsi que des dénonciations de Corbyn par un grand nombre de commentateurs. Les hiérarques du Parti travailliste ont émis des avertissements terribles annonçant que le Parti travailliste risquait de disparaître si Corbyn était élu.

Continuer la lecture