Le moment de vérité de Trump dans le nouvel ordre mondial


Par M.K. Bhadrakumar – Le 2 novembre 2025 – Source Indian Punchline

La brièveté de la rencontre entre le président américain Donald Trump, jeudi dernier, et son homologue chinois Xi Jinping à l’aéroport international de Gimhae, dans la ville portuaire de Busan en Corée du Sud, qui n’a duré que 100 minutes, contre trois à quatre heures prévues par Trump, laisse penser que la méfiance entre les deux puissances mondiales est toujours profonde. L’issue de la réunion ressemble davantage à une trêve fragile.

Pékin est parfaitement conscient que la politique étrangère de Trump est incroyablement imprévisible. Vendredi, le ministère chinois des Affaires étrangères a annoncé la visite prévue du Premier ministre russe, Mikhail Mishustin, le 3 novembre à Pékin pour assister à la réunion régulière entre les chefs de gouvernement chinois et russe.

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Quelqu’un veut se révolter ?


Vendredi est le jour idéal pour inculper Schifty ! − Svetlana Lokhova


Par James Howard Kunstler – Le 17 octobre 2025 – Source Clusterfuck Nation

Demain, samedi 18 octobre, comme vous le savez peut-être, aura lieu la manifestation « No Kings » (Pas de rois), le point culminant de cette année, dans tout le pays. Nous avons assisté à quelques-uns de ces curieux spectacles depuis le printemps ici, dans la vallée de l’Hudson, dans la ville voisine. La foule était presque entièrement composée de baby-boomers vieillissants, revivant avec joie les jours heureux des manifestations contre la guerre du Vietnam. C’était un peu comme une représentation dans la rue de la célèbre comédie musicale Hair, mais avec des acteurs âgés de 75 ans. Let the sunshine ! Mais cette petite ville rurale d’Amérique est majoritairement peuplée de personnes âgées. Il n’y a pratiquement rien à faire pour les jeunes ici, alors ils s’enfuient dès qu’ils en ont l’occasion. Le problème, c’est que les occasions sont plutôt rares ailleurs aussi.

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Trump vient en Asie en tant qu’homme de paix


Par M.K. Bhadrakumar – Le 29 octobre 2025 – Source Indian Punchline

Les États-Unis étaient très favorables au changement de nom de la région « Asie-Pacifique », la renommant « Indo-Pacifique » et, en toute justice, le président Donald Trump aurait dû inclure l’Inde dans l’itinéraire de sa tournée en Asie, la première de son deuxième mandat. Delhi aurait été plus qu’heureux de programmer un sommet du Quad pour organiser une telle visite, mais de toute évidence, Trump n’était pas intéressé.

Trump n’a pas besoin de l’Inde comme « contrepoids » à la Chine dans l’environnement asiatique (et international) en mutation spectaculaire. Trump a d’autres idées pour s’engager avec la Chine dans un esprit constructif. Le Quad est devenu un albatros dont Trump peut se passer. Jamais une seule fois lors de sa tournée en Asie Trump n’a fait une référence, même superficielle, au Quad. La vie devient encore plus compliquée pour l’Inde.

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Comment le Japon pourra-t-il gérer son problème Trump à 550 milliards de dollars ?


Par Moon of Alabama – Le 28 octobre 2025

Hier, le président américain Donald Trump s’est rendu au Japon et a rencontré la nouvelle Première ministre japonaise, Sanae Takaishi. Les deux sont conservateurs et sont d’accord sur de nombreux points. Le Japon est un vassal de confiance qui se heurte rarement aux exigences américaines.

Mais un sérieux point de discorde est ouvert entre les deux nations et menace de faire exploser la relation.

Plus tôt cette année, Trump avait imposé un droit de douane de 25% sur les importations américaines en provenance du Japon. L’ancien premier ministre avait « vendu la maison » pour faire baisser ce taux :

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Trump cible le Venezuela


Par Moon of Alabama – Le 25 octobre 2025

On ne sait jamais à quel point les plans « divulgués » de Trump sont sérieux. Leur but semble souvent être uniquement d’augmenter la pression sur les adversaires, de faire avancer les choses dans une direction qu’il aime. Si cela ne fonctionne pas, les plans peuvent simplement être abandonnés. Ou peuvent, peut-être, être réalisée.

Trump envisage de cibler les installations de cocaïne au Venezuela, selon des responsables – Politico

Le président Donald Trump envisage de cibler les installations de cocaïne et les itinéraires de trafic de drogue à l’intérieur du Venezuela, bien qu’il n’ait pas encore pris de décision sur l’opportunité d’aller de l’avant, ont déclaré trois responsables américains à CNN.

Vendredi, des signes indiquaient une escalade militaire potentielle majeure, le secrétaire à la Défense Pete Hegseth ordonnant au groupe de frappe de porte-avions le plus avancé de la Marine, actuellement stationné en Europe, de se diriger vers la région des Caraïbes, en plein renforcement massif des forces américaines là-bas. Trump a également autorisé la CIA à mener des opérations secrètes au Venezuela.

Le président n’a pas exclu d’adopter une approche diplomatique avec le Venezuela pour endiguer le flux de drogue vers les États-Unis, ont déclaré deux responsables, même après que l’administration a interrompu les pourparlers actifs avec le président vénézuélien Nicolas Maduro ces dernières semaines.

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Le New Deal brun, partie II


Par Dmitry Orlov − Le 12 octobre 2025 − Source Club Orlov

Lorsque Trump a déclaré devant l’ONU : « Si vous ne vous éloignez pas de cette arnaque verte, votre pays va faire faillite », il mentait bien sûr. Si « votre pays » fait partie de l’UE, il n’y a pas moyen d’échapper à « cette arnaque verte » : l’argent a déjà été mal dépensé et les infrastructures énergétiques ont déjà été compromises. La Russie a déjà renoncé au marché énergétique européen et réorienté ses exportations énergétiques vers l’Est. Pour l’UE, une désindustrialisation rapide est désormais inévitable. La déclaration de Trump peut donc être résumée ainsi : « Votre pays va faire faillite ».

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Impasse


Au lieu de gagner sur les questions importantes, la gauche recourt à des mélodrames auxquels plus personne ne croit. − Victor Davis Hanson


Par James Howard Kunstler – Le 6 octobre 2025 – Source Clusterfuck Nation

Ne vous mêlez pas de ce crime

Bienvenue au premier lundi d’octobre. Savez-vous ce que cela signifie ? Cela signifie, en vertu de la loi fédérale (28 U.S.C. § 2), que la Cour suprême se réunit pour sa nouvelle session. Heureusement, car il est désormais évident que le Parti du chaos cherche à paralyser le pouvoir exécutif afin de promouvoir le chaos qu’il a habilement créé dans notre pays. Il faut faire quelque chose.

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La guerre que Trump a déclaré aux groupes « de Gauche » s’intensifie


Par Moon of Alabama – Le 16 octobre 2025

Il existe un certain nombre d’indices permettant de prédire que l’administration Trump, lors des prochaines élections, utilisera les forces gouvernementales pour attaquer sévèrement et perturber toute opposition à celle-ci.

Trump a envoyé les agents américains de l’Immigration et des douanes dans les villes pour harceler et arrêter des immigrants illégaux présumés. Toute justification est ignorée et les méthodes utilisées par les agents sont brutales.

Trump a également envoyé des troupes de la Garde nationale dans des villes où, selon lui, des émeutes avaient lieu. Il n’y a eu ni émeutes ni « incidents terroristes« , mais la présence de troupes est utilisée pour créer une atmosphère militarisée.

Un nouveau mémorandum présidentiel sur la sécurité nationale, le NSPM-7 publié par Trump, a défini de nouveaux groupes d’ennemis internes :

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La guerre commerciale entre les Etats-Unis et le Chine monte d’un cran


Par Moon of Alabama – Le 11 octobre 2025

La guerre commerciale de Trump s’est un peu calmée, sauf pour la Chine.

Trump avait, comme son prédécesseur, limité les exportations de puces semi-conductrices haut de gamme vers la Chine. Il avait également arrêté l’exportation de machines et de produits chimiques utilisés pour produire des puces vers la Chine. Ces mesures sont extraterritoriales. Il est interdit à la société néerlandaise ASML de vendre ses machines haut de gamme pour la production de puces à la Chine car certaines d’entre elles contiennent des produits ou des logiciels fabriqués aux États-Unis.

Après que Trump a imposé des droits de douane supplémentaires élevés sur les marchandises en provenance de Chine, cette dernière a riposté en limitant les exportations d’éléments de terres rares. La Chine a un quasi monopole sur ces éléments. Ceux-ci sont nécessaires pour produire des moteurs électriques modernes, des aimants et divers capteurs et semi-conducteurs dont les États-Unis ont besoin. La Chine a également arrêté l’importation de soja, l’un des principaux produits dont dépendent les agriculteurs américains du Midwest.

Trump a été obligé de reculer. Les droits de douane ont été temporairement abaissés et les négociations avec la Chine se sont poursuivies. Un nouvel accord commercial devait être signé plus tard ce mois-ci à l’occasion d’une réunion entre le président Trump et le président Xi en Corée du Sud.

Mais les négociateurs américains sous la direction du sous-secrétaire au Commerce Howard Lutnick ont essayé de la jouer dur. Fin septembre, lors de pourparlers, ils ont imposé de nouvelles restrictions à la Chine :

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Le Comité Nobel, craignant la colère de Trump, remet le Nobel de la paix à une marionnette de changement de régime


Par Moon of Alabama – Le 10 octobre 2025

Le président des États-Unis Donald Trump demandait à recevoir le prix Nobel de la paix. Mais suivre cette demande aurait été désastreux pour le prestige déjà terni du Nobel. Le gouvernement norvégien, qui influence fortement les décisions du comité du prix Nobel de la paix, était dans le pétrin :

À quelques heures de l’annonce du prix Nobel de la paix de cette année, les politiciens norvégiens se préparaient à des répercussions potentielles sur les relations américano-norvégiennes s’il n’était pas décerné à Donald Trump.

Trump a longtemps exprimé ouvertement sa conviction qu’il devrait recevoir le Nobel de la paix, un honneur précédemment décerné à l’un de ses prédécesseurs présidentiels, Barack Obama, en 2009 pour ses “efforts extraordinaires pour renforcer la diplomatie internationale et la coopération entre les peuples”.

En juillet, M. Trump aurait appelé Jens Stoltenberg, ministre norvégien des Finances et ancien secrétaire général de l’Otan, pour lui poser des questions sur le prix Nobel.

Le chroniqueur et analyste Harald Stanghelle a émis l’hypothèse que les représailles de M. Trump – si elles devaient venir – pourraient prendre la forme de taxes douanières, de demandes de contributions plus élevées à l’Otan ou même de déclarer la Norvège comme ennemi.

Après quelques discussions en coulisses, il a été décidé de donner le prix à une personne différente de Trump, mais avec l’intention très évidente de satisfaire également Trump en poursuivant un objectif majeur de sa politique étrangère :

Le prix Nobel de la paix a été décerné vendredi à la dirigeante de l’opposition vénézuélienne, María Corina Machado, qui vit cachée après avoir tenté de se présenter contre le président Nicolás Maduro.

Machado, 58 ans, a été reconnu pour avoir maintenu “la flamme de la démocratie allumée au milieu d’une obscurité croissante” et “un autoritarisme en constante expansion au Venezuela.”

Elle dirige le parti d’opposition Vente Venezuela, mais a été empêchée de se présenter à la présidence du pays et expulsée de ses fonctions en 2014. Elle vit désormais cachée et fait face à de “graves menaces contre sa vie”, a déclaré le Comité Nobel norvégien.

L’administration Trump vise depuis longtemps à évincer Nicolas Maduro, le dirigeant socialiste du Venezuela. Elle a positionné ses moyens militaires autour du pays et envisage un changement de régime sous de faux prétextes :

Peu de temps après son entrée en fonction, Trump a déclaré que Tren de Aragua était une organisation terroriste étrangère qui avait “inondé les États-Unis de drogues mortelles, de criminels violents et de gangs vicieux. » En juillet, le président a ordonné au Pentagone de cibler certains cartels de la drogue latino-américains. En août, huit navires de guerre – dont des destroyers, un croiseur et un navire de combat littoral – opéraient dans la mer des Caraïbes. En septembre, le premier de quatre bateaux a été ciblé et 21 trafiquants de drogue présumés ont été tués. La semaine dernière, l’administration a envoyé un avis confidentiel au Congrès signalant son intention de mener d’autres frappes. La campagne pourrait s’étendre à l’intérieur des eaux territoriales vénézuéliennes ou inclure des frappes de drones à l’intérieur de ses frontières terrestres, nous ont dit des responsables de la Défense.

Mais il est loin d’être clair que les liens entre le gouvernement de Maduro et Tren de Aragua sont aussi étendus que l’administration Trump le suggère, ou même qu’ils existent. Ronna Risquez, auteur du livre El Tren De Aragua, nous a dit qu’il n’y a “aucune preuve” que Maduro dirige des gangs ou des opérations de trafic de drogue ; une note interne du Conseil national du renseignement des États-Unis est arrivée à une conclusion similaire. Il n’est pas sûr non plus que les opérations de drogue vénézuéliennes, centralisées ou non, soient suffisamment importantes pour mériter que le pays soit désigné comme une menace pour la vie des Américains. Le Venezuela n’est pas un important producteur de cocaïne ou de fentanyl. Et même si la majeure partie de la cocaïne mondiale pousse en Colombie voisine, le Venezuela n’est pas non plus une plaque tournante majeure du transit.

La campagne anti-« narco-terroriste » de Trump vise clairement un changement de régime. Ceci malgré les nombreuses offres du gouvernement vénézuélien pour permettre aux États-Unis de profiter des richesses vénézuéliennes (archivé) :

Les responsables vénézuéliens, espérant mettre fin à l’affrontement de leur pays avec les États-Unis, ont offert à l’administration Trump une participation dominante dans le pétrole et les autres richesses minérales du Venezuela lors de discussions qui ont duré des mois, selon plusieurs personnes proches des pourparlers.

L’offre de grande envergure est restée sur la table alors que l’administration Trump a qualifié le gouvernement du président vénézuélien Nicolás Maduro de “cartel narco-terroriste”, a amassé des navires de guerre dans les Caraïbes et a commencé à faire exploser des bateaux qui, selon des responsables américains, transportaient de la drogue du Venezuela.

Dans le cadre d’un accord discuté entre un haut responsable américain et les principaux collaborateurs de M. Maduro, l’homme fort vénézuélien a proposé d’ouvrir tous les projets pétroliers et aurifères existants et futurs aux entreprises américaines, d’accorder des contrats préférentiels aux entreprises américaines, d’inverser le flux des exportations de pétrole vénézuélien de la Chine vers les États-Unis et de réduire les contrats énergétiques et miniers de son pays avec des entreprises chinoises, iraniennes et russes.

Cette offre n’était pas suffisante pour un Trump avide :

L’administration Trump a fini par repousser les concessions économiques de M. Maduro et a interrompu la diplomatie avec le Venezuela la semaine dernière. Cette décision a effectivement tué l’accord, du moins pour l’instant, ont déclaré les personnes proches de la discussion.

L’administration Trump a ignoré l’offre généreuse parce qu’elle est convaincue que ses plans de changement de régime aboutiront à une domination totale sur le Venezuela.

La nouvelle lauréate du prix Nobel de la paix, María Corina Machado, joue un rôle important dans ces projets.

Qui est cette dame, vous pourriez vous demander. En juillet 2024, le NY Times a publié un portrait amical d’elle (archivé) :

Mme Machado, une ancienne députée conservatrice de l’Assemblée nationale autrefois rejetée par ses propres collègues, a non seulement rallié l’opposition frondeuse du Venezuela derrière elle, mais a également captivé une large partie de l’électorat avec une promesse de changement radical de gouvernement.

Si l’opposition gagne, M. González, 74 ans, sera président. Mais de Washington à Caracas, tout le monde comprend que Mme Machado est la force motrice du mouvement.

Elle est devenue militante politique en 2002, aidant à fonder un groupe de défense des droits des électeurs, Súmate, qui a finalement mené un effort infructueux pour destituer M. Chávez. Elle est une chérie de Washington – le gouvernement américain a fourni une aide financière à Súmate – et est devenue l’un des adversaires les plus détestés de M. Chávez.

Mais ce n’est pas seulement le gouvernement qui la déteste. Parmi ses collègues de l’opposition, elle est souvent considérée comme trop conservatrice, trop conflictuelle et trop “sifrina” — qualificatif vénézuélien pour une “classe snobement élevée” — pour devenir la dirigeante du mouvement.

Elle a expliqué que la politicienne qu’elle admire le plus est Margaret Thatcher, l’icône conservatrice connue pour son entêtement et sa fidélité au marché libre. Et Mme Machado soutient depuis longtemps la privatisation de PDVSA, la compagnie pétrolière d’État, une décision qui, selon d’autres dirigeants de l’opposition, mettrait la ressource la plus précieuse du Venezuela entre les mains de quelques-uns.

Machado, alors qu’elle était sur la liste de paie des États-Unis, a été impliqué dans une tentative de coup d’État militaire en 2002 à Caracas :

Des questions entourent encore les actions de Mme Machado en 2002, lorsque des officiers militaires dissidents et des personnalités de l’opposition ont mené un coup d’État de courte durée destiné à évincer M. Chávez. Mme Machado était au palais présidentiel lors de l’installation d’un nouveau président, Pedro Carmona.

Dans l’interview de 2005 avec le Times, Mme Machado a insisté sur le fait qu’elle et sa mère étaient au palais ce jour-là uniquement pour rendre visite à la femme de M. Carmona, une amie de la famille – et non pour soutenir le coup d’État.

Plus récemment, dans une interview accordée à la BBC en 2019, Mme Machado a appelé les “démocraties occidentales” à comprendre que M. Maduro ne quitterait le pouvoir que “face à une menace crédible, imminente et grave de recours à la force.”

Machado a même demandé au criminel de guerre sioniste Benjamin Netanyahou un soutien militaire lors d’un coup d’État (traduction automatique modifiée) :

María Corina Machado a demandé au premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, une intervention militaire au Venezuela, à travers un document publié sur son réseau social X en 2018.

Machado a décrit l’intervention militaire de « pouvoir et d’influence » contre le gouvernement vénézuélien.

« Aujourd’hui, j’envoie une lettre à Mauricio Macri, Président de l’Argentine, et à Netanyahu, Premier ministre d’Israël, pour leur demander d’utiliser leur force et leur influence pour faire avancer le démantèlement du régime criminel au Venezuela, intimement lié au trafic de drogue et au terrorisme« , a-t-elle écrit.

En outre, le document souligne que Machado était « convaincue que la communauté internationale, selon la doctrine de la responsabilité de protéger, est appelée à apporter aux Vénézuéliens le soutien nécessaire pour générer le changement« , un changement de gouvernement.

Machado est toujours de mèche avec (et probablement toujours payé par) les États-Unis pour poursuivre le changement de régime au Venezuela (archivé) :

[Le secrétaire d’État américain] Rubio a rencontré cinq personnalités de l’opposition en mai qui se sont secrètement enfuies aux États-Unis pour leur demander un “plan précis.” Il a fait l’éloge de la dirigeante de l’opposition, María Corina Machado, qu’il a appelée par son surnom, la “Dame de fer vénézuélienne”, lors d’un hommage cette année.

Pedro Urruchurtu, conseiller de Mme Machado, a déclaré dans une interview que l’opposition avait élaboré un plan pour les 100 premières heures suivant l’éviction de M. Maduro, qui impliquerait un transfert du pouvoir à Edmundo González, qui s’est présenté à la présidence contre M. Maduro l’année dernière.

Ce dont nous parlons est une opération de démantèlement d’une structure criminelle, et cela comprend une série d’actions et d’outils”, a déclaré M. Urruchurtu, ajoutant : “Cela doit être fait avec l’usage de la force, car sinon il ne serait pas possible de vaincre un régime comme celui auquel nous sommes confrontés.”

Les plans de l’opposition consistent notamment à persuader d’autres gouvernements de prendre des mesures diplomatiques, financières, de renseignement et d’application de la loi, a-t-il déclaré.

Pour récapituler – le comité du Prix Nobel de la paix donne le prix à un politicien de l’opposition en Amérique du Sud qui est à la solde du gouvernement américain et a été impliqué dans de précédentes tentatives de coups d’État militaires dans son pays. Son conseiller plaide pour l’utilisation de la force pour renverser le gouvernement. Le plan de Mme Machado est de vendre tout ce que les Vénézuéliens ont à l’empire étranger qui la paie.

Le Comité Nobel et la Norvège se sont peut-être, pour l’instant, sauvés de la colère de Trump, mais la décision d’attribuer le prix à Mme Machado est encore une autre énorme tache à son bilan.

Moon of Alabama

Traduit par Wayan, relu par Hervé, pour le Saker Francophone.

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