Ceux qui ne voient pas la fragmentation, les pénuries et les lignes de bataille tracées seront surpris par l’accélération du dénouement.
Par Charles Hugh Smith − Le 18 septembre 2020 − Source Of Two Minds
Je suis récemment tombé sur l’idée que l’inflation est un problème d’optimisation à deux facteurs : l’inflation est nécessaire à la macro-économie – du moins c’est ce qu’on nous dit – et donc l’astuce pour les décideurs politiques, et leurs statisticiens qui mesurent l’économie, est de maximiser l’inflation dans l’économie, mais seulement jusqu’au point où cela n’étouffe pas les entreprises, et ne laisse pas mourir de faim les travailleurs.

Alors que certains spectateurs se sont retrouvés à applaudir cet effondrement imminent du «grand empire américain», je pense qu’il est plus sage d’adopter une approche plus mesurée de la tragédie qui se déroule actuellement en Amérique et dans toute la communauté transatlantique.




L’opinion quasi universelle exprimée ces jours-ci est que la crise économique de ces dernières années marque la fin du capitalisme. Le capitalisme aurait échoué, s’étant avéré incapable de résoudre les problèmes économiques, et ainsi l’humanité n’a pas d’alternative, si elle veut survivre, que de faire la transition vers une économie planifiée, vers le socialisme.
Après des années de promesse d’abandon du dollar américain, la Russie et la Chine sont passées à l’acte. Au premier trimestre de 2020, la part du dollar dans le commerce entre les pays est tombée pour la première fois sous les 50%.
