Par Andrew Korybko – Le 17 février 2017 – Source Oriental Review
Considérée comme un bastion de la paix et de la stabilité du continent depuis le début du siècle, la partie sud de l’Afrique revient une fois de plus sous les projecteurs de l’attention mondiale. Les autorités zimbabwéennes ont prétendu que les ambassades américaines et françaises étaient derrière la dernière révolte de type Révolution de couleur dans le pays, affirmant que leurs ambassadeurs ont même rencontré le nouveau dirigeant du mouvement, le pasteur Evan Mawarire, avant qu’il ne commence sa campagne. Cette accusation est reprise par le leader régional, l’Afrique du Sud, qui a décrit le dernier tumulte comme des « éléments commandités en quête de changement de régime ». Si les États-Unis réussissent dans leur complot de Révolution de couleur, l’effondrement d’un Zimbabwe résistant à et défiant l’Empire pourrait être le fil conducteur pour mettre en marche automatiquement une séquence pré-planifiée d’autres déstabilisations qui pourraient se répandre rapidement dans les pays voisins. Cela ramènerait le sud de l’Afrique aux temps des conflits de la Guerre froide en le transformant de façon inattendue en champ de bataille de la Nouvelle Guerre froide.
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