Le 9 janvier 2017 – Source Syrian Arab News Agency

Question 1 : – Monsieur le Président, vous venez de rencontrer une délégation de députés français. Pensez-vous que cette visite aura une influence sur la position française à l’égard de la Syrie ?
Bachar al-Assad : – C’est une question française. Nous espérons que toute délégation qui viendra ici pourra voir la vérité sur ce qui se passe en Syrie durant ces dernières années, depuis le début de la guerre il y a six ans, et le problème maintenant, concernant la France en particulier, est qu’ils n’ont pas d’ambassade, ils n’ont absolument aucune relation avec la Syrie. Alors c’est comme si… On peut dire que c’est un État aveugle. Comment pouvez-vous forger une politique envers une région donnée, si vous ne voyez pas, si vous êtes aveugles ? Il faut être capable de voir. L’importance de ces délégations est qu’elles représentent les yeux des États, mais cela dépend de l’État en question ; est-ce qu’il veut voir (la réalité des choses), ou est-ce qu’il veut continuer à adopter la politique de l’autruche et refuser de dire la vérité, parce que maintenant, dans le monde entier, tout est en train de changer à tous les niveaux à l’égard de la Syrie, (aux niveaux) local, régional et international. Jusqu’à présent, le gouvernement français n’a pas changé de position, ils maintiennent leur rhétorique désuète qui est déconnectée de la réalité en Syrie. C’est pourquoi nous espérons qu’il se trouvera quelqu’un au sein l’État, qui veuille bien écouter (ce que rapporteront) ces délégations, (écouter) les faits. Je ne parle pas de mon opinion, je parle de la réalité en Syrie. Donc, nous avons de l’espoir.
George Clooney, un des acteurs les plus rentables du cinéma de Hollywood, un homme dont les visées présidentielles ainsi que l’inimitié pour Donald Trump sont évidentes, vient d’annoncer son projet de tourner un film en l’honneur des Casques blancs en Syrie. Pour le public moyen abreuvé de propagande, les Casques blancs sont des héros qu’on ne présente plus. Se trouvant toujours dans des zones contrôlées par la soi-disant « opposition modérée » au régime de Bachar el-Assad, en fait une bande de terroristes patentés comme EI ou le groupe terroriste auparavant appelé Jabat al-Nosra, les Casques blancs ont été hissés au pinacle comme étant les prétendus sauveurs du peuple syrien contre la bestialité du « dictateur sanguinaire et brutal » Bachar el-Assad.






