Par Dmitry Orlov − Le 23 octobre 2025 − Source Club Orlov

Depuis que j’ai arrêté de donner des interviews sur YouTube, ma vie s’est améliorée. Je n’ai plus à m’étendre pour tenter de répondre encore et encore aux mêmes questions stupides en soulignant leur stupidité. C’était bien sûr futile ; la qualité des questions ne s’est pas améliorée avec le temps, ce qui était prévisible puisqu’elles provenaient toutes des gros titres de la presse occidentale. J’avais un sentiment de malaise permanent, car le public était nourri de conneries et je servais de complice involontaire à ce processus. (Enfin, pas tout à fait involontaire ; j’avais une arrière-pensée, qui était d’attirer des visiteurs sur mon blog.) Je ne pouvais pas me flatter de rééquilibrer les choses ou d’éclairer les gens, car je suis convaincu que toute discussion sur des conneries reste une connerie.

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La politique étrangère américaine, trempée dans l’orgueil par le fait que les États-Unis ont gagné la guerre froide militairement (en Afghanistan) ; l’ont gagné économiquement (marchés libéraux) ; et culturellement aussi, (Hollywood) – et mérite donc à juste titre, 
La brièveté de la rencontre entre le président américain Donald Trump, jeudi dernier, et son homologue chinois Xi Jinping à l’aéroport international de Gimhae, dans la ville portuaire de Busan en Corée du Sud, qui n’a duré que 100 minutes, contre trois à quatre heures prévues par Trump, laisse penser que la méfiance entre les deux puissances mondiales est toujours profonde. L’issue de la réunion ressemble davantage à une trêve fragile.

