Qui dit aujourd’hui la vérité est un impertinent… La vérité est aujourd’hui la limite de la science (Ludwig Feuerbach).
Août 2025 – Source Nicolas Bonnal

Un livre important a été bienveillamment passé sous silence il y a quelques années ; il s’agit de l’ouvrage de Simon Epstein sur le Paradoxe français pendant l’Occupation. Ce paradoxe tient en une phrase : loin d’avoir été l’apanage de l’extrême-droite confondue avec le nationalisme, la collaboration a surtout été l’apanage d’une certaine gauche et d’une non moins certaine extrême gauche bien antiraciste. M. Epstein, spécialiste aussi de la question dreyfusarde et installé en Israël (comme nous le comprenons !), a eu le courage de l’écrire et le mérite de le démontrer, et nous l’en remercions. On n’aura pas parlé beaucoup de son travail, et il ne faut guère s’en étonner. Je reprendrai à ce propos ce que disait jadis un philosophe allemand d’extrême gauche :
Enfin moral est le mensonge et le mensonge seul, parce qu’il cache et dissimule le mal de la vérité, ou, ce qui est la même chose, la vérité du mal.
Les médias et la classe politique occidentale vivent une fausse « révélation » au sujet de Gaza maintenant, l’horreur étant trop évidente pour être niée. Mais leurs paroles ne sont pas de véritables expressions de chagrin, de colère ou de choc. Ce sont des tentatives de relations publiques soigneusement calibrées conçues pour masquer leur culpabilité pour crimes de guerre maintenant que nous avons atteint le stade final d’un holocauste. Un holocauste qui depuis 21 mois était ouvertement déclaré et donc entièrement évitable.
La remarque du gouverneur de la Reserve Bank of India, Sanjay Malhotra, mercredi, selon laquelle la hausse des droits de douane américains n’aura probablement aucun “impact majeur” sur l’économie indienne, “sous réserve de tarifs de rétorsion entrant en jeu, ce que nous ne prévoyons pas” – et que même si l’Inde réduit le pétrole russe, l’impact sur l’inflation intérieure pourrait ne pas être grave – ne peut être considéré que comme un effort supplémentaire pour apaiser l’inquiétude du public.
Par 
J’ai écrit plusieurs essais au cours des deux dernières années en essayant de scruter vaguement le monde post-ukrainien, dont un sur