Par Andrew Korybko – Le 27 mars 2023
Il n’y a pas de façon autre de décrire les derniers événements se déroulant en Israël que comme une révolution de couleur, c’est à dire l’utilisation de protestations armées pour obtenir des modifications du régime (ou des concessions), un changement de régime (explicite), et/ou un redémarrage du régime (réforme constitutionnelle de grande envergure visant à affaiblir l’État, généralement par le biais d’un fédéralisme identitaire de type bosniaque). Ces rapports (ici, ici et ici) démontrent de manière convaincante que les États-Unis sont derrière tout cela, le premier prouvant même un financement partiel du département d’État.
Dès la mi-janvier, il a été évalué que « les manifestants israéliens servent d’idiots utiles à une révolution colorée unipolaire« , dont l’analyse va maintenant être résumée avant d’expliquer pourquoi tout vient d’atteindre des proportions de crise. En bref, les libéraux-mondialistes qui formulent aujourd’hui la politique étrangère américaine méprisent Netanyahou (communément appelé « Bibi ») pour des raisons idéologiques liées à sa vision conservatrice-souverainiste du monde.