« Souvenez-vous du bon vieux temps où nous vivions dans un pays où personne n’avait la réponse à cette question déroutante : Comment une chose comme l’Holocauste a-t-elle pu se produire ? » – John Nolte, Breitbart
Par James Howard Kunstler – Le 27 octobre 2023 – Source Clusterfuck Nation
Bien sûr, vous vous rendez compte que si cette tragique affaire au Moyen-Orient échappe à tout contrôle, des millions de personnes risquent de mourir, peut-être même vous et moi. Quoi qu’il en soit, il semblerait que l’Islam veuille en découdre. Problème de base : la petite parcelle de terre sur la Méditerranée dont il est question appartient à un groupe de personnes et un autre groupe de personnes veut le chasser. Il n’y a pas de « solution à deux États » parce qu’il n’y a qu’un seul endroit dans cet endroit.
Le monde a déjà oublié la boucherie du 7 octobre. L’Islam ne va même pas jusqu’à reconnaître qu’il s’est passé quelque chose à cet endroit, ou que cela a de l’importance. C’est un dilemme pour la société occidentale, qui fonctionne depuis peu sur l’idée que tout est permis et que rien n’a d’importance. Il faut se rendre à l’évidence : c’est une croyance de luxe. Une société qui s’effondre apprend douloureusement que la première chose à disparaître est le luxe, les sacs Louis Vuitton et la pensée Woke insensée. La société occidentale pourrait ne plus être en mesure de prétendre que rien n’a d’importance.
Si Israël est là où il est, c’est parce que la société occidentale a traité les Juifs de manière abominable dans les années 1930 et 1940. Le résultat, l’établissement d’un État d’Israël sur son site historique, a été un coup de force, bien sûr, de la part des puissances qui ont gagné la Seconde Guerre mondiale, mais il a reçu l’imprimatur d’un devoir sacré. Nous avons oublié l’impact, même pour les simples soldats américains qui ont libéré les camps d’extermination d’Europe, de l’indicible barbarie à laquelle ils ont été confrontés. La découverte de la sauvagerie dont sa nation la plus instruite s’est révélée capable a mutilé le psychisme de la civilisation occidentale. Peut-on douter que l’Allemagne ait perdu la tête au cours de ces années ?
La société occidentale est occupée à perdre la tête depuis environ sept ans maintenant. Elle est tellement tourmentée qu’elle a flirté avec le suicide, par exemple, en laissant ses frontières envahies par des nuées d’antagonistes déclarés de la culture occidentale. L’Union européenne s’est culpabilisée en laissant faire. Aux États-Unis, le processus semble plus sinistre et calculé, un pur stratagème politique. Quoi qu’il en soit, personne ne lève le petit doigt pour l’arrêter.
Israël est un membre à part entière de cet asile de fous. Israël est engagé dans une guerre civile entre la gauche et la droite aussi intense que celle que subissent ses parrains d’Europe et d’Amérique du Nord. Pour couronner le tout, Israël a décidé de devenir la tête d’affiche de l’« adoption » de la vaccination Covid-19. Cela semblait être une position courageuse au début de la « crise » Covid, mais aujourd’hui, il semble plutôt qu’ils aient empoisonné plus de 90 % de leur population. On n’en entend pas beaucoup parler ces jours-ci, mais cela se cache là, tout comme les dégâts vaccinaux massifs que l’Europe et l’Amérique ont entretenus furtivement, en arrière-plan de la montée de la fièvre guerrière et de la désintégration des économies.
Il semble que les nations islamiques qui entourent Israël comme un enfant dans une fosse à alligators aient fait le calcul que le moment était venu d’engloutir le petit intrus. Le problème, c’est que cet enfant est armé jusqu’aux dents. Il semble également que les alligators s’en moquent. Il se trouve qu’ils ont un petit cerveau d’alligator, qui n’est pas très utile pour réfléchir aux chocs des civilisations. Tout ce qui les intéresse, c’est de chomp chomper et de gulp gulper. Une question qu’ils ne posent pas : le Moyen-Orient se porterait-il mieux sans Israël ? Je parie qu’aucun d’entre eux n’y a pensé. Une fois qu’il aura disparu, ils se mangeront et s’engloutiront les uns les autres, je vous l’assure.
Notre nation, sous la direction de « Joe Biden » (…iden…iden…iden…iden…iden…), a déployé nos puissants navires de guerre dans les eaux tout autour et parmi les adversaires d’Israël. Il est difficile de voir comment cela ne pourrait pas se produire, notre devoir sacré et tout le reste. S’ils sont sollicités, ils peuvent probablement faire beaucoup de dégâts – bien qu’il y ait de nombreuses raisons de croire que l’Iran possède suffisamment de missiles de croisière anti-navires pour nous poser un gros problème. L’Iran possède suffisamment de missiles conventionnels guidés à longue portée pour transformer Haïfa et Tel-Aviv en cendriers. Mais cinq minutes plus tard, il en serait de même pour Téhéran et Damas, sauf qu’ils seraient radioactifs. Et qui sait ce que ces nuées de migrants en goguette aux États-Unis et dans l’Euroland pourraient être incités à faire, le moment venu ?
Le djihad se profile à l’horizon. Trop de gens ont envie de le déclencher. Ils n’attendent plus qu’une excuse, une raison pour mettre le feu aux poudres. L’excuse la plus évidente serait une incursion militaire israélienne à Gaza. Je suis sûr que ce serait suffisant. Les Israéliens doivent s’en rendre compte. Cependant, malgré les attentes antérieures, et même compte tenu de la soif de vengeance, ils pourraient se rendre compte que ce n’est pas nécessaire. Ils ont suffisamment bombardé Gaza. Ils pourraient neutraliser le réseau de commandement du Hamas à peu près de la même manière qu’ils ont arrêté les meneurs de Septembre noir, le massacre des Jeux olympiques de Munich, en 1972 – une chasse méthodique sur des années, des décennies. Il n’est pas non plus nécessaire de crier sur les toits. Tout le monde le saura.
Il y a le sort des otages de Gaza à prendre en considération. Il ne s’annonce pas très bon. Avec suffisamment de temps, bien sûr, ils peuvent être déplacés géographiquement ici, là et partout et dissimulés pendant des années. Ils ont de la valeur. L’opinion mondiale se retournera contre les preneurs d’otages, même si l’on peut dire que cela n’a plus d’importance. Je m’attends plutôt à ce que les opérations de sauvetage soient bien planifiées et que certaines soient menées à bien. Mais, dans l’ensemble, beaucoup de ces pauvres pions risquent d’être perdus. Le tragique est le tragique.
Si nous parvenons à éviter la troisième guerre mondiale, l’Amérique devra faire face à son propre problème grave, à savoir l’effondrement global – de l’activité économique, de l’échafaudage financier qui la soutient et de l’ordre civil dans une société soumise à un stress mortel. La plupart de ces dégâts ont été provoqués par nos propres dirigeants politiques. Maintenant que la Chambre des représentants a été remise en ordre, il est temps pour elle d’agir rapidement et de relever « Joe Biden » de ses responsabilités… puis Mme Harris… puis MM. Garland, Mayorkas et Wray. Qu’ils s’en aillent, en toute hâte, et que nous commencions à sauver notre pays.
James Howard Kunstler
Pour lui, les choses sont claires, le monde actuel se termine et un nouveau arrive. Il ne dépend que de nous de le construire ou de le subir mais il faut d’abord faire notre deuil de ces pensées magiques qui font monter les statistiques jusqu’au ciel.
Traduit par Hervé, relu par Wayan, pour le Saker Francophone