Le point sur la situation en Syrie


Les États-Unis semblent vouloir séparer l’Est du reste du pays. Mais pour quoi faire ?


Par Moon of Alabama – Le 24 avril 2017

Moon of Alabama

La situation dans le nord-ouest de la Syrie tourne en faveur du gouvernement syrien, même si beaucoup de travail reste encore à faire. L’armée récupère du terrain dans la province de Hama et une intense campagne de bombardement est menée sur la province d’Idlib, qui est tenue par al-Qaïda. Comme un analyste en général en faveur de l’opposition le concède :

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Bachar al-Assad : Khan Cheikhoun est une fabrication, nous n’avons pas d’armes chimiques


Le 13 avril 2017 − Source Agence Sana via sayed7asan

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Interview de Bachar al-Assad, Président de la République Arabe Syrienne, par l’AFP

Transcription :

Journaliste : Monsieur le Président, je voudrais d’abord vous remercier de me recevoir pour cette interview. Monsieur le Président, avez-vous donné l’ordre d’attaquer Khan Cheikhoun avec des armes chimiques mardi dernier ?

Bachar al-Assad : En fait, personne n’a enquêté sur ce qui s’est passé ce jour-là à Khan Cheikhoun jusqu’à présent. Comme vous le savez, Khan Cheikhoun est sous le contrôle du Front al-Nosra qui est une branche d’al-Qaïda. Donc les seules informations dont a disposé le monde jusqu’à présent sont celles publiées par la branche d’al-Qaïda. Personne n’a d’autres informations. Nous ne savons pas si toutes les photos ou les images vidéos que nous avons vues sont vraies ou truquées. C’est la raison pour laquelle nous  demandons qu’une enquête soit menée à Khan Cheikhoun. Voilà pour le premier point.

Deuxièmement, selon les sources d’al-Qaïda, l’attaque a eu lieu entre 6h et 6h30 du matin, alors que l’attaque syrienne sur cette même zone a eu lieu vers midi, entre 11h30 et 12h. Ils parlent donc de deux événements différents. Aucun ordre n’a donc été donné de déclencher une attaque.
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L’attaque suicide d’al-Qaida a tué plus de cent enfants et femmes – À qui la faute ?


Par Moon of Alabama – Le 16 avril 2017

Moon of Alabama

Max Abrahms @MaxAbrahms – 14:07 – 16 avr. 2017

Après avoir lu des dizaines d’histoires sur le massacre de chiites hier en Syrie, j’en suis arrivé à la conclusion que personne ne l’avait perpétré.

The War Nerd @TheWarNerd – 11:53 AM – 16 avr 2017

Nous constatons que « au moins 112 » réfugiés chiites ont été tués. Par qui ? Oh, c’est un véritable mais-qui-l-a-fait selon Reuters… lien

Deux petites villes de la province « rebelle » d’Idlib, Al Foa et Kafriya, subissent le siège des « rebelles » depuis plus de deux ans. Les forces gouvernementales locales les défendent. Les habitants civils sont de croyance chiite et sont considérés par les « rebelles » sunnites sectaires, comme des incroyants méritant la mort. Le ravitaillement de ces villes se fait grâce à des largages par des hélicoptères gouvernementaux. A l’opposé, deux villes contrôlées par les « rebelles », près de Damas, Zabadani et Madaya, sont encerclées par les forces gouvernementales. Elles sont en partie approvisionnées par des convois de l’ONU et de la Croix-Rouge. Au fil des années, une série de revanches, prises et rendues coup sur coup, a composé le destin de ces quatre villes. Au total, environ 20 000 à 30 000 personnes sont affectées. Un accord de grande envergure était nécessaire pour résoudre cette situation insoutenable.

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Ce sont les appétits et les fantasmes des puissances étrangères qui tuent les petits Yéménites


Moon of Alabama

Moon of Alabama

Le 9 février 2017 – Source Moon of Alabama

Dix mille et bientôt des centaines de milliers de Yéménites sont en train de mourir à cause du fanatisme, de la cupidité et des luttes bureaucratiques internes de puissances étrangères. Les Saoudiens wahhabites se battent au Yémen contre les chiites iraniens qui n’y sont pas. Au vu et au su de la CIA, ils nourrissent les forces locales d’al-Qaïda pour qu’elles leur obéissent. Les Émirats arabes unis veulent avoir de nouveaux ports au Yémen, ce qui contrarie les rêves saoudiens de pipelines. Le Pentagone se bat avec la CIA pour les budgets des opérations spéciales. Les conflits locaux mineurs entre les diverses tribus se transforment en guerre du fait de l’ingérence et du financement étrangers. Les campagnes de bombardement ont remplacé la médiation tribale. Continuer la lecture

Ce sont les Saoudiens, idiot !


Par Dmitry Orlov – Le 31 janvier 2016 – Source Club Orlov

Après une longue tournée réussie de promotion de mon dernier livre, me voici donc de retour au moment opportun. Trump a simplement interdit l’entrée aux migrants provenant d’une liste de pays « terroristes », liste qui avait été concoctée par l’administration Obama. Il manquait à cette liste, le pays terroriste numéro un : l’Arabie saoudite. Ce serait trop d’espérer que Trump ait modifié la liste d’Obama. Peu importe qui se trouve à la présidence, les États-Unis et les Saoudiens sont toujours aussi proches.

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Descente dans le trou noir qui a mené à la victoire de Trump

Down the Rabbit-Hole to Trump’s Victory


Eric Zuesse

Par Eric Zuesse – Le 25 janvier 2017 – Source Strategic Culture

Il y a plusieurs raisons principales pour lesquelles Donald Trump l’a emporté, par exemple il a remporté une victoire populaire avec une avance de 1 405 004 sur l’ensemble de tous les États sauf la Californie, où il a perdu par une énorme marge de 4 260 978 voix à Hillary Clinton (ainsi Hillary l’a battu dans l’ensemble des États de 2 855 974 voix), mais le Collège électoral représente les 50 États, et pas seulement un.

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Le peuple syrien veut désespérément la paix

« On sait que Gabbard était la semaine dernière en Syrie, pour un voyage d’étude de la situation. Elle y a rencontré tout le monde possible qui compte dans la région, de Assad et du président libanais aux dirigeants religieux et à des personnalités des “rebelles” qui furent les premiers à se manifester contre Assad, en 2011. Elle en est revenue avec le scalp de la narrative-Système sur la terrible et affreuse crise syrienne, avec toutes les responsabilités désormais connues et identifiées par une brillante parlementaire du Congrès US. » Dedefensa.org

Par Tulsi Gabbard – Le 24 janvier 2017 – Source medium.com

Résultats de recherche d'imagesAlors que beaucoup de monde à Washington se préparait pour l’investiture du président Donald Trump, j’ai passé la semaine dernière en mission d’enquête en Syrie et au Liban afin de voir et d’entendre directement le peuple syrien. Leurs vies ont été détruites par une guerre horrible qui a tué des centaines de milliers de Syriens et a forcé des millions d’entre eux à fuir leur patrie en quête de paix.

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La fièvre révolutionnaire en Syrie qui n’existait pas (3/3)


Par Stephen Gowans – Le 22 octobre 2016 – Source What’s Left

Apparemment, la Gauche américaine doit encore comprendre que Washington n’essaie pas de renverser les néolibéraux. Si le président syrien Bachar al-Assad était un dévot du Consensus de Washington – comme Eric Draitser, de Counterpunch, semble le croire – le gouvernement des États-Unis n’aurait pas appelé depuis 2003 Assad à la démission. Il ne superviserait pas non plus la guerre de guérilla islamiste contre son gouvernement ; il le protégerait. Continuer la lecture

La fièvre révolutionnaire en Syrie qui n’existait pas (2/3)

 


Par Stephen Gowans – Le 22 octobre 2016 – Source What’s Left

Apparemment, la Gauche américaine doit encore comprendre que Washington n’essaie pas de renverser les néolibéraux. Si le président syrien Bachar al-Assad était un dévot du Consensus de Washington – comme Eric Draitser, de CounterPunch, semble le croire – le gouvernement des États-Unis n’aurait pas appelé depuis 2003 Assad à la démission. Il ne superviserait pas non plus la guerre de guérilla islamiste contre son gouvernement ; il le protégerait. Continuer la lecture

La fièvre révolutionnaire en Syrie qui n’existait pas (1/3)


Par Stephen Gowans – Le 22 octobre 2016 – Source What’s Left

Apparemment, la Gauche américaine doit encore comprendre que Washington n’essaie pas de renverser les néolibéraux. Si le président syrien Bachar al-Assad était un dévot du Consensus de Washington – comme Eric Draitser, de CounterPunch, semble le croire – le gouvernement des États-Unis n’aurait pas appelé depuis 2003 Assad à la démission. Il ne superviserait pas non plus la guerre de guérilla islamiste contre son gouvernement ; il le protégerait. Continuer la lecture