Par Arnaud Bertrand – Le 7 novembre 2025 – Source X

La dirigeante numéro 2 taiwanaise a fait un discours choc au parlement européen. La deuxième dans la hiérarchie s’est adressée à une conférence non officielle de députés européens, une initiative risquant de provoquer une réponse furieuse de la part de Pékin.
L’Europe vient de franchir une énorme ligne rouge chinoise : c’est un geste plus provocateur que les États-Unis eux-mêmes n’avaient jamais osé faire. Ça n’était jamais arrivé avant.
Ce qui rend cette décision franchement incompréhensible : pourquoi l’Europe franchirait-elle une ligne rouge que les États-Unis, même lorsqu’ils étaient au sommet de leur puissance, ont toujours considéré qu’ils ne pouvaient pas se permettre de franchir ? D’autant plus pour un sujet où l’Europe n’a aucun rôle à jouer et alors que l’Europe est bien plus dépendante du commerce chinois que ne le sont les États-Unis ? Il n’y a rien à gagner ici pour l’Europe, et beaucoup à perdre : cette décision est purement destructrice.
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Au cœur de l’Asie-Pacifique, l’île autonome de Taïwan – anciennement République de Chine (ROC) – se retrouve une fois de plus au carrefour de l’histoire et de la géopolitique alors qu’elle surfe sur une élection présidentielle cruciale.
Les lois électorales taïwanaises prévoient que le candidat ayant obtenu le plus grand nombre de voix est élu au scrutin uninominal majoritaire à un tour. Le fait que le vice-président sortant William Lai, du Parti démocrate progressiste (DPP), qui n’a obtenu que 40 % des voix, soit encore élu président était assez prévisible.
Le 24 juin, à l’Institut Hudson de Washington, Mike Pompeo a prononcé un
L’un des points essentiels de la politique de sanctions américaine, qui n’est pas pleinement compris par la plupart des analystes, et certainement pas par la plupart des analystes pro-russes, est que les sanctions ne sont pas un outil politique direct. Dans des cas extrêmes, comme ce qui est arrivé à la Russie dans les jours qui ont suivi son invasion de l’Ukraine, elles sont censées l’être.
Les relations américaines avec la Chine, en ce qui concerne Taïwan, ont été dictées par des années de déclarations et d’engagements ambigus. Aujourd’hui, cette rhétorique s’effondre et un conflit armé semble plus proche que jamais – mais Washington est-il prêt à se battre pour Taïwan. Est-il seulement capable de gagner ?