Le parti Fidesz du Premier ministre hongrois Viktor Orban a remporté la majorité qualifiée des deux tiers au Parlement.
Par Andrew Korybko – Le 18 avril 2018 – Source Oriental Review
Cette victoire étonnante prouve que la campagne antigouvernementale menée par Soros a été terriblement inefficace et a pu être contre-productive en renforçant l’appel d’Orban et la « mentalité d’assiégé » qui se développe dans le pays. Les Hongrois se sentaient déjà menacés par le monde entier depuis la crise des migrants, alors qu’ils en sont venus à considérer l’hostilité de Bruxelles aux politiques de souveraineté nationale mises en place comme un signe d’agression régionale. Le « siège de l’intérieur » mené par des ONG pro-occidentales telles que la Fondation Soros et d’autres, pourraient avoir poussé certains électeurs à se ranger du côté d’Orban, craignant que rien d’autre qu’une victoire décisive de son parti puisse résorber la menace pesant sur leur sécurité nationale et culturelle.
La manière d’agir de l’Amérique dans le monde, la violence qu’elle fait souvent subir à la vérité quand elle applique sa volonté, ne peut pas s’expliquer en ne prenant en compte que ses prétendus « intérêts ». Les États-Unis agissent comme ils le font en raison de la façon particulière qu’ils ont de comprendre ce qui donne un sens à la vie et aux actes.

La photo qui est apparu dans plusieurs tabloïds reproduits sur la page de garde est celle de Fikret Alic, un musulman bosniaque. Émacié et dénudé jusqu’à la taille, il semble apparemment emprisonné derrière une clôture de barbelés dans un camp des Serbes de Bosnie à Trnopolje. La photo a été prise à partir d’une bande vidéo réalisée le 5 août 1992 par une équipe de télévision britannique, primée, dirigée par Penny Marshall d’ITN. Marshall était accompagnée de son caméraman Jeremy Irvin, de Ian Williams de Channel 4 et du journaliste Ed Vulliamy du journal The Guardian.
« Très tôt dans la vie j’ai pris conscience qu’aucun événement n’est jamais correctement reporté dans un journal, mais en Espagne, pour la première fois, j’ai vu des articles de journaux qui n’avaient aucun rapport avec les faits, pas même la relation implicite à tout mensonge ordinaire. J’y ai lu de grandes batailles quand il n’y avait pas eu de combats, et un silence complet quand des centaines d’hommes avaient été tués. J’ai vu des soldats qui s’étaient battus courageusement dénoncés comme lâches et traîtres, et d’autres qui n’avaient jamais vu un coup de feu salués comme les héros de victoires imaginaires ; et j’ai vu des journaux de Londres vendre au détail ces mensonges et être suivis par des intellectuels enthousiastes qui construisent des superstructures émotionnelles sur des événements qui n’ont jamais eu lieu. J’ai vu, en fait, l’histoire s’écrire non pas en termes de ce qui s’est passé, mais de ce qui aurait dû se passer selon les différentes ‘lignes du parti’. »
Graffiti Berlinois assimilant Mark Zuckerberg à l’univers dystopique du roman 1984 de George Orwell