Par Tom Luongo − Le 6 mai 2020 − Source Strategic Culture
Il y a eu récemment un effort concerté parmi les oligarques que j’aime appeler « Le gang de Davos » pour diaboliser l’argent liquide. Du gestionnaire de fonds spéculatifs Ray Dalio déclarant «Cash is trash» au début de cette année, aux propos alarmistes entourant Covid-19, qui rendent les gens méfiants avec les transactions en espèces, car cela pourrait être souillé, la rhétorique anti-espèces a été amplifiée à l’extrême.

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Cet article affirme que l’impression d’argent à l’infini devrait détruire les monnaies fiduciaires beaucoup plus rapidement qu’on ne le pense généralement. Cet acte final de destruction monétaire fait suite à une perte de 98% du pouvoir d’achat du dollar depuis 



Pour ceux d’entre nous qui suivent l’Internet russe, il y a un phénomène très visible qui est assez surprenant : il y a beaucoup de vidéos anti-Poutine publiées sur YouTube ou ses équivalents russes. Non seulement cela, mais une vague de chaînes câblées est récemment arrivée, qui semble avoir fait du dénigrement de Poutine, et de son premier ministre Mishustin, une activité à plein temps.
Aussi effrayant que cela soit pour certains, même à ce stade du jeu, le système financier actuel se trouve en équilibre instable au bord d’une crise au-delà de tout ce qui a été enregistré dans l’histoire de l’humanité. Normalement, un tel effondrement systémique engendrerait une panique et des turbulences telles que les masses de sujets complaisants seraient incitées à agir pour la défense de leurs familles et de leurs nations, mais dans les circonstances actuelles, la pandémie du coronavirus a fait en sorte qu’aucun mouvement de masse ou combat politique ne puisse prendre forme.
Certains se sont demandé comment le président Poutine pourrait coopérer avec le président Trump pour que l’OPEP + fasse monter les prix du pétrole – alors que ces prix plus élevés ne contribueraient qu’à soutenir la production de pétrole américaine. En fait, le président Poutine était invité à subventionner l’économie américaine – au détriment de ses propres ventes de pétrole et de gaz [et malgré les sanctions, NdT] – car la production de schiste américain n’est tout simplement pas rentable à ces prix. En d’autres termes, la Russie semblait se tirer une balle dans le pied.

