Les États-Unis déplacent à nouveau les poteaux de but dans les négociations pour la prolongation du traité nucléaire
Par Moon of Alabama − Le 20 octobre 2020
L’administration Trump veut abandonner tous les traités sur les armes nucléaires avec la Russie. Elle a déjà quitté le Traité sur les forces nucléaires à portée intermédiaire qui restreignait certaines classes d’armes nucléaires à plus courte portée. Elle a quitté le traité Open Sky qui permettait des vols de vérification. Elle laisse maintenant expirer le traité New-START avec la Russie.
Nous savons tous que nous vivons une époque folle et dangereuse, mais je ne peux m’empêcher d’être impressionné par ce que la machine de propagande impériale – alias l’héritage des médias sionistes – essaie de nous faire tous avaler. La liste des trucs vraiment fous qu’on nous demande de croire est maintenant très longue, et aujourd’hui je veux juste choisir dans la liste quelques-uns de mes «favoris» – pour ainsi dire.
Les États-Unis ont encouragé le déploiement d’armes nucléaires américaines sur le sol polonais dans le cadre de l’accord de «partage nucléaire» de l’OTAN. Une telle décision ne ferait qu’augmenter les chances d’une guerre qu’un tel déploiement cherche à dissuader.
Un OC-135B américain décolle à la base aérienne de Kubinka en Russie pour effectuer une surveillance aérienne des moyens militaires russes dans le cadre du traité Ciel ouvert.


Il existe de nombreux partisans influents de la guerre nucléaire, et certains d’entre eux soutiennent que l’utilisation d’armes de faible puissance et / ou à courte portée est possible sans risque d’escalade vers Armageddon. D’une certaine manière, leur argument est comparable à celui de la bande d’optimistes béats aux yeux pleins d’étoiles qui pensaient, apparemment sérieusement, qu’il pourrait y avoir un tel animal mythique qu’un «rebelle modéré». 
Suite à l’annonce par Annegret Kramp-Karrenbauer, ministre de la Défense allemande, la semaine dernière, de l’expansion du déploiement de la Bundeswehr [l’armée allemande, NdT], les hommes politiques allemands de premier plan ont fait monter les enchères et ont énergiquement appelé de leurs vœux une politique étrangère et militaire plus agressive de la part de l’Allemagne et de l’UE. Vendredi dernier, Ursula von der Leyen, la prochaine présidente