Par Fred Deion − Juillet 2017
Ces derniers temps, les fake news et autres faits alternatifs sont à la mode. Ce mois de juillet, bienvenue à une autre variante : les fausses bonnes nouvelles.
Par Fred Deion − Juillet 2017
Ces derniers temps, les fake news et autres faits alternatifs sont à la mode. Ce mois de juillet, bienvenue à une autre variante : les fausses bonnes nouvelles.
Par Dmitry Orlov – Le 25 juillet 2017 – Source Club Orlov
Une amie qui vit en Caroline du Sud a été admise dans un hôpital avec une cholécystite (vésicule biliaire enflammée). Son état était assez grave pour que les médecins des urgences aient recommandé une chirurgie immédiate. Les tests lui ont montré qu’elle était anémique, et donc elle a reçu une perfusion avant la chirurgie. Dans le processus, on lui a demandé quelle sorte d’assurance maladie elle avait, et elle a été assez insensée pour répondre réellement à la question plutôt que de dire quelque chose comme « Je me sent trop malade pour gérer la paperasserie ». Elle n’a pas d’assurance maladie parce qu’il n’y a pas d’option disponible dans sa région à un prix abordable pour elle. Elle a été libérée et mise à la rue quelques minutes plus tard avec une prescription pour un médicament contre la douleur qui est disponible sans ordonnance. Elle a eu des douleurs intermittentes depuis. Si sa vésicule biliaire éclate, elle mourra. Si elle meurt, ses trois enfants deviendront des pupilles de l’État, ce qui coûtera à l’État beaucoup plus que ce que sa chirurgie de la vésicule biliaire aurait coûté. Vous pouvez vous sentir libre de conclure que la Caroline du Sud est gérée par des idiots, mais comme nous le verrons, le problème est beaucoup plus important que cela.
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Par Stephen F. Cohen – Le 12 juillet 2017 – The Nation
Cohen invoque la nécessité d’une nouvelle détente avec la Russie, pour laisser la coopération prendre la place de la confrontation. En cause, des dangers sans précédent dans l’histoire de la nouvelle Guerre froide, avec des conflits qui vont de l’Ukraine à la Baltique et jusqu’en Syrie, ainsi qu’une menace réelle d’affrontement militaire direct entre les deux superpuissances nucléaires. Le « sommet » de Hambourg du 7 juillet entre le Président Trump et le président russe Poutine – comme il était coutume d’appeler ce type de rencontre au XXe siècle – est par conséquent à saluer comme une bonne nouvelle. En effet, les deux chefs d’État sont devenus des partenaires de la détente, ou tout au moins aspirent à le devenir. La mauvaise nouvelle est que cette rencontre, et avec elle toute forme de détente, provoquent des attaques sans précédent d’un très grande partie de l’establishment politique et des médias américains.
Par Valérie Bugault et Jean Remy − 11 juillet 2017
Alors que les économistes, formés pour être les gardiens du temple financier actuel, sont unanimes pour dire que la monnaie est, notamment mais essentiellement, un instrument de stockage de la valeur, Jean Remy et moi-même avons démontré dans notre ouvrage intitulé Du nouvel esprit des lois et de la monnaie (publié en juin 2017 aux éditions Sigest) que la monnaie est, de façon bien plus fondamentale, un service rendu à la collectivité par une puissance publique légitime. La monnaie n’est en aucun cas une marchandise dotée d’une valeur intrinsèque, et n’est donc pas non plus, contrairement à ce que d’aucuns affirment, un instrument de stockage de la valeur. En décider autrement revient à justifier tout l’édifice financiariste et dogmatique actuel, c’est-à-dire, in fine, à justifier le contrôle des monnaies par quelques banquiers anonymes, par le biais du jeu séculaire des banques centrales et des marchés subséquents de taux de change et d’intérêt.
Par Brandon Smith – Le 6 juillet 2017 – Source alt-market.com
Est-il vrai que la liberté est un concept trop idéalisé ? Peut-être, mais c’est l’un des rares concepts digne de l’être. Il en est si digne qu’il vaut la peine de mourir pour lui.
Depuis l’aube de l’histoire connue, les êtres humains se sont battus et ont été sacrifiés pour atteindre la liberté. C’est une construction psychologique intrinsèque. C’est un principe enraciné non seulement dans la tête de l’homme, mais dans son esprit ou son âme. Les scientifiques de l’esprit ont travaillé dur pendant des générations pour comprendre d’où cela vient, d’autres ont cherché à le rejeter comme une notion fantaisiste ou une construction sociétale. Les nihilistes prétendent qu’il n’existe pas réellement, tandis que d’autres personnes centrent leur vie entière sur sa prolifération. La notion de liberté, d’amour ou de haine, est au cœur de toutes les cultures et de toutes les civilisations. Le rejet le plus répandu de l’idée de liberté que j’ai vu est l’argument selon lequel aucun de nous n’est vraiment libre car « la tyrannie existe ». La tyrannie est une constante, donc, du point de vue des nihilistes, la liberté ne peut exister. Je crois que cette mauvaise façon de penser provient d’une idée fausse de ce qu’est la liberté et d’où elle vient.
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Par Dmitry Orlov − 11 Juillet 2017 − Source Club Orlov
Une réunion remarquable a eu lieu la semaine dernière, la première rencontre en face à face entre Trump et Poutine, et je serais négligent de ne pas la commenter. En regardant les vidéos de la réunion (les quelques fragments tirés des brèves secondes lorsque les journalistes ont été autorisés dans la pièce, se pressant et se poussant) il est devenu clair pour moi que ces deux personnes se sont bien connectées, se trouvant intelligentes et de sympathiques interlocuteurs. Beaucoup de gens trouveraient cette caractéristique étrange. Il est fréquent de voir en Poutine une personne incontournable, crypto-menaçante, et en Trump un bouffon baratineur et chaotique. En un sens, ils ont raison, mais seulement en surface. Cette surface, dans le cas de Poutine et dans le cas de Trump, se compose d’une personnalité publique soigneusement synthétisée par plusieurs itérations et essais pratiques. Chacune d’elles a été conditionnée par les spécificités de la Russie et des États-Unis, respectivement : ce à quoi les gens répondent bien, ce à quoi ils s’attendent et ce dont ils sont capables. Les spécificités de leurs personnalités publiques et ce qui les conditionne sont intéressantes en soi. Mais ce qui est vraiment important, c’est ce qui se trouve sous les eaux…
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Par James Howard Kunstler – Le 30 juin 2017 – Source kunstler.com
Qui a besoin de la Russie quand Tweety-l-oiseau-en-chef pirate sa propre présidence pour en faire une vaste plaisanterie mondiale ? Ou du moins, ce pourrait en être une si les États-Unis n’étaient pas une menace pour l’ordre international, et pour lui-même, en passant. Il est intéressant de noter que le 25e amendement permet de virer un président en poste en raison d’une incompétence ou d’un handicap, mais pas pour être simplement embarrassant pour le pays.
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Par James Howard Kunstler – Le 3 juillet 2017 – Source kunstler.com
« D’une manière ou d’une autre, je vais te trouver
Je vais te chercher, te chercher, te chercher »
– Blondie
Peut-être que la présidence a été un exercice trop solennel depuis, euh… l’époque de Millard Fillmore, avec le poids imposant de toute cette mortelle responsabilité – esclavage, guerre, plus de guerre, dépression, encore plus de guerre, armes nucléaires, nous devons vaincre, la terreur, Lehman Frères, Ferguson, Russie, ici, là, et partout… oufff…
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Par James Howard Kunstler – Le 26 juin 2017 – Source kunstler.com
Quand je pense au Parti démocrate de nos jours, l’image qui me vient instantanément à l’esprit est celle de la petite Linda Blair qui joue l’enfant possédé par le démon dans le film d’horreur classique, The Exorcist (1973), surtout la scène dans laquelle elle vomit un violent jet de liquide semblable à de la soupe de pois au visage du gentil vieux Max von Sydow, alors que le père Merrin, le prêtre, vient pour la sauver.
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Par Brandon Smith – Le 28 juin 2017 – Source alt-market.com
J’ai écrit sur le sujet du sabotage volontaire par la Réserve fédérale de l’économie américaine plusieurs fois dans le passé. En fait, je me suis déjà référé à la Fed en tant que « kamikaze économique ». Je crois toujours que l’étiquette lui colle parfaitement, et les récentes actions de la Fed, je crois, confirment directement mes accusations.
En 2015, lorsque j’ai prédit que les banquiers centraux s’engageraient considérablement dans un programme de hausses constantes des taux d’intérêt et qu’ils commenceraient à réduire les mesures de relance pour le secteur financier américain et plus particulièrement sur les marchés boursiers, presque personne ne voulait l’entendre. L’esprit moutonnier à l’époque était que la Fed passerait inévitablement à des taux d’intérêt négatifs, et que la hausse des taux était tout simplement « impossible ».
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