Par Moon of Alabama – Le 6 décembre 2025
En ce qui concerne l’Ukraine, la nouvelle stratégie de sécurité nationale des États-Unis explique :
Il est dans l’intérêt fondamental des États-Unis de négocier une cessation rapide des hostilités en Ukraine, afin de stabiliser les économies européennes, d’empêcher une escalade ou une expansion involontaire de la guerre et de rétablir la stabilité stratégique avec la Russie, ainsi que de permettre la reconstruction post-hostilités de l’Ukraine pour permettre sa survie en tant qu’État viable.
Les États-Unis poursuivent cette mission. Avec l’aide de la verticale ukrainienne de lutte contre la corruption (le Bureau National de Lutte contre la Corruption d’Ukraine (NABU), le Bureau du Procureur Spécialisé dans la Lutte contre la corruption (SAPO) et la Haute Cour Anticorruption (HACC), (institutions créés par les États-Unis après le coup d’État de Maidan en 2014), ils ont démis Andreij Yermak de ses fonctions de chef du bureau du président.
La prochaine étape consiste à faire pression sur le président par intérim Vladimir Zelensky pour qu’il accepte un accord de paix avec Moscou. Cela l’obligera à céder des terres que l’armée ukrainienne détient toujours.
Une chose à laquelle j’essaie de ne pas penser trop souvent est le nombre de rapports que nous voyons disant que des gardiens de prison israéliens entraînent des chiens à violer des captifs palestiniens dans des camps de torture comme Sde Teiman.
Pris au dépourvu par de nouvelles propositions visant à mettre fin à la guerre en Ukraine, les dirigeants européens rejettent l’idée d’un abandon de territoire par Kiev. Ce qui est moins clair, c’est comment ils imaginent faire de leurs lignes rouges une réalité.
Les experts nous fournissent beaucoup d’innocentes drôleries ces jours-ci, et génèrent beaucoup de controverses colorées, en analysant des questions telles que les plans de paix possibles pour l’Ukraine, les coups d’État possibles à Kiev, les prétendues tentatives occidentales de remplacer Zelensky, l’impact potentiel des enquêtes sur la corruption, les futurs déploiements théoriques des forces occidentales en Ukraine, et ainsi de suite. Tout cela est (pour la plupart) un amusement inoffensif, et satisfait le besoin des experts d’avoir un public et de l’argent, malgré leur manque d’expertise politique ou militaire. Car tout cela reste au niveau de la fiévreuse spéculation.
Dans une énième escalade des tensions commerciales dans le monde, l’UE se prépare à introduire des règles nettement plus strictes sur les investissements chinois dans le bloc. Dans le cadre actuel de 2019, les États membres jouissent d’une grande latitude dans la manière dont ils filtrent les investissements directs étrangers. Mais une nouvelle loi – approuvé par le Parlement européen en mai 2025 – rendrait désormais obligatoire le filtrage dans un éventail de secteurs stratégiques, notamment les médias, les matières premières critiques, les transports, l’énergie, les semi-conducteurs, l’intelligence artificielle et les technologies émergentes. Elle étend également cet examen aux projets entièrement nouveaux – et pas seulement aux acquisitions – et accorde à la Commission plus de pouvoirs pour intervenir dans les litiges ou combler les lacunes. D’ici décembre, la Commission vise à consolider les nouvelles règles, en mettant explicitement l’accent sur la Chine.