Par Moon of Alabama – Le 5 décembre 2025
La Maison Blanche a publié la nouvelle Stratégie de Sécurité Nationale des États-Unis (SSN) (pdf, 33 pages).
Elle est assez différente de la précédente, publiée en 2022 sous l’administration Biden.
La nouvelle SSN marque la fin de la tristement célèbre doctrine Wolfowitz :
La « Doctrine Wolfowitz » est un nom officieux donné à la version initiale du Guide de Planification de la Défense (GPD) pour les exercices 1994-1999 (daté du 18 février 1992). En tant que premier GPD de l’après-Guerre froide, il affirmait que les États-Unis étaient devenus la seule superpuissance restante au monde après la dissolution de l’Union soviétique à la fin de la Guerre froide, et déclarait que son objectif principal était de préserver ce statut.
Le mémorandum, rédigé sous la direction du sous-secrétaire Paul Wolfowitz, a suscité une controverse considérable et a ensuite été révisé en réponse aux critiques du public.
Contrairement à la doctrine Wolfowitz, l’introduction à la nouvelle SSN affirme :
Une chose à laquelle j’essaie de ne pas penser trop souvent est le nombre de rapports que nous voyons disant que des gardiens de prison israéliens entraînent des chiens à violer des captifs palestiniens dans des camps de torture comme Sde Teiman.
Pris au dépourvu par de nouvelles propositions visant à mettre fin à la guerre en Ukraine, les dirigeants européens rejettent l’idée d’un abandon de territoire par Kiev. Ce qui est moins clair, c’est comment ils imaginent faire de leurs lignes rouges une réalité.
Les experts nous fournissent beaucoup d’innocentes drôleries ces jours-ci, et génèrent beaucoup de controverses colorées, en analysant des questions telles que les plans de paix possibles pour l’Ukraine, les coups d’État possibles à Kiev, les prétendues tentatives occidentales de remplacer Zelensky, l’impact potentiel des enquêtes sur la corruption, les futurs déploiements théoriques des forces occidentales en Ukraine, et ainsi de suite. Tout cela est (pour la plupart) un amusement inoffensif, et satisfait le besoin des experts d’avoir un public et de l’argent, malgré leur manque d’expertise politique ou militaire. Car tout cela reste au niveau de la fiévreuse spéculation.
Dans une énième escalade des tensions commerciales dans le monde, l’UE se prépare à introduire des règles nettement plus strictes sur les investissements chinois dans le bloc. Dans le cadre actuel de 2019, les États membres jouissent d’une grande latitude dans la manière dont ils filtrent les investissements directs étrangers. Mais une nouvelle loi – approuvé par le Parlement européen en mai 2025 – rendrait désormais obligatoire le filtrage dans un éventail de secteurs stratégiques, notamment les médias, les matières premières critiques, les transports, l’énergie, les semi-conducteurs, l’intelligence artificielle et les technologies émergentes. Elle étend également cet examen aux projets entièrement nouveaux – et pas seulement aux acquisitions – et accorde à la Commission plus de pouvoirs pour intervenir dans les litiges ou combler les lacunes. D’ici décembre, la Commission vise à consolider les nouvelles règles, en mettant explicitement l’accent sur la Chine.