150 liens forts : une voie vers un avenir différent – Partie 4


Parce que le capitalisme


Orlov
Orlov

Par Dmitry Orlov – Le 6 mai 2016 – Source Club Orlov

Partie 1Partie 2Partie 3

 

Quand Barack Obama a été élu président des États-Unis en 2008, cela a été traité comme un événement marquant. Il s’est présenté comme l’opprimé, un étranger d’un milieu minoritaire, il a parlé avec éloquence d’une société plus juste, de la fin de la guerre au Moyen-Orient, de la transparence du gouvernement et d’un avenir vert. Ses discours ont promis le changement, l’espoir et les électeurs ont été perfusés par cet optimisme. Huit ans plus tard une évaluation équitable de ses efforts montre qu’il n’a guère fait mieux que George W. Bush.
Continuer la lecture

Le monde après Obama


Vijay Prashad

Par Vijay Prashad – Le 6 mars 2016 – Source Strategic Culture

Lorsque le président des États-Unis Barack Obama a accepté le prix Nobel de la paix en 2009, il a dit : «Peut-être la question la plus profonde entourant ma réception de ce prix est que je suis le Commandant en chef de l’armée d’un pays impliqué dans deux guerres.» Obama pensait aux guerres en Afghanistan et en Irak, bien que ce soit une réponse modeste. Les États-Unis avaient été impliqués dans bien plus de deux guerres. En 2001, George W. Bush avait engagé les États-Unis dans une guerre mondiale contre le terrorisme, à tout moment et en tous lieux. Les Forces spéciales étasuniennes et les drones avaient été impliqués dans des opérations de combat dans beaucoup plus que deux pays.

Continuer la lecture

Présidentielle US : un casting au potentiel dévastateur


Le 1er février 2016 – Source entrefilets

Après les huit ans bling bling du libidineux Clinton, les huit ans de sang du corporate-pantin Doobleyou, nous achevons donc les huit ans de vide absolu de Barak Hussein Obama, premier Président noir des États-Unis, mais uniquement cela.

Continuer la lecture

Résurrection de la gauche mondiale?


Immanuel Wallerstein

Immanuel Wallerstein

Par Immanuel Wallerstein – Le 1er octobre 2015 – Source iwallerstein.com

L’immense triomphe de Jeremy Corbyn, le 24 septembre, appelé à diriger le Parti travailliste de Grande-Bretagne était étonnant et totalement inattendu. Il est entré dans la course avec à peine assez de soutien pour figurer sur les bulletins de vote. Il a posé sa candidature sur la base d’une plateforme de gauche sans compromis. Et puis, confronté à trois candidats plus conventionnels, il a remporté 59.5% des suffrages dans une élection qui a eu un taux de participation inhabituellement élevé de 76%.

Continuer la lecture